Une longère aux allures de château

Désireux de gagner en tranquillité, Anna et sa famille ont quitté le centre de leur village pour emménager dans la maison de leur rêve. Une longère de 400 m², aux allures de château.  

À la fin de l’année 2020, le couple se porte acquéreur d’une bâtisse datant du XVIᵉ siècle, dont les douves témoignent encore d’un passé prestigieux. Il s’agit en effet de l’ancien domaine que le Roi possédait sur cette commune située au sud-ouest de Toulouse. Les propriétaires conservent l’enveloppe, la cheminée et les voûtes de la demeure, et rénovent tout le reste. Camille Carrelage Toulouse Muret, magasin de carrelage pour les projets de rénovation et de décoration, nous fait découvrir cette maison enchanteresse.

Une histoire prestigieuse

Un long chemin de gravier, un portail de fer forgé, et nous voilà dans le domaine. L’extension en ossature bois – et ses portes en bois brûlé – pourraient presque nous faire oublier le passé du lieu, tant ils lui apportent de la modernité. De même que les menuiseries aluminium gris anthracite 7016. « Autrefois, les deux bâtiments qui cohabitent sur la parcelle se rejoignaient, formant un “U”. Ils étaient, et sont toujours, encerclés de douves. Il y avait également un pont-levis », précise la propriétaire. Il faut dire que la demeure se trouve sur le territoire d’une commune rurale au patrimoine architectural riche, autrefois située sur la voie romaine reliant Toulouse à Saint-Bertrand-de-Comminges.

Une chapelle dans le salon

« De la documentation datant du XVIIᵉ siècle, consultée par les acquéreurs via une association du village, atteste de la présence d’une chapelle dans le salon de la longère, où la messe aurait été célébrée. Le lieu n’étant pas aux normes en vigueur à l’époque, les célébrations religieuses y auraient été interdites par l’évêque de Muret », raconte la propriétaire.

Sept mois de travaux 

C’est en s’adonnant au footing dans les environs qu’Anna et son mari repèrent, en juin 2020, la bâtisse. La future propriétaire ressent déjà qu’il s’agit de la maison idéale pour leur vie de famille. La première visite des lieux confirme le coup de cœur. Les propriétaires précédents avaient œuvré, durant près de 15 ans, à réhabiliter le lieu. Malgré cela, cette ancienne cave coopérative de vinification réclame 7 mois de travaux pour prendre son apparence actuelle. Le couple, à la tête de l’entreprise Midi Charpente Bois à Cugnaux, participe grandement à l’avancement du chantier. Mickaël, à la tête de la société et maître d’œuvre, assure toute la partie technique, le suivi de chantier et consacre de nombreux week-ends aux travaux

Carte blanche pour l’architecte

Avant de se lancer dans les travaux, le couple de propriétaires fait appel à Goulven Omnès, de l’agence d’ARchitecture AARGO. Après avoir réalisé un état des lieux de l’existant, le professionnel, qui a carte blanche, propose un premier projet, qui est d’emblée retenu. Le couple apprécie notamment le fait de pouvoir rénover tout en conservant l’âme des lieux. Dans l’entrée, par exemple, l’escalier vieillissant est reconstruit à l’identique. La première marche, d’origine, est conservée. Dans cette habitation, qui se veut épurée et chaleureuse, un fil rouge se dessine dans chaque pièce : l’utilisation de couleurs sobres et de matériaux bruts (bois, métal, pierre…).   

Zoom sur la déco

En matière de décoration, la famille mise sur les objets anciens, à l’image du fauteuil retapissé, situé dans l’entrée, et du gigantesque miroir doré, chiné dans un vide-maison. 

Le couple a l’idée d’upcycler les poutres de chêne qui soutenaient l’ancien plancher. Une fois poncées, elles constituent un meuble TV unique. 

« Ma mère a révisé son baccalauréat sur le petit meuble de bois placé dans notre salle à manger ! », nous explique aussi la propriétaire. 

Les canapés du salon ainsi que la table basse sont signés AM.PM. La table en verre de la salle à manger vient de chez Cerezo. Les vases situés dans la cuisine, de chez Trentotto.

La cuisine a été réalisée sur mesure par l’entreprise Campos-Cubilié à Muret, en collaboration avec Intérieur Design pour les caissons. Pour le mobilier de jardin, la famille a choisi Alinea.

Concernant les salles d’eau, le couple s’en est entièrement remis à Camille Carrelage Toulouse Muret. « La salle de bains de la suite parentale est ma pièce préférée », avoue d’ailleurs la propriétaire.

