Maison Monsieur Léger

Élody et Xavier ont rénové cette bâtisse du début du XIXe siècle pour en faire une maison d’hôtes et de vacances « slow life » au sud de Toulouse.

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© Maison Monsieur Léger

Depuis sa rénovation en 2021, la longère de briques et de terre crue est disponible toute l’année à la location pour un séjour paisible en famille ou entre amis. Située aux portes de l’Ariège, sur le coteau face à l’église de Montaut, elle offre une vue imprenable sur la vallée et sur une partie de la chaîne pyrénéenne. 

Une longère à rénover

Après une première expérience réussie de rénovation d’un appartement situé dans le quartier de Jean Jaurès à Toulouse, Élody et Xavier décident, en 2020, de restaurer entièrement cette longère typique de la région toulousaine. Leur projet ? En faire un lieu de détente permettant aux convives de profiter toute l’année des plaisirs simples de la vie. Maison Monsieur Léger se présente ainsi comme une maison de vacances. Durant la haute saison, la demeure se loue à la semaine tandis qu’il est possible de réserver sur de plus courtes périodes le reste de l’année.

Vue sur les Pyrénées et jardin bucolique

Convaincus d’emblée par le jardin bucolique et par le potentiel de cette longère de charme, Élody et Xavier procèdent à une rénovation complète des lieux, qui débute en octobre 2020 pour s’achever en juillet 2021. « Notre unique critère était de trouver une maison ancienne dans le sud toulousain.

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© Maison Monsieur Léger

Lorsque nous avons visité la demeure pour la première fois en février 2020, nous avons été instantanément séduits par la vue qu’offre le jardin sur les Pyrénées et sur le clocher de l’église de Montaut », explique la propriétaire du gîte. Le couple s’installe d’ailleurs dans une autre partie de la longère, permettant une grande disponibilité pour les convives, qui conservent un accès privé. C’est la société POOL’inov, située dans le village voisin, qui est choisie pour la création de la piscine.

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© Maison Monsieur Léger

D’étable à maison de vacances

Le râtelier présent dans le salon se dresse comme un témoin du passé. En effet, si la demeure servait – lorsque le couple en fait l’acquisition – de salle de répétition à une compagnie de clowns, elle était, avant cela encore, une étable.  Inspiré par l’histoire des lieux, le couple d’acquéreurs décide de conserver certains éléments anciens en bon état, pour leur donner une seconde vie. Le sol de la pièce de vie, composé de tomettes carrées, est donc raboté et teint. Le mur à colombages est conservé, recouvert et modernisé par de la peinture blanche. Le couple de propriétaires fait appel à la société EGPL Plâtrerie de la Lèze pour créer le nouveau plafond. À l’étage, les briques foraines font également l’objet d’un traitement blanchissant. La pose, à l’étage, d’un parquet en chêne de chez Decoplus, apporte une note chaleureuse.

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© Maison Monsieur Léger

Une rénovation éco-responsable

« Pour l’isolation des murs de l’étage, nous avons opté pour le béton de chanvre*. Les panneaux en fermacell®, posés sur une ossature de bois, assurent une excellente isolation phonique », précise Xavier. 

*Mélange de chanvre et de chaux

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© Maison Monsieur Léger

La création de quatre chambres

Dans ce qui fut autrefois un grenier, on retrouve désormais quatre chambres, où la légèreté est le maître-mot.  Dans la chambre Coton, orientée sud, la charpente apparente sépare le coin nuit de la salle de bains dotée d’une douche à l’italienne. La chambre Plume se présente comme un écrin rose poudré agrémenté de souvenirs de voyage. Dans la chambre Nuage, les objets chinés côtoient une lampe réalisée par la propriétaire à partir des pages d’un roman ainsi qu’un lustre fait main en toile de jute. Rondeur et brillance caractérisent enfin la chambre Bulle, avec ses miroirs arrondis et sa faïence vert foncé imitation zellige. 

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© Maison Monsieur Léger

Meubles sur mesure et déco chinée

Fabricant de meubles de métier, Xavier Hemelaar s’implique en toute logique dans la création de rangements et de mobilier sur mesure pour la Maison Monsieur Léger. Avec son savoir-faire et le matériel de sa société Haart, il réalise notamment le plan de travail situé dans la cuisine ainsi que la table à manger, conçue pour des repas conviviaux de huit personnes et plus. Côté déco, le couple chine des objets uniques dans les brocantes ou sur le site Daruma Antiks et habille certains murs des œuvres de l’artiste-peintre Inge Van Gils, résidente de Carla-Bayle. Le canapé en cuir Maisons du Monde et le canapé noir BoConcept partagent quant à eux l’espace avec des fauteuils chinés dans la ville flamande d’Anvers, en Belgique.

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© Maison Monsieur Léger

Zoom sur les salles d’eau

À l’étage, les trois salles d’eau sont équipées d’une robinetterie Husdon Reed ainsi que de vasques et de parois de douche Lapeyre. Dans la salle d’eau, commune aux deux chambres du fond, le meuble vasque a été réalisé sur mesure par l’entreprise Haart, à partir de MDF Valchromat, teinté dans la masse.

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© Maison Monsieur Léger

Des produits locaux à déguster sur place

Soucieux de proposer un séjour tout confort, le couple d’hôtes a eu l’idée de mettre en place des partenariats avec des marques locales. Ainsi retrouve-t-on, par exemple, des produits cosmétiques Berthe Guilhem dans le meuble vitré du salon. Les amateurs de vin ne sont pas en reste lorsqu’ils découvrent la sélection en provenance du Domaine de Ribonnet, du Domaine de Lastronques et du créateur de vin Dominik Benz. « Le séjour inclut des produits d’accueil locaux que les convives apprécient de pouvoir acheter pour offrir à leurs proches ou pour leur consommation personnelle, comme un souvenir de la région », explique Élody.

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© Maison Monsieur Léger

Comment réserver un séjour chez Maison Monsieur Léger ?