Une piscine comme un miroir

Élément central du projet de rénovation, la piscine est pensée par l’architecte pour border toute la maison : elle mesure donc 25 mètres de long. Sur la façade principale de la longère, de larges baies vitrées sont installées sur 25 mètres, ouvrant pleinement la pièce de vie ainsi que la chambre parentale sur la terrasse. « Notre maison se présente aujourd’hui comme un écrin de nature, toutes les pièces sont tournées vers l’extérieur. Les reflets du soleil confèrent à la piscine un bel effet miroir créant un jeu d’ombres jusque sur le plan de travail de la cuisine », souligne la propriétaire. Prochaine étape pour le couple : prendre les conseils d’un architecte paysagiste pour peaufiner la décoration du jardin.

Une forêt classée zone verte

Dans le jardin peuplé de chênes, le couple a installé une cabane provisoire pour les enfants. « On va leur en faire construire une nouvelle, en ossature bois, car ils ont bien grandi depuis notre emménagement ». Derrière les douves, une dense forêt, classée en zone verte, encadre la parcelle. « Il n’est pas rare que l’on voit passer des chevreuils dans cet espace boisé, et même dans le parc ». Du fond de la parcelle, le projet architectural prend sa pleine consistance : la piscine longiligne souligne avec beaucoup d’élégance la silhouette modernisée de cette ancestrale demeure.


Autour de l’escalier

Matières

L’escalier dispose d’atouts esthétiques et pratiques insoupçonnés, qui ne demandent qu’à être révélés…

Droit, hélicoïdal, escamotable, composé de deux ou trois volées… S’il est incontournable pour accéder à l’étage, un escalier peut parfois s’avérer encombrant. Un peu daté, il arrive aussi qu’il vienne rompre l’harmonie d’une pièce. Il est cependant tout à fait possible de le sublimer et de l’optimiser.

Les escaliers qui font la tendance

Le mix de matières fait partie des grandes tendances de l’année. Le must ? Une structure métallique aérienne et des marches en bois massif. Le métal, qui s’inscrit dans un décor industriel, est adouci par la chaleur du bois. L’équilibre parfait pour vos escaliers ! Toujours dans une volonté de légèreté, les escaliers suspendus, ou flottants, sont eux aussi particulièrement plébiscités. Ils se distinguent par des marches ancrées dans le mur. En réalité, elles reposent sur une structure métallique. L’effet visuel n’en reste pas moins bluffant. Dans le même esprit, on retrouve l’escalier sur limon central et ses lignes architecturales. Le limon central s’apparente à une colonne vertébrale sur laquelle les marches viennent se greffer tout en légèreté. Un modèle minimaliste et gain de place. De plus en plus d’escaliers adoptent aussi le claustra en bois ou en métal, directement fixé aux marches. Là encore, il s’agit de modèles aériens et design permettant de ne rien perdre en luminosité. 

escalier fer forgé et bois chaleureux industriel
© Leroy Merlin

Choisir un garde-corps sécuritaire et design

Le claustra sert par ailleurs de garde-corps, élément indispensable pour assurer votre sécurité. Les escaliers suspendus peuvent également opter pour des protections entièrement vitrées, ou bien pour des câbles en inox tendus à la verticale. Au-delà de l’aspect sécuritaire, une rambarde contribue à l’esthétique générale lorsqu’elle est en harmonie avec l’escalier. Il est toutefois important de distinguer un garde-corps, aussi appelé rambarde ou balustrade et qui protège d’un risque de chute en dehors de l’escalier, d’une main-courante qui a pour objectif de faciliter la montée et la descente en évitant la perte d’équilibre. Une rambarde se trouve toujours du ou des côtés vides de l’escalier, alors qu’une main-courante es fixée contre le mur. Il faut ensuite se décider entre une pose à la française, avec un garde-corps qui repose sur les marches pour plus de simplicité et de sécurité, et une pose à l’anglaise avec une rambarde fixée à l’extérieur des marches pour une plus grande sensation d’espace.

escalier en bois inspiration marches d'escalier ethnique
©Maisons du monde

Sublimer un vieil escalier

Avant de moderniser un escalier, il faut identifier les éléments surannés. S’agit-il des marches ? De la rambarde ? De la forme de l’escalier ou de la décoration murale ? Peut-être est-ce simplement un manque d’harmonie entre ces différents éléments ? Un escalier ancien peut avoir beaucoup de charme et être remis au goût du jour grâce à quelques astuces toutes simples : opter pour une rambarde aérienne, apposer un papier peint dans la montée d’escalier, le sublimer avec des suspensions design et contemporaines, ou encore repeindre le mur ou les contre-marches dans une teinte en harmonie avec la décoration de votre maison : un bleu nuit intense, du gris anthracite, un joli terracotta, un vert sauge frais et apaisant, ou du blanc ! 