Contacter les propriétaires, Élody et Xavier :  06 73 55 91 47 – maisonmonsieurleger@gmail.com – Site web : www.monsieurleger.com – Instagram : @maisonmonsieurleger – Adresse du gîte : Montaut (31410)


« La transition écologique » au cœur de la 8e édition des Journées nationales de l’architecture

Événement

Du 13 au 15 octobre 2023

Créées à l’initiative du ministère de la Culture en 2016, les Journées nationales de l’architecture ont vocation à fédérer les initiatives qui contribuent à la découverte de l’architecture et de ses métiers auprès de tous les publics. Elles visent à révéler la présence de l’architecture contemporaine partout où elle se trouve, qu’il s’agisse de grands projets ou de constructions du quotidien. 

affiche journée nationale de l'architecture

Un programme riche et diversifié rythmera ces trois journées durant lesquelles des rencontres, débats, visites d’agences d’architecture et de chantiers, balades urbaines, portes ouvertes, expositions, projections de films ou encore ateliers jeune public participeront à faire découvrir au public les enjeux de l’architecture.


Asymétrie sur mesure

En novembre 2022, le couple de propriétaires déménage au sud d’Escalquens pour habiter une maison de plain-pied en forme de « U ». Son souhait ? Dupliquer l’aménagement moderne de son ancien logement dans le nouveau.

Anne-Marie et Charly se projettent tout de suite dans cette maison de 150 m² bâtie en 2014 à l’angle d’un quartier résidentiel paisible. Toutefois, le couple ressent le besoin d’améliorer l’aménagement existant par l’apport de meubles sur mesure. Conquis par le travail des artisans de Quadro Balma – qui avaient réalisé le salon ainsi que la chambre et son dressing, dans leur précédente demeure – le couple sollicite de nouveau Vincent Gimeno, gérant de l’entreprise. Résultat ? Une villa contemporaine et chaleureuse, où le rangement est roi.

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Un mot d’ordre : apporter de la chaleur

Construite dans un style très contemporain avec sa cuisine minimaliste donnant sur le séjour, la villa se prête d’emblée à une décoration sobre : nuances de blanc, de gris et de noir y dominent. L’enjeu est cependant d’apporter de la chaleur dans la maison. Les propriétaires ramènent de la matière en disposant un tapis ethnique au centre du living et quelques coussins ornés de pompons pour habiller le canapé jaune moutarde. De son côté, Quadro se charge d’apporter de la chaleur et une ambiance cosy aux lieux en concevant des meubles en bois et mélaminé. 

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’optimisation du rangement

« Dès la première visite, nous avons su que la maison correspondait à nos attentes en matière de disposition des pièces, d’orientation et de style », explique la propriétaire des lieux. Bien que la maison soit récente et bien pensée, les nouveaux acquéreurs décident d’y faire installer dès leur arrivée, deux centrales d’aspiration, pour le confort ménager au quotidien. Cette mise en place des aspirateurs intégrés dans le mur se présente, avec le recul, comme le chantier le plus contraignant.

Un salon qui gagne en élégance

La console gris anthracite jambage asymétrique vient s’enchevêtrer dans le claustra en bois, pensé pour délimiter l’espace entrée. « Toutes les pièces sont lumineuses et les aménagements réalisés donnent vie à la maison, au salon en particulier, qui a gagné en élégance », précise Anne-Marie. Le meuble TV, en mélaminé, combine avec brio le gris anthracite mat et le noyer doré. Dans l’une des niches dédiées à la décoration, le spot de bijoutier, orientable, permet d’illuminer une sculpture aux courbes féminines.

Zoom sur : le mobilier suspendu 

Le bar situé à gauche du meuble TV tout comme les tables de nuit de la chambre à coucher, sont fixés au mur, dépourvus de piètement. Selon Vincent Gimeno de Quadro, ce mobilier en suspension possède un double avantage : « Cela donne aux réalisations une touche de légèreté. Et puis c’est aussi un atout pour l’entretien par rapport à une table de chevet classique. »

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Du verre laqué noir mat pour la cuisine

Le projet de réagencement de la cuisine s’affirme dans un second temps. L’idée de départ, qui était d’introduire une cave à vin, se concrétise finalement dans le garage. Mais les propriétaires se laissent tenter par la création d’une colonne en verre laqué noir mat, intégrant la machine à café. À partir de ce même matériau haut de gamme, l’équipe Quadro réalise aussi un meuble coulissant doté de vastes et nombreux tiroirs pour le rangement de la vaisselle. 

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Une chambre comme dans les grands hôtels

Dans l’unique chambre à coucher ayant profité d’un réaménagement complet, l’attention s’est portée sur la création d’une tête de lit, d’une commode située en face du couchage et d’un vaste dressing. Dans cette pièce, l’utilisation répétée du blanc, du bois et de touches de doré, lui confère une belle unité. Les boutons en laiton, présents sur l’ensemble du mobilier, sont assortis aux liseuses couleur or de chez Lampe Service Éclairage Balma (LSE)

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’asymétrie, marque de fabrique

En détaillant la commode du salon, située derrière le canapé blanc, on s’aperçoit qu’il est pourvu d’un plateau fin (8 mm), en noyer doré. Surfaçage qui se poursuit subtilement sur le versant droit du meuble. Cette asymétrie, assumée, est un véritable fil conducteur du projet d’aménagement. On la remarque également, outre le piétement de la console du hall, au niveau de la tête de lit de l’une des chambres, munie d’un double panneautage blanc qui ne court volontairement pas sur toute la longueur du mobilier.

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’astuce trompe-l’œil par Quadro

« Dans le couloir menant à la suite parentale, nous avons mis en place une enfilade de colonnes qui a permis d’installer une porte double battant, imitant celle d’un simple placard. Aussi le visiteur est-il surpris lorsqu’il pousse cette porte, de découvrir une vaste chambre à coucher et sa salle de bains. Un trompe-l’œil que nos clients adorent ». 


Gennaro & Associés, immobilier de luxe et biens de prestige

Un nouveau cabinet spécialisé en immobilier de luxe vient d’ouvrir ses portes dans la Ville rose. Situé dans un hôtel particulier de l’hypercentre, il accueille ses clients en toute discrétion, leur assurant un service sur-mesure. Rencontre avec son fondateur Ugo Gennaro. 

Qu’est-ce que l’immobilier de luxe ?

Je préfère parler d’immobilier d’exception. Il s’agit de biens prestigieux du fait de leur emplacement, de leur rareté, de leurs prestations ou encore de leur histoire. Il m’arrive parfois de vendre des morceaux de patrimoine ! Nous cultivons la confidentialité et l’exclusivité. C’est un métier de réseau et de bouche à oreille.

Gennaro & Associés, immobilier de luxe et biens de prestige
© Photographe : Nicolas Pluquet (pikimo.fr)

En quoi consiste votre profession ?

Je suis un facilitateur de transactions. C’est un métier qui exige une grande discrétion, mais également de solides connaissances juridiques. Nous apportons aussi des conseils avisés en matière d’investissement, de fiscalité ou de potentiels travaux à réaliser.

Comment faites-vous la différence ?

Je m’attache en amont à bien comprendre quels sont les besoins, les goûts, les moteurs de l’acheteur bien sûr, mais également du vendeur. Je joue mon rôle de facilitateur en faisant se rencontrer une offre et une demande. Il m’importe de prendre en compte les désidératas de chacun pour que tout le monde y trouve son compte.

Gennaro & Associés, immobilier de luxe et biens de prestige
© Photographe : Nicolas Pluquet (pikimo.fr)

Quel est votre credo ?

Ce qui m’anime, c’est d’inscrire une relation dans la durée avec mes clients. Le respect de mes collaborateurs est un autre point essentiel. Ce cabinet, c’est avant tout une aventure humaine. J’aime driver des équipes et faire monter des gens en compétence. C’est lorsque l’on est épanoui dans son travail que l’on performe. En un mot : J’accompagne.

Justement, quel accompagnement proposez-vous à vos clients ?

Nous sommes présents de la première visite jusqu’à la signature chez le notaire. Mais également lors de rendez-vous avec les architectes et les maîtres d’œuvre. Le cabinet dispose d’un service d’architecture et d’aménagement d’intérieur en la personne de Carolina Barberet-Turcat. D’autres collaborateurs assurent la gestion et la location de certains biens.

Gennaro & Associés, immobilier de luxe et biens de prestige
© Photographe : Nicolas Pluquet (pikimo.fr)

Comment en êtes-vous arrivé à faire ce métier ?

Ce métier s’est imposé à moi comme une évidence. Dès mes premières années d’exercice, j’ai immédiatement eu le sentiment d’être juste « à ma place ». Je dirais que suis à ce point passionné, que je n’ai pour ainsi dire jamais le sentiment de travailler… Dix années plus tard, ma passion demeure intacte ! Voilà la principale raison pour laquelle, à 29 ans, j’ai souhaité reprendre mes études avec pour objectif de créer ma société. C’est désormais chose faite !


Une véranda, véritable cocon de verre pour la mi-saison

Extérieur

Agrandir sa maison avec une véranda fait rêver. Mais comment l’aménager ?

Ni tout à fait dehors, ni tout à fait dedans, une véranda peut se transformer en un véritable lieu de vie agréable en toutes saisons. Afin d’éviter que ce cocon de verre ne devienne une pièce sans âme ni caractère, il est essentiel de lui attribuer une fonction et de la décorer en conséquence.

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© Dedon

Quelle pièce pour une véranda ?

Salle à manger

Une véranda est idéale pour accueillir la salle à manger. Installez une grande table au centre de la pièce pour y recevoir de nombreux convives. En hiver, vous aurez l’impression de manger à l’extérieur, et le soir vous pourrez profiter du ciel étoilé.

Chambre

Si vous disposez d’un grand terrain à l’abri des regards indiscrets, quoi de plus agréable qu’une véranda pour y installer une chambre à coucher. Vous aurez l’impression de dormir à la belle étoile. Prévoyez cependant un système d’épais rideaux ou de stores. Des voilages peuvent aussi permettre de se protéger du soleil direct en été.

Salon

Avoir la sensation d’être à l’extérieur tout en étant bien au chaud à l’intérieur, voici la promesse de cette extension de verre. Aménager son salon dans une véranda permet de profiter à toute heure des avantages de cette structure vitrée.

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© Carl Hansen & Søn

Cuisine

Ouverte sur la salle à manger, elle vous permettra de bénéficier d’un bel espace de vie très lumineux. Vous profiterez aussi d’un accès rapide vers l’extérieur lors de vos déjeuners et de vos dîners dans le jardin.

Jardin d’hiver

La luminosité d’une véranda est idéale pour de nombreuses plantes vertes. Choisissez des végétaux plus ou moins sensibles à la chaleur et à l’humidité, selon le niveau d’isolation de votre véranda. Certaines plantes pourraient en effet souffrir d’un ensoleillement trop important ou d’une chaleur excessive.

Une décoration bien pensée

Plusieurs questions se posent lorsqu’il s’agit d’aménager une véranda, la première étant de savoir s’il faut se tourner vers des meubles d’intérieur ou du mobilier de jardin. Tout dépend du degré d’isolation de votre véranda, ainsi que du système de ventilation. Lieu de passage donnant sur l’extérieur, cette pièce peut aussi avoir tendance à se salir plus facilement. Quel que soit le type de mobilier pour lequel vous optez, préférez les meubles bas qui n’entravent pas la luminosité. Pour contraster avec la froideur du verre, concevez une ambiance chaleureuse en préférant des matières douces et naturelles telles que le bois, le lin et le coton. Tournez-vous également vers des teintes aux nuances chaudes pour avoir une sensation de chaleur lors des fraîches journées d’automne. 

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© Maxime Brouillet

Accordez aussi une grande importance aux accessoires tels que d’épais tapis pour habiller le sol, des coussins colorés, des nappes et des rideaux, ou encore des assises confortables telles qu’un fauteuil à bascule. Pour jouer sur cette ambiguïté entre intérieur et extérieur, multipliez les plantes vertes au feuillage luxuriant telles qu’une monstera, un palmier licuala, ou encore un bananier. Un citronnier ou un oranger peuvent aussi apporter une note ensoleillée à votre véranda. N’oubliez pas non plus de prêter une grande attention à l’éclairage. Multipliez les sources lumineuses pour moduler les ambiances, et laissez-vous tenter par une imposante suspension toute en légèreté si vous profitez d’une belle hauteur sous plafond.