escalier en fer tendance style industriel brut fer forgé
© Mercadier

Une décoration bien pensée

Si vous souhaitez simplement mettre un peu de vie dans votre montée d’escalier, il existe plusieurs possibilités en fonction de l’atmosphère que vous souhaitez créer. Un papier peint tropical ou aux motifs géométriques peut s’avérer redoutablement efficace. Il est aussi possible de suspendre une succession d’étagères, soulignées par des rubans LED savamment dissimulés, sur lesquelles vous viendrez déposer de beaux ouvrages ou des accessoires déco. Si vous avez la main verte, lancez-vous dans une déco végétale avec des pots suspendus ornés de plantes grimpantes. De jolies contremarches en carreaux de ciments, ou de simples stickers de qualité, peuvent aussi contribuer à pimper votre escalier.

escalier en bois végétal plantes verdure grillage intérieur zen
© Leroy Merlin

Illuminer une montée d’escalier

Pour sublimer une montée d’escalier, il est important d’apporter un soin particulier à l’éclairage. Si vous disposez d’une jolie hauteur sous plafond, n’hésitez pas à l’exploiter au travers de larges suspensions lumineuses. Optez pour des modèles sculpturaux qui poseront le décor, et jouez sur différentes hauteurs d’accroche pour créer un ensemble unique et harmonieux. Des tubes LED encastrés dans des coffrages peuvent aussi contribuer à une montée d’escalier théâtralisée. De simples appliques design, fixées au mur tels des objets décoratifs, peuvent aussi très bien faire l’affaire !

ZOOM : Aménager l’espace sous les escaliers

L’espace sous les escaliers mérite lui aussi toute votre attention. Il peut être optimisé de différentes manières afin de répondre à vos besoins.

. Vélo – Les amoureux de la petite reine peuvent y suspendre leur vélo contre le mur, aux côtés d’étagères, de paniers filaires, ou d’un petit meuble de rangement pour y entreposer le casque et les autres accessoires.

. Vestiaire – Dans une entrée, l’espace sous l’escalier peut tout à faire faire office de vestiaire grâce à de simples portemanteaux ou à un dressing sur mesure. Une banquette où s’asseoir pour mettre ses chaussures et des casiers pour les ranger sont aussi une très bonne idée.

rangements sous escalier sur mesure rambarde vitrée garde corps blanc
© Quadro

. Bureau – Si vous avez besoin d’un bureau d’appoint, cet espace est l’emplacement rêvé. Optez pour un bureau suspendu aux marches de l’escalier, ou pour une simple petite console.

. Bibliothèque – Créez une bibliothèque sur mesure qui prendra place sous votre escalier. Cela sera du plus bel effet !

. Bûches – Dans une pièce à vivre équipée d’une cheminée ou d’un poêle, profitez de l’espace sous l’escalier pour y ranger le bois ou les granulés.

. Cabane – Les enfants apprécieront de pouvoir s’évader, jouer ou se reposer dans une cabane aménagée sous les escaliers.

. Vins et cocktails – Un bar sous l’escalier ? Et pourquoi pas… La cave à vin y trouvera naturellement sa place, de même qu’un bar dans lequel vous rangerez vos meilleures bouteilles et vos shakers.

sous escalier bar tendance sur mesure cave à vin salon
© Leroy Merlin

. Cuisine – Dans les petits espaces, le moindre recoin doit être optimisé. Selon la hauteur et la pente de l’escalier, l’espace qui se trouve en dessous peut tout à fait accueillir une petite cuisine. Rien ne vous empêche de lui associer un îlot central.


Trophées de la Déco 2019 : quel succès !

Événement

Lors de cette 2e édition des Trophées de la Déco, plus de 400 invités ont assisté au couronnement des six gagnants, sous l’allée de pins classée du Château de Preissac. Un lieu de prestige qui a accueilli non seulement la cérémonie mais également une table ronde. Son thème : « Agencement et design des espaces commerciaux : comment répondre aux nouvelles attentes des clients ». Un rendez-vous inédit, clôturée par Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de la ville de Toulouse, en charge de l’artisanat et du commerce.

 

Les trophées, réalisés par Gérard Bogo, pour les Trophées de la Déco 2019, ont été remis à :

Sébastien Nuttens d’Atelier S Architectures pour le Trophée de l’Habitat

Atelier M Architectures pour le Trophée Pièce à vivre parrainé par la Ville de Toulouse

Christine Nahmiaz de Duo Creativ pour le Trophée Cuisine

Lionel Kerzerho de Kael Bureau d’études jardins pour le Trophée de l’extérieur

Alice Boubé de Design d’S-pace pour le Trophée Entre pros

Woodstock Paysage pour le Coup de cœur.

 

La garden party qui a clôturé la soirée des Trophées de la Déco a permis à nos invités de découvrir les véhicules d’exception exposés par notre partenaire Audi Sterling Automobile Toulouse. Mais aussi les œuvres de nos cinq artistes exposants : Jean-Luc Beaufils (via la Galerie Sourillan), Eric Valat, Louis, Valérie Tanfin et Bertrand Bascoules.

 

 

Retrouvez sur notre Facebook les photos et vidéos de cette soirée exceptionnelle des Trophées de la Déco.

Photos : ©Rémi Benoit

Bienvenue chez les Cabrel

L’ancienne coopérative de grains transformée en hôtel-restaurant dans les années 90 n’a rien perdu de sa superbe. De l’extérieur, l’immeuble semble ne faire qu’un. En réalité, en 1998, la famille Cabrel a acheté l’épicerie voisine – également maison d’habitation – pour agrandir Le Square. La jolie façade abrite aujourd’hui 12 chambres, deux salles gastronomiques, une salle bistrot, une grande terrasse et une salle de séminaire pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. 

L’identité de la pierre sauvegardée

Début 2018, Aurélie Cabrel, fille de Francis, a repris l’hôtel-restaurant Le Square, aux côtés du chef cuisinier aveyronnais Julien Amat, après une remise aux normes. Le lien entre les deux bâtisses a été préservé et la décoration refaite dans les chambres, la partie restaurant, les terrasses, la salle de petit-déjeuner et de séminaire.

Au départ, Le Square comptait sept chambres, deux salles de restaurants et une réception. Le nombre de chambres a ensuite doublé, avant d’arriver aux 12 chambres que nous connaissons aujourd’hui. Tous les aménagements ont été réalisés par des artisans de la région et les matériaux choisis sont des matériaux nobles, pour mettre en valeur la pierre de Vianne des deux anciennes maisonnées. 

Une ambiance chaleureuse et familiale

Après une fermeture du Square pendant plus de quatre ans, la volonté d’Aurélie Cabrel, était de redonner vie à l’établissement familial. C’est d’ailleurs comme ça que l’on se sent au Square : chez soi, en famille. Dès l’entrée, l’accueil est chaleureux. Le canapé coloré donne envie de s’y arrêter et d’y lire un livre confortablement installé. 

La décoration, c’est Mariette Cabrel, l’épouse de Francis et décoratrice d’intérieur, et leur fille qui en sont à l’origine. Les deux femmes ont notamment sélectionné avec soin tous les tissus des chaises et des fauteuils chez Villa d’Ouest à Boé, la boutique de décoration d’intérieur tenue par Mariette. Dans un style est résolument chic et contemporain. 

Le patio, colonne vertébrale

À quelques pas de la réception, se trouve un charmant patio reliant les espaces de restauration et la terrasse. De grandes fenêtres offrent une vue sur l’intérieur du patio. La couleur rouge des murs fait ressortir l’arbre central. L’atmosphère que dégage l’endroit est totalement dépaysante.

Des espaces de restauration à la française

Côté bistrot, la pierre de l’hôtel-restaurant est totalement mise en valeur par les grandes tablées en bois et les chaises rouges qui habillent la pièce. Aux murs, des photos en noir et blanc intriguent. On y croise entre autres Alain Souchon, Julien Doré, ou encore Vianney et Christophe Maé. Tous sont passés par Le Square pour l’événement musical Les Rencontres d’Astaffort. Une fois encore, la convivialité résonne, jusque dans la décoration. 

Côté restaurant, c’est dans un cocon plus tamisé, charmant et élégant que l’on se retrouve devant un bon petit plat. Les couleurs douces et chaudes font de ce lieu un endroit feutré et apaisant. Des lampes à poser, de-ci, de-là, ajoutent des touches lumineuses à la pièce. Les tables rondes sont entourées de fauteuils cosy en tissu. On reconnaît la signature des marques Ligne Roset et Côté Table.

En cuisine, c’est avec fierté que le chef Julien Amat a repris le flambeau du chef étoilé Michel Latrille. Sa cuisine moderne, créative et généreuse, mais néanmoins classique, s’accorde parfaitement avec l’environnement des deux restaurants. 

Une terrasse coupée du monde

Au-dessus du restaurant se trouve une grande terrasse, qui semble coupée du monde. De grands coussins colorés sont adossés aux murs de pierre. Une fontaine de mosaïques d’Italie transporte le visiteur en bord de Méditerranée. Les tables en pierre de lave et de fabrication artisanale complètent le tableau. 

À chaque chambre son code couleur

C’est au même étage que se trouvent les chambres. Une suite et une chambre de luxe dotée d’une terrasse privative sont souvent occupées par les artistes des Rencontres d’Astaffort. 