Pour en profiter en toutes saisons

Pour que votre véranda soit un véritable lieu de vie qui traverse les saisons, soyez très attentif dès sa conception. Vous pourrez alors en profiter été comme hiver, faisant fi des caprices de la météo. Rien de mieux pour cela que le triple vitrage. En premier lieu, tenez compte de la trajectoire du soleil, plus bas l’hiver, pour maximiser la luminosité et la chaleur lors de la saison froide. L’étanchéité est un autre point crucial à surveiller. Il est également possible, voire recommandé, d’envisager un chauffage d’appoint tel qu’un radiateur électrique ou au gaz, ou même un poêle ou un cheminée en aménageant un conduit d’évacuation.

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© Lightonline

En été, il s’agit plutôt de limiter et de maîtriser l’apport solaire. L’ombre et la ventilation sont la clef. Dès la conception, assurez-vous que la toiture réponde bien à un principe bioclimatique pour éviter l’effet loupe. Un revêtement spécifique doit être installé sur les points les plus chauds, et des voiles d’ombrage ainsi que des stores peuvent s’avérer d’une grande utilité. Selon l’exposition, une pergola accolée à l’extérieur de la véranda est une solution idéale en été. Prévoyez aussi des fenêtres, portes ou clapets d’aération pour pouvoir faire des courants d’air. Un ventilateur peut aussi favoriser la bonne circulation de l’air. À savoir qu’il existe des vérandas rétractables s’ouvrant sur l’extérieur.

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© 4MURS

Choisir une véranda

Une véranda est principalement composée de surfaces vitrées, en verre ou en polycarbonate, ainsi que d’une ossature en acier, en bois, en PVC ou en aluminium. 

Le vitrage

En ce qui concerne les vitres, le verre offre une plus grande luminosité, ainsi qu’une meilleure résistance énergétique dans le temps. À savoir qu’il existe plusieurs catégories de verre et de systèmes de vitrages : anti effraction, à contrôle solaire, ou encore autonettoyant. Tout dépend des options et du degré de confort que l’on souhaite pour sa véranda. Un double vitrage reste néanmoins incontournable, afin d’éviter l’effet de loupe en été. Le polycarbonate s’avère moins coûteux que le verre, mais il est plus vulnérable aux taches et sa matière plastique transforme le vitrage en caisse de résonance lors de fortes pluies. 

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© Steve Montpetit

La structure

Concernant l’ossature, le bois offre la meilleure performance isolante thermique et acoustique. Traditionnel, il est idéal pour une véranda transformée en pièce à vivre. Une structure en aluminium permet quant à elle de répondre à toutes les demandes architecturales et leur confère un aspect moderne. Les vérandas en acier ont un rendu esthétique unique et classique, mais elles sont plus onéreuses car elles dépendent du savoir-faire unique d’un artisan. Cela reste néanmoins l’idéal pour donner un style atelier ancien à sa véranda. Le PVC est l’option la moins coûteuse, mais il est réservé aux petites structures. Pour le toit, il est possible de se tourner vers des systèmes de couvertures translucides laissant filtrer la lumière tout en protégeant d’une trop forte luminosité en été. Une alternative aux panneaux composites plus opaques.


Béton brut, matérialité sensuelle

Lorsqu’il hérite en 2013 de la demeure familiale située dans le quartier Patte d’Oie à Toulouse, Philippe a pour projet d’en faire une maison plus contemporaine tout en conservant l’âme des lieux. 

Désireux de faire rénover la bâtisse familiale construite au XIXe siècle, le propriétaire pense d’abord à lui adjoindre une surélévation contemporaine. Son souhait est alors de s’inscrire dans l’histoire du quartier, sans bousculer l’architecture des lieux. La rencontre avec Patrice Cagnasso, de l’agence architecte AR-QUO fait évoluer la réflexion vers un nouveau départ : l’ancienne demeure est finalement démolie, pour laisser la place à un « bunker protecteur », où l’on peut vivre caché. Résultat ? La modernité fait corps avec le patrimoine environnant. 

© Prisedevue by Philippe Rol

Pour vivre heureux, vivons cachés !

Philippe, le propriétaire, et Patrice, l’architecte, partagent cette vision d’une maison hors d’atteinte, où l’intimité doit être préservée des vis-à-vis. Aussi, lorsque les deux hommes se mettent d’accord sur la nécessité de démolir pour reconstruire sur de nouvelles bases, les plans convergent rapidement vers une maison contemporaine, intimiste et lumineuse. Pas de regrets, l’ancienne demeure n’aurait pas supporté le poids d’une surélévation. La créativité se trouve libérée par cette idée de démolition, mais l’objectif de préservation du passé reste actuel.

© Prisedevue by Philippe Rol

Écrin protecteur et sensuel

« Cette maison est conçue comme une boîte rectangulaire semi-ouverte. Les ouvertures, ce sont les patios situés à l’étage. Ils offrent la clarté du jour sans le tumulte extérieur. On se trouve ici dans un écrin protégé. Le béton brut, que l’on pourrait associer à la froideur, est en réalité très sensuel. Il suffit de le toucher pour s’en apercevoir. »

– Patrice Cagnasso

Une « rue intérieure » comme une galerie

Soucieuse de préserver l’âme des lieux dans la nouvelle maison, l’agence d’architecture conserve le couloir qui va de l’entrée au jardin. Cet axe se présente, dès lors, comme la colonne vertébrale du projet, une inspiration pour l’ensemble, un héritage. Aussi, lorsque le visiteur franchit la porte d’entrée, il s’inscrit d’emblée dans cette « rue intérieure qui est comme une galerie d’art », pour le dire avec les mots de Patrice Cagnasso. Dans ce corridor, l’escalier en acier brut et son garde-corps en fer à béton, est la première œuvre que croise le regard. Le bassin d’eau en enfilade vient prolonger la perspective jusque dans le jardin. 

© Prisedevue by Philippe Rol

Art et artisanat

Le propriétaire a mis en scène les éléments décoratifs qu’il possédait lorsqu’il vivait à Paris. Dans le salon, les murs sont ornés du miroir bombé Cosmos par Hervé Van der Straeten – en laiton martelé et bronze patiné – ou encore d’un tableau du peintre Gérard Omez. Sous l’escalier, un cliché du marin-photographe Philip Plisson, représente un cordage sur l’Île de Sein. La table basse en résine avec inclusion d’un morceau de tronc d’arbre, fait office de présentoir pour une sculpture en feuille d’argent. En haut des escaliers se dresse un « esprit fantôme », une statue de bois longiligne, typique de l’art aborigène australien. Le living Divani par Piero Lissoni, les chaises Vitra ainsi que la table Extenso ont quant à eux été achetés à l’arrivée des occupants dans les lieux.  

© Prisedevue by Philippe Rol

Chambre fermée, chambre ouverte

À l’étage, les chambres proches du couloir profitent de la présence d’une fenêtre donnant sur la « rue intérieure ». Aussi, les occupants de ses pièces, se trouvent dans une chambre fermée, qui est en même temps ouverte sur le reste de la maison. Et toujours à l’abri des regards. Cette annihilation des limites entre « dedans » et « dehors », est renforcée par la possibilité, dans chaque chambre, de sortir dans un patio. On peut y contempler le ciel, sans contact aucun avec l’extérieur. Dans la chambre principale, le fauteuil rouge Jean Nouvel joue les contrastes avec le gris béton. La literie a été sélectionnée chez Trentotto.

© Prisedevue by Philippe Rol
© Prisedevue by Philippe Rol

La lumière compose un « tableau vivant »

« La verrière au plafond, installée tout au long de la rue intérieure en béton, laisse entrer une lumière zénithale, qui offre un jeu mouvant d’ombre et de lumière. C’est un tableau vivant à chaque instant de la journée, qui évolue inlassablement selon la course du soleil », souligne Patrice Cagnasso.

© Prisedevue by Philippe Rol

Salle d’eau et dressing

Dans les trois salles d’eau, l’installation de velux poursuit le jeu de l’éclairage zénithal, comme dans un musée. L’ensemble des équipements de douche et lavabo a été choisi chez Maison Gomez Salle de Bains : faïence, vasques, plans de travail… Pour la robinetterie notamment, le choix s’est porté sur la marque Sanycces. Côté dressing, les portes sont revêtues d’un verre fumé, les poignées sont en cuir naturel. Dans cette zone, les murs noir mat invitent à se recentrer sur soi, pour mieux s’observer et se vêtir. 

© Prisedevue by Philippe Rol

Le jardin, entre modernité et patrimoine

La maison neuve de 150 m² s’inscrit dans un jardin coupé du monde et du bruit de la ville par un mur. Derrière cette clôture de béton, la vue sur l’église du Sacré Cœur livre une mise en valeur réciproque de la modernité et du patrimoine. « Il faut savoir que la maison est située en secteur ABF. Les architectes des bâtiments de France ont saisi l’esprit du projet, qui est avant tout de se fondre dans son environnement pour laisser rayonner le patrimoine », précise l’architecte du projet. Au fond de la parcelle, une chicane est créée au niveau du mur pour préserver l’espace boisé classé situé côté rue. La fontaine ancienne, repeinte dans un bleu Klein, se dresse près du bassin d’eau, comme un témoignage du passé. 

© Prisedevue by Philippe Rol

AR-QUO tient également à remercier les artisans, entreprises et marques : Alliance Energies Concept, 2B Design, Cemex Bétons et Granulats, Dotti Design, Ortalici, Technal, Miroiterie Menuiserie Sintes.


Le château de Roquefoulet

À seulement trente minutes de Toulouse, le château de Roquefoulet, bordé d’arbres multi-centenaires, nous ouvre ses grilles. Une visite enchanteresse et hors du temps.

chateau de roquefoulet facade jardin arboré pelouse briques rose éclairage
@ Marielsa Niels

Lorsque Christian Duret fait l’acquisition en 2015 du château de Roquefoulet, il y entreprend une vaste rénovation, qui prendra fin en 2019. Dans cette demeure de style néo-palladien, bâtie en 1818, il fait le choix audacieux et payant d’imprimer, dans l’ameublement et dans la décoration, son goût pour la modernité. Cela se fait dans le respect de l’architecture originelle : moulures, peintures, pièces classées… Résultat ? Sobriété et élégance sont le fil conducteur dans chaque pièce de ce bien historique, qui rayonne à nouveau, sans perdre son âme ni son cachet d’antan. 

Événements, chambres d’hôtes

Qu’il soit question de se déconnecter en couple du tumulte urbain, d’organiser un cours de cuisine, un séminaire professionnel, un mariage ou tout autre événement privé, le château peut être loué avec ou sans prestations hôtelières. Une partie du personnel reste toutefois présente afin d’assurer le confort des hôtes. Si la salle plénière permet l’organisation d’événements d’ampleur, le château est également propice à des séminaires réceptifs plus intimistes : à partir de dix convives. L’occasion de vivre une vie de châtelain dans un écrin de verdure à seulement 30 minutes de Toulouse, 40 minutes environ des aéroports de Blagnac et de Carcassonne. Le parking paysager attenant comprend près de 80 places. 

grande table ovale avec luminaire led bois chateau de roquefoulet
@ Chateau de Roquefoulet

À la lisière du hameau de Roquefoulet 

Bâti en 1818 pour le marquis de Champreux d’Altenbourg, à la lisière du hameau de Roquefoulet, le château est considéré comme l’un des derniers exemples, en Lauragais, de « châteaux du froment ». Ce sont ces bâtisses, construites par de riches propriétaires terriens grâce à la culture du blé. À l’époque, le hameau de Roquefoulet comprenait plus de 20 fermes, qui cultivaient près de 400 hectares de champs. Louis Delor de Masbou, architecte du château, est connu pour avoir dessiné le dôme de la Grave à Toulouse ou encore le château de Pellepoix, situé à Beaumont-sur-Lèze. La villa en briques se présente comme une résidence d’été, sobre et traversante, entourée d’un vaste jardin à l’anglaise. Sa façade arrière est parée d’un élégant avant-corps en rotonde. 

parc du chateau de roquefoulet marre avec sapin arbre cèdre
@ Chateau de Roquefoulet

Monument historique depuis 2001

Le château de Roquefoulet est inscrit, depuis le 23 août 2001, sur la liste des Monuments Historiques. Cette protection concerne l’ensemble de ses façades et toitures, la décoration intérieure, de même que le parc dans lequel on retrouve un cèdre de 500 ans, et plusieurs tilleuls bicentenaires. Le propriétaire des lieux a fait appel à des artisans locaux, pour restaurer les marqueteries et les boiseries néo-classiques de la demeure. C’est, par exemple, l’Atelier d’Antan qui a créé les peintures néo-pompéiennes des plafonds, dans l’esprit des décors initiaux. Les parquets d’origine, restaurés par Parlons Pierre, se composent de plusieurs essences de bois nobles : ébène, chêne massif, orme et noyer. 