De belles moquettes habillent les sols des chambres, ainsi que de somptueux tapis de chez Ligne Roset et Toulemonde Bochart. Le tissu est l’élément central de la décoration. À motifs, avec des lignes, ou tout simplement uni, il apporte un côté chic aux pièces. Cette palette provient des éditeurs Patrick Frey, Designers Guild et Casamance. 

Les chambres sont équipées de salle de bain privatives. Elles se parent de pierre de lave et de mosaïques en pâte de verre Bisazza. Chacune est équipée d’une baignoire thalasso.

Des projets d’agrandissement

« Nous projetons de rajouter une piscine et encore d’autres aménagements », précise Aurélie Cabrel. Bientôt, le jardin derrière Le Square sera investi pour y construire une piscine dans une ambiance fleurie et champêtre. 

 

5 Place de la Craste

47220 Astaffort

Réservation hôtel :

05 53 47 20 20

contact@lesquareasstaffort.fr

lesquareastaffort.fr

 

Crédit photos : Nathalie Dalzovo


Une toulousaine entre astuce et démesure

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Dès l’entrée, le visiteur est marqué par une impression de volume. Qu’il s’agisse du couloir face à lui ou de la pièce de vie qui déroule ses 96 m2 sur sa gauche, les dimensions impressionnent. Sur ce rez-de-chaussée, l’architecte d’intérieur Olivia Dubus a su jouer de la présence de deux murs porteurs pour créer une sorte de noyau central (doté de placards et du local technique côté couloir d’entrée) sur lequel s’adosse la cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger. Un effet de circulation a été créé autour de ce noyau et de la cuisine en incluant des niches aux deux extrémités. L’une fait office de meuble d’entrée pour déposer les clés et quelques objets design tandis que l’autre abrite un bureau pour « travailler sur le pouce ». 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Démesure 

Impossible d’imaginer qu’il y a encore quelques mois la pièce de vie était en réalité constituée de plusieurs petites pièces au plafond bas. Au plus haut, le plafond atteint désormais les 4m60 et deux grandes baies vitrées de presque 6 m de long noient la pièce de lumière. Plutôt que d’installer la poutre maitresse au milieu de la pièce comme l’envisageaient les propriétaires, c’est en décalé, au dessus de la cuisine qu’Olivia Dubus a choisi de la positionner. Une façon majestueuse de découper l’espace sans y toucher. Au sol, un parquet en chêne vernis mat pour plancher chauffant, posé par l’entreprise Jacquet Baptiste, artisan, menuisier et parqueteur situé à Merville.

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Dans la démesure avec ses presque 5 m de long, l’ilot central de la cuisine donne le ton du mélange des matières recherché par l’architecte d’intérieur avec sa structure en métal créée par l’atelier Atmos Fer et son plan de travail en chêne massif. Fondue sous une arcade adossée au mur porteur, la cuisine, conçue par Créations Daniel Simon, joue sur les gris, clair et anthracite et sur un plan de travail foncé en Dekton. L’électroménager se niche dans les colonnes de l’arcade. Le peu qui reste visible se veut discret : acier brossé et couleurs sombres dominent.  

Des niches astucieuses

Face à la cuisine, deux très grandes niches structurent le mur de la pièce à vivre, permettant de suggérer finement les limites de deux espaces : le salon à droite, en carré autour du poêle ; la salle à manger à gauche, positionnée dans le prolongement de la cheminée. En plus d’un intérêt structurel, ces deux niches servent à cacher astucieusement tout ce qui a l’origine était dans le grenier et est devenu apparent en remontant le plafond. Un « deux en un » gagnant. Pour mettre en valeur ce grand espace, le choix s’est porté sur un éclairage à base de spots encastrés ou posés sur la poutre maitresse, complété de luminaires pendus ou posés. 

Porte tiercée

Suite de la visite avec la chambre parentale à laquelle on accède via le couloir d’entrée et une ancienne porte tiercée rénovée par l’entreprise ATM et dont la serrurerie massive a été conservée. Lumineuse, la chambre de 28 m2 donne sur le jardin via une grande baie vitrée. Derrière le mur sur lequel s’appuie le lit, une salle de bain de 17 m2 a été aménagée. Aveugle, elle bénéficie pourtant d’un grand apport en lumière grâce aux deux portes à galandage qui l’encadrent. À l’intérieur, un tryptique incontournable pour les propriétaires : douche, baignoire en ilot et wc. La décoration de la chambre laisse transparaître leur volonté de conserver au maximum ce qui faisait le charme de cette toulousaine. Ici, la porte tiercée, la cheminée et les tommettes au sol. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Un étage à niveaux

L’escalier qui mène au premier étage est lui aussi d’origine. Il fait accéder le visiteur à un palier salle de jeu dominé par un mur aux colombages apparents. Rénovés par l’entreprise Zanoni, ils donnent un charme fou à l’espace. Créé par l’adjonction de plusieurs bâtiments au fil du temps, cet étage joue sur différents niveaux. Il faut par exemple monter trois marches pour accéder à une première chambre destinée aux invités, ou, a contrario, en descendre une pour entrer dans la première chambre d’enfant. Au total, ce sont trois chambres, toutes dotées de leur salle d’eau privative, ainsi qu’un wc séparé, qui occupent l’étage. L’une des chambres dispose même d’une petite « pièce secrète » transformée en salle de jeu.  On retrouve encore cette volonté de conserver l’ancien avec les colombages évidemment mais également les tommettes au sol des chambres des deux filles.

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Des camaïeux de couleurs

Côté couleurs, Olivia Dubus a préconisé dans toute la maison une dominante de blanc cassé,  « pour la chaleur ». Les propriétaires souhaitaient quant à eux jouer sur le bleu et le vert. Un camaïeu de chaque couleur habille donc les murs, parfois avec parcimonie, comme dans la pièce de vie, ou en dominante profonde, a l’instar des murs bleus du couloir d’entrée. Petites infidélités au bleu et vert dans la chambre parentale où domine un camaïeu de kaki très « nuit » qui s’harmonise avec les tommettes, tandis que des touches de rose égayent les chambres d’enfants. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

L’architecte d’intérieur a aussi su jouer avec l’ancien, d’origine ou non, en conservant un pan de mur en briques et galets (rénové là encore par l’entreprise Zanoni, tout comme les façades extérieures donnant sur le jardin) ou en rajoutant des carreaux de ciment dans le couloir d’entrée. 

Prochain chantier : rénover la grange adjacente à la chambre parentale pour la transformer en chambres d’amis et en pool house. Jardin et piscine suivront, de même qu’un atelier photo amateur auquel il sera possible d’accéder via la deuxième entrée de la maison. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Photos : Laurent Barranco


Trophées de la Déco : découvrez les lauréats !

Événement

Le Jeudi 28 Juin 2018 au Manoir du Prince se sont tenus les premiers Trophées de la Déco by De Fil en Déco. Nous revenons pour vous sur les gagnants de cette jolie soirée. 

Trophées by De Fil en Déco_2018-118
Rémi Benoit

Habitat - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

Ar-Quo - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ar-Quo – L. Barranco

Ar-Quo - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ar-Quo – L. Barranco

Ar-Quo - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ar-Quo – L. Barranco

 

Lauréat :

Patrice Cagnasso, pour Ar-Quo

12 rue Gabriel Péri

31000 Toulouse

ar-quo.fr

Cette maison à l’architecture radicale et indémodable bénéfice d’un très beau couloir de nage,

d’une décoration soignée et de nombreuses ouvertures sur l’extérieur.


Pièce à vivre - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

Alexandre Subra Architecture - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Alexandre Subra Architecture

Alexandre Subra Architecture - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Alexandre Subra Architecture

Alexandre Subra Architecture - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Alexandre Subra Architecture

Lauréat :

Alexandre Subra Architecture

6 Allées Forain – François Verdier

31000 Toulouse

www.asarchitecte.com

Une pièce à vivre aux proportions énormes !

Elle a été conçue dans le soucis du détail et l’envie de créer de la nouveauté, de la surprise.

Prix parrainé par Toulouse Métropole.


Cuisine & salle de bain - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

 

Piubelli - Trophées de la Déco by De fil en Déco
Agence Piùbelli

Piubelli - Trophées de la Déco by De fil en Déco
Agence Piùbelli

Piubelli - Trophées de la Déco by De fil en Déco
Agence Piùbelli

Lauréat :

Agence Piùbelli

12 rue Gabriel Péri

31000 Toulouse

www.architectes-toulouse.com/piubelli

Lors de la rénovation totale de cet appartement de style haussmanien,

l’emplacement de la cuisine a été revu afin de la ramener dans l’espace de vie.


 

Extérieur - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

 

Constans Paysages - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Constans Paysage & Mylène Gaillard Paysagiste

Constans Paysages - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Constans Paysage & Mylène Gaillard Paysagiste

Constans Paysages - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Constans Paysage & Mylène Gaillard Paysagiste

Lauréat :

Constans Paysage & Mylène Gaillard Paysagiste

13 rue de la Pérou

31620 Bouloc

www.constanspaysage.com

Le petit jardin de cette maison typique des années 60 était sans vie.  