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@ Laura Puech

Le hall et l’escalier à double révolution 

Avant de découvrir les 1 500 m² du château de Roquefoulet, le visiteur pénètre, en premier lieu, dans le hall de réception. D’une superficie de 130 m², il permet d’accueillir plus de 80 personnes. L’escalier en bois, à double révolution, est monumental. On accède, grâce à lui, au premier étage du château, comprenant quatre chambres : la chambre verte, la chambre à alcôves, la chambre jaune ainsi que la chambre bleue. Pour moderniser cet escalier sans le dénaturer, le propriétaire a l’idée de faire orner le départ des rampes d’appui, d’une boule de verre avec inclusion de paillettes d’or. Dans le vestibule comme à l’étage, les bancs d’origine, en noyer cintré, ont simplement fait l’objet d’une rénovation de leur assise.

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@ Chateau de Roquefoulet
chambre chateau or gris et blanc suspension led king size cheminée et miroir
@ Marielsa Niels

Le défi architectural du deuxième étage 

« Le deuxième étage du château était un grenier lorsque j’ai acquis le château. J’ai fait appel à Matthieu Mendez, pour relever le défi architectural de création d’un espace sous-pente qui soit lumineux. La mise en place d’une lumière indirecte rend l’éclairage très naturel, avec toujours, la vue sur le parc. »

Christian Duret, propriétaire du château de Roquefoulet

Salles de travail et de réception

Ce ne sont pas moins de cinq salles de travail entièrement équipées, d’une capacité d’accueil allant de 20 à 45 personnes, qui sont mises à la disposition des clients du château. Le salon ovale Camélia, qui fait office de salle à manger, retient l’attention du fait de ses fresques murales raffinées. Bien que disposés en enfilade, les salons possèdent un accès individuel qui garantit une grande tranquillité. En contrebas du parc classé de quatre hectares, la salle de réception offre une capacité d’accueil de 500 personnes. Une terrasse décorée de fontaines antiques et de luminaires contemporains ainsi qu’une salle de bar viennent compléter l’offre de services dédiés aux séminaires et événements professionnels. 

Exceptionnelle chambre à alcôves

Parmi les décors classés au titre de Monuments Historiques, la chambre à double dispositif d’alcôves se présente comme un lieu d’une grande rareté. Elle a été aménagée pour que les hôtes retrouvent, dans chaque alcôve, le confort moderne nécessaire à un séjour agréable. L’une des alcôves est un cabinet de toilette, la deuxième renferme une baignoire, la troisième se présente comme un dressing, et la dernière est une porte dérobée d’entrée dans la chambre. La sobriété du mobilier laisse aux quatre alcôves, parfaitement rénovées, la possibilité de rayonner. 

La petite histoire de la chambre bleue 

C’est dans la chambre bleue, située au premier étage du château, que vivait seule l’ancienne propriétaire des lieux. Particularité de cette chambre à coucher : sa salle d’eau. Elle est équipée d’une douche à l’italienne, magistrale, du fait de sa dimension et aussi en raison de la mosaïque de verre Bisazza, qui fait office de revêtement. Trois mois de pose ont été nécessaires pour composer, carreaux après carreaux, le visage d’inspiration antique qui orne la paroi. Dans cette chambre comme dans toutes les autres, la tête de lit est magnifiée par une gravure sur verre reproduisant les volutes du château. 

salle de bain chateau noir et blanche robinet miroir mosaique oeuvre d'art statue
@ Marielsa Niels

Un cocon dédié à la mariée

Quelle mariée n’a jamais rêvé d’un lieu calme et rassurant pour se préparer à apparaître en public ? Au château de Roquefoulet, c’est un souhait exaucé. Une délicate et rare attention qui ne manque pas de séduire les futurs époux. La salle de la mariée se présente comme un cocon discret, niché dans un recoin du château. Elle est dotée d’un vaste meuble coiffeuse et d’une douche au décor bucolique et dispose d’une fenêtre sur les extérieurs. La pièce peut aisément accueillir tous les prestataires en charge de la mise en beauté de la mariée : maquilleur, coiffeur, … En 2023, ce sont plus de dix mariages qui prendront le château de Roquefoulet pour cadre romantique et enchanteur.

hamman sous sol bleu mosaique foncé douche spots lumière tamisée chateau
@ Laura Puech

Le spa et la cave à vin 

La terre battue, autrefois présente au sous-sol du château, a cédé la place à un carrelage mosaïque, réalisé par Pascal Vénéré à partir de briques anciennes en terre cuite. Le tunnel étoilé guide les hôtes vers la cave à vin et le spa. Ce dernier comprend : une salle de soin et de massage ainsi qu’un hammam d’une capacité de dix personnes, décoré suivant les traditions ancestrales marocaines. Quant à la cave à vin, sa création a nécessité pas moins de six mois de travaux. Désormais, des dégustations et des cours d’œnologie ont lieu sous cette vaste voûte en briques foraines, qui semble avoir toujours existé.

cave et vins dégustation oenologie grande table en bois massif suspensions briques voute
@ Chateau de Roquefoulet

Château de Roquefoulet – Hameau de Roquefoulet  – 31560 Montgeard – 05 34 65 40 12 – Site web : www.chateau-de-roquefoulet.com – Ig : @chateauroquefoulet – Fb : chateauDeRoquefoulet


Maloédesign, designer d’intérieur

Créatrice de l’agence Maloédesign, Emmanuelle Milhaud nous reçoit dans sa maison showroom, qui exemplifie sa vision du design d’intérieur et de la décoration.