L’idée était de lui donner un nouvel usage : un coin de repos, de déconnexion au cœur d’un jardin plus lumineux, aéré et modernisé.


 

Piscine - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

Piscine - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Piscinéa & Menuiseries Sintes

Piscine - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Piscinéa & Menuiseries Sintes

Piscine - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Piscinéa & Menuiseries Sintes

Lauréat :

Piscinéa

Route de Baziège

31670 Labège

www.piscinea.fr

Menuiserie Sintes

265 route de la grande

BP4 31700 Blagnac

Une construction de piscine à débordement de dimensions 10x4m avec paroi de verre. 

C’est un projet unique et abouti qui arrive à coupler le travail de création d’une piscine à débordement

avec la prouesse technique de positionnement d’une paroi en verre sur celle-ci.


Développement Durable - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
© Gelée Royale Studio

Ambition Habitat - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ambition Habitat

Ambition Habitat - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ambition Habitat

Ambition Habitat - Trophées de la Déco by De Fil en Déco
Ambition Habitat

Lauréat :

Ambition Habitat

73 route de Bayonne

31300 Toulouse

www.ambition-habitat.fr

Voici la première maison passive labellisée Minergie-P avec ce mode de construction en région Occitanie.

Une demeure aussi confortable l’hiver (sans système de chauffage conventionnel) que l’été (sans système de climatisation).

Prix porté par La Région Occitanie.


Un hôtel très particulier

Hôtel Guilhon - De Fil en Déco

Il suffit de pousser l’imposant portail pour accéder à une demeure élégante, dans laquelle se côtoient espace et design. Entre ces murs à l’architecture préservée du XVIIe siècle, les nouveaux propriétaires ont réussi à créer un lien entre deux époques. L’hôtel particulier Guilhon a ouvert ses chambres d’hôtes en septembre 2016, après avoir subi deux ans de travaux. Sur trois niveaux, il déploie 900 m2 .

Dans sa configuration d’origine

« À Lectoure, c’est le seul hôtel particulier qui soit resté dans sa configuration originelle, pointe Thierry Gallardo, le maître des lieux, car aux XVIIIe et XIXe  siècles, beaucoup ont construit dans les cours intérieures.» Ce n’est pas le cas ici : une longue terrasse en bois, bordée d’une végétation exotique et dotée d’une belle piscine, mène jusqu’à l’entrée de la bâtisse séculaire parfaitement restaurée et baignée de lumière.

Restauration à tous les niveaux

 « Nous avons dû tout refaire car il y avait eu trop de dégâts causés par les précédentes interventions », confie Thierry. Électricité, peinture, parquets, cheminées, moulures, menuiseries, une partie des stucks… presque tout est passé entre les mains d’artisans locaux.

 

L’escalier en pierres

Dans l’entrée, l’escalier majestueux, en pierres calcaires de Lectoure (dont 11 marches ont été changées par la société SGRP) nous mène à l’étage qui distribue les chambres d’hôtes, aux atmosphères et décorations toutes différentes. En montant, l’oeil est attiré dans la cage d’escalier par une applique géante de chez Vibia, blanche elle aussi, une composition faite sur-mesure.

Deux chambres et trois suites

Chaque chambre a été nommée en référence à un célèbre compositeur,Thierry étant passionné de musique et surtout d’opéra. Au sol, les planchers vraiment trop abîmés ont été recouverts d’une moquette synthétique très épaisse, de la marque américaine Interface, qui se pose en dalles de 1 m sur 25 cm. 

Hôtel Guilhon - De Fil en Déco

La chambre Poulenc :  au centre de ses 45 m2  trône un lit tout en bois de noyer d’Amérique. Fabriqué sur-mesure, il a été dessiné par l’architecte d’intérieur toulousaine Pascale Giral. « C’est une réinterprétation contemporaine du lit à baldaquin, ouvert pour la vue et vers la télé escamotable électrique cachée dans le bois. » Exposée Sud-Ouest, elle donne sur la piscine et un petit bout de campagne gersoise. Aux murs, des photographies de Kristophe Pani, qui zoome sur des détails d’objets et joue sur les lumières. Deux fauteuils art déco, dénichés au Village des brocanteurs de Lectoure, complètent la déco. La chambre est aussi dotée d’un vaste dressing, d’un coin bureau et d’un espace de courtoisie (pour thé et café). 

La grande salle de bain attenante, avec sa baignoire sabot, son boudoir et sa douche à l’italienne, est, elle, ornée d’une tapisserie Cole & Son, avec ses arbres gris et ses poires dorées, et d’une peinture Farrow & Ball sombre, la Down Pipe. Le lavabo Lago Design (la même marque italienne se retrouve dans toutes les chambres), transparent avec un fond de verre, fait office de trompe-l’oeil. Surprenant !