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© David Nakache

« Sans ergonomie et sans rangement, il n’y a pas de design. Sans histoire, il n’y a pas de décor ». Tel est le credo d’Emmanuelle Milhaud, qui nous explique avec simplicité et passion, sa vision du métier de designer d’intérieur. Sa villa, située sur les coteaux à l’entrée de Toulouse, démontre indiscutablement son habileté à mettre en valeur un lieu de vie.

Pourquoi avoir fait de votre maison un showroom ?

C’est en aménageant ma maison que je me suis révélée en tant que designer d’intérieur. Mon lieu de vie est un laboratoire dans lequel je mène des expériences : il constitue la genèse de ma démarche créative et de ma réflexion concernant l’espace à vivre. Cette demeure reflète donc pleinement ma personnalité et exprime ainsi la manière dont je travaille avec mes clients : apprendre à les connaître pour comprendre leur histoire.

Votre parcours vers le design d’intérieur ?

J’ai suivi un cursus BAC+6 en Marketing audit interne et contrôle de gestion, dans une école de commerce. Mais je savais déjà que je serais entrepreneuse. Dès 2005, j’ai co-fondé une marque de design avec Loetitia Boëch : Maloédesign pour enfants. Au fil des rencontres avec mes clients, j’en suis venue à aménager des maisons entières, des locaux professionnels, des boutiques et à collaborer avec des architectes.

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© David Nakache

Votre conception de l’aménagement ?

L’ergonomie et l’esthétique sont pour moi sur une même échelle de valeurs : sans rangement, il n’y a pas de design possible. Il faut également prendre soin d’avoir un fil directeur sobre dans chaque pièce en matière de colorimétrie : du gris, du beige… Je sélectionne souvent les teintes de peinture en m’inspirant d’échantillons de textile. C’est la rencontre avec Anne Marie Beretta, considérée comme  « l’architecte du vêtement », qui me guide en ce sens. 

La marque de fabrique Maloédesign ?

J’aime associer l’esthétique du design contemporain à des pièces d’artisanat d’excellence pour affirmer le caractère d’un lieu. Je détourne des objets de leur fonction première pour les positionner à des endroits inattendus et ainsi créer la surprise. Je donne aussi une seconde vie aux objets que je trouve dans les greniers de mes clients. L’objectif ? Raconter une histoire authentique dans nos intérieurs. 

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© David Nakache

Vos sources d’inspiration ?

Je me sens pleinement en accord avec la citation de Charlotte Perriand affirmant : « Pour moi, le sujet c’est l’homme, ce n’est pas l’objet. » Ce sont mes clients qui créent l’inspiration. Aussi, je leur demande toujours de me dire qui ils sont. Cette étape me permet de créer un décor qui leur ressemble. Je traduis leur histoire en couleurs, en matières et en mobilier. J’interprète leurs mots et je les mets en scène. Le tout avec une grande rigueur et le sens du détail.

Pourquoi une Fiat 500 dans votre salon ?

Cette voiture, c’est avant un objet qui, pour moi, évoque la famille. Mon grand-oncle, qui vivait en Espagne, conduisait une Fiat 500. J’ai détourné l’automobile de sa fonction pour en faire une cabane pour mes deux enfants. Cette idée, c’est en quelque sorte la preuve qu’un objet peut avoir plusieurs vies, et que, sans histoire, il n’y a pas de décor ! 

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© David Nakache

Des projets à venir ?

Je travaille sur un projet d’aménagement d’une belle villa dessinée par le cabinet d’architecture toulousain Atelier Scénario, dont le projet Vallée avait été mis en lumière dans votre magazine. La propriétaire, qui est orthodontiste, m’a également choisie pour aménager et décorer les salles d’attente de son cabinet. Je les ai conçues comme des lieux de vie et non pas « d’attente ». J’ai avant tout pensé au bien-être des patients, en imaginant une ambiance cocooning.

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© David Nakache

Contacter Maloédesign 

Visite de la maison showroom sur rendez-vous – Impasse Destarac, 31400 Toulouse – 05 61 25 53 05 – contact@maloedesign.com – Ig : @maloedesign – Site web : www.maloedesign.com


Raphaël Navot élu Designer de l’année de Maison&Objet

Lors de chacune de ses éditions, Maison&Objet met en lumière le travail d’un designer dont le talent est reconnu sur la scène du design et de la décoration. Dans le cadre de l’édition de janvier 2023, le prix du Designer de l’année a été remis à Raphaël Navot.

Raphaël Navot
© Cerruti Draime

Cet architecte d’intérieur, installé à Paris, a dévoilé une l’Apothem Lounge à l’occasion du dernier salon. Une installation immersive pensée pour inonder les visiteurs de lumière et de texture. Le designer a pour cela collaboré avec Flos Bespoke afin de concevoir des structures lumineuses et poétiques. Formé en Design Conceptuel à la Design Academy d’Eindhoven, Raphaël Navot a notamment travaillé avec David Lynch sur le projet du mystérieux club parisien Silencio en 2011, collaboré à la production d’une ligne de parquet End Grain pour Oscar Ono en 2016, contribué à l’aménagement intérieur de l’Hôtel National des Arts et Métiers en 2017, et créé une ligne de mobilier pour Roche Bobois en 2018.

Maison&Objet www.maison-objet.com


Le verre et ses mille facettes

Matières

Entre élégance et transparence, le verre ne passe pas inaperçu. Matériau incontournable cette année, nous vous dévoilons tous ses secrets.

Au fil du temps, ce matériau intemporel s’est perfectionné grâce à des révolutions techniques comme le float, qui permet d’obtenir un verre lisse sans aucune déformation, et la mise au point de nouvelles finitions décoratives et innovantes. Plus que jamais pratique et esthétique, le verre s’est mis à rythmer l’espace de notre habitat tout en lui apportant plus de légèreté. Il avait déjà su séduire de grands architectes visionnaires tels que Le Corbusier et Frank Lloyd Wright qui avaient à cœur de laisser entrer la lumière dans nos intérieurs.

Un matériau aux multiples atouts

Le retour vers des matériaux naturels explique en partie pourquoi le verre est tant plébiscité. Neutre en composé organique volatil et recyclable à l’infini, il s’avère aussi particulièrement hygiénique et résistant aux produits d’entretien. Le verre se prête également à toutes les folies créatives des architectes et des designers, se déclinant dans des formes, finitions et coloris des plus simples aux plus extravagants. Intemporel, il trouve sa place dans tous les styles de décoration. Transparent ou opaque, il sait s’adapter à toutes les situations.

rond en verre dépot aliment oeufs poisson matière pure
normann copenhagen

Le doux parfum des Seventies

La tendance Seventies, qui imprègne l’univers déco cette année, n’est pas non plus étrangère à la consécration du verre. Un matériau souvent utilisé dans les années 70, et ce, de différentes manières. Le verre strié, qui s’impose à nouveau aujourd’hui, est l’un des marqueurs phares de cette période empreinte de nostalgie. Et que dire des suspensions en opalines qui apportent une touche résolument rétro à la déco ? Le verre se pare aussi de couleurs chaudes telles que le marron ou l’orange, et se réinvente dans des formes un peu folles, voire psychédéliques. L’anticonformisme des Seventies à son paroxysme !

style seventies années 70 parquet massif bois brut meuble bas rouille avec porte en verre strié et tableau contemporains
© Nooma

Jeu de finitions et de textures

Si le verre strié, ou nervuré, est la star incontestable de 2023, ce matériau peut présenter un large éventail de finitions. Le verre soufflé se retrouve notamment dans la déco au travers d’objets aux formes douces et arrondies, le verre givré apparaît par petites touches sur du verre translucide pour jouer le contraste. Le verre dépoli permet quant à lui de préserver l’intimité tout en laissant passer la luminosité, et le verre laqué est idéal en crédence ou pour le plan de travail de la cuisine.

assortiment de verres et d'assiettes en verre cuisine motifs et sous verres
normann copenhagen

Le verre prend des couleurs

Le verre se pare également de multiples coloris pour répondre à toutes vos envies. Plusieurs procédés s’offrent à vous en fonction de l’effet souhaité. Tout d’abord le verre teinté dans la masse en toute simplicité, le verre coloré laqué qui affiche un élégant effet brillant, et le verre Vanceva qui est un verre feuilleté et transparent au milieu duquel s’est glissé un intercalaire en PVB coloré. Le verre se mue également en un support artistique, affichant des motifs imprimés dans la masse. Parmi les innovations, le verre breveté Tex Glass qui est un vitrage feuilleté intégrant du tissu, l’impression digitale sur verre, ou encore les vitrages translucides structurés en relief de la collection Décorglass.

Des objets empreints de poésie

Le verre investit également la déco par petites touches. On le retrouve ainsi dans chaque pièce de la maison. Il s’invite notamment dans la cuisine avec des bocaux aussi utiles que décoratifs, dans la salle à manger avec de délicats verres striés ou déclinés dans différents coloris, dans le salon au travers d’un luminaire semblable à une œuvre d’art, ou de vases aux formes tubulaires ou de bulles juste soufflées. Dans la chambre, on crée une atmosphère intimiste avec des bougeoirs en verre travaillé, ou d’élégants photophores. Dans la salle de bains, les miroirs habillent l’espace avec subtilité, de même que dans l’entrée ou de majestueuses dame-jeanne sont ornées de fleurs séchées.

bord de fenetre avec vase en verre carré bleu forme bords arrondis fleurs séchées chardons
© Louise Roe

Le mobilier mise sur la transparence

Certaines pièces de notre mobilier semblent également s’être laissé tenter par ce matériau bien moins fragile qu’il n’y paraît. La tendance est aux buffets bas aux portes en verre strié et coulissantes. Les tables d’appoint, tout en transparence, investissent également nos pièces à vivre. Elles permettent notamment d’alléger visuellement un espace exigu. Les armoires vitrines se retrouvent quant à elles dans la cuisine, où elles nous laissent entrevoir la jolie vaisselle. Entre jeux de transparence, de couleurs et de textures, le mobilier se dévoile sous une autre facette.

table basse en verre strié plaque tasse de thé et petit gateau dans coupelle de verre et plante
© Hay

Rythmer les espaces

Si le verre est autant apprécié, c’est qu’il laisse la lumière filtrer, mais pas forcément les regards indiscrets. Il est ainsi idéal pour cloisonner ou rythmer l’espace sans le dénaturer. Verrières, cloisons vitrées et portes translucides connaissent ainsi un grand succès. Il faut toutefois veiller à sa résistance et opter pour du verre trempé, plus solide, ou pour du verre feuilleté qui évite la dispersion de bris de verre. Dans une suite parentale ou une salle de bains, vous pouvez aussi opter pour un verre opacifiant capable de passer d’une teinte translucide à une transparence totale grâce à un simple interrupteur.

banquette plaid coussin en bois avec grande verrière en verre et bois blanc plantes
© Bloomingville

Du verre sur nos murs

Le verre se fait aussi décoratif lorsqu’il est utilisé comme un revêtement mural. Verre miroir, verre teinté et verre à motifs apportent beaucoup de légèreté et de finesse à nos intérieurs. Il est généralement posé comme du carrelage à l’aide d’une colle silicone neutre. Autour d’une fenêtre, les panneaux de verre miroir ornementés donnent une sensation d’extérieur. Dans la salle de bains, les plaques murales en verre sont du plus bel effet. Dans le salon, habillez un mur d’une mosaïque de carreaux de verre teintés pour créer la surprise.

couloir clair couleurs blanc et bois avec plante, cloison murale en verre opaque qui laisse passer lumière avec motif en bois ethnique
© Leroy Merlin

ZOOM : Avec quelles matières associer le verre ?

Le verre se marie avec toutes les matières, même s’il est davantage sublimé aux côtés de matériaux bruts et naturels

. La pierre : pour confronter la fragilité du verre à la robustesse de la pierre. 

. Le métal : pour un aspect industriel ou atelier.

. Le bois : pour marier l’élégance intemporelle de ces deux matériaux.

. La laine : pour le contraste entre une table basse en verre et un épais tapis en laine bouclée.

. Le béton : pour un résultat résolument contemporain.

. Le végétal : pour sublimer le verre avec un joli bouquet.