La chambre Mancini :  c’est la plus petite avec ses 35 m2 , mais elle a conservé sa configuration d’origine, avec le lit positionné dans une alcôve. Inspirée par le cinéma des années 50, elle décline des tons de blanc-noir-gris, autour d’une grande photo d’Audrey Hepburn (Mancini a composé plusieurs musiques de ses films). Côté salle d’eau, on trouve une grande douche à l’italienne en travertin et le même lavabo transparent.

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La suite Mozart :  deux anciennes chambres, un couloir et une salle de bain ont été réunis pour créer celle-ci, sur 45 m2 , avec un très haut plafond de 4 mètres. Une tour centrale a été créée, desservant tout autour les espaces utilitaires de la chambre : dressing en chêne, coin bureau et espace de courtoisie, salon (fauteuils art déco et table en verre et chêne Mugucci), coiffeuse, salle de bain (baignoire, douche à l’italienne avec jets latéraux et vasque Lago Design recouverte d’émaux de verre mordorés de chez Bisazza) et toilettes séparées (avec le système japonais de la marque Toto).

La tour est recouverte de la même tapisserie Cole & Son mais en gris clair « car j’aime bien la continuité en déco », pointe Thierry. Sur les murs, des sérigraphies de Picasso achetées à Madrid et beaucoup d’oeuvres originales. Les deux fenêtres offrent une vue dégagée sur la campagne gersoise et sur la chaîne des Pyrénées.

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La suite Lully : celle-ci a conservé, sur 65 m2, l’esprit d’hôtel particulier, avec son splendide plafond à la française et sa cheminée du XVIIe entièrement restaurée. Pour cacher le dressing sans casser l’effet de profondeur donné par le très haut plafond, les propriétaires ont eu l’idée de poser un grand tableau au sol. La toile, fabriquée par la société Museo, est une reproduction de Georges de La Tour, « Le tricheur à l’as de carreau ». La suite possède les mêmes éléments et services que les autres mais sa déco est plus authentique, dans des tons orangés : une table de jeu de style XVIIIe achetée en salle des ventes, une coiffeuse restaurée datant de la même époque, un tableau du XIXe…

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Un second hôtel particulier

Les propriétaires ont aussi fait l’acquisition de l’hôtel particulier attenant, de 600 m2, qui date lui du XIXe siècle. Dans ces lieux, une suite qui ressemble à un véritable appartement a été plus récemment ouverte au public,  la suite Verdi. C’est la seule qui n’est pas située dans le bâtiment principal mais c’est aussi la plus grande avec ses 80 m2 et ses deux pièces. Elle est composée d’une entrée avec un espace bar, d’une très grande chambre et d’un salon séparé. Avec sa déco très XIXe, cette suite nous plonge dans l’atmosphère d’une Traviata revisitée. La tête de lit est en papier intissé. Une création du Français Lepetit qui représente « La chasse au trésor », avec ses lapins et ses carottes. Traversante, elle donne sur la rue d’un côté et sur une charmante cour intérieure de l’autre, avec un petit balcon. Elle possède elle aussi bien entendu un dressing, une grande salle de bain avec une douche à l’italienne et une baignoire, avec au mur des carreaux métro.

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Des tomettes d’origine

 Après avoir visité toutes les chambres, retournons dans le bâtiment principal. Dans l’entrée, nos pieds foulent de très anciennes tomettes, certaines datant du XVIIe . À gauche, s’ouvre la cuisine de la table d’hôtes. C’est le royaume de Thierry, où il officie pour ses pensionnaires. Cette cuisine italienne de chez Armony dispose d’un très grand plan de travail en granit, de quatre fours… Au sol, le parquet a été décapé, laissé brut et vernis en mat.

De l’autre côté du hall d’entrée, nous passons dans le lobby d’accueil-bibliothèque pour nous rendre dans les pièces « communes ». La salle des petits déjeuners d’abord, où ils sont servis sous forme de buffet. Les hôtes mangent autour de petites tables aux assises très rétro, style années 50. Aux murs, deux tableaux colorés et contemporains de l’artiste Aymeric Vitu. Au centre de la pièce trône un lustre de Vibia, composé de cercles de métal reliés. Il produit un petit effet hypnotique, en se reflétant dans les miroirs des deux cheminées.

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Un somptueux mélange des genres

Dans le salon, se mélangent savamment les genres : art déco, empire, Chippendale… « L’idée était d’axer sur le contemporain, avec d’autres styles plus anciens qui se marient bien », commente Thierry. Dans cette pièce ornée de tomettes mais aussi de deux cheminées et trois miroirs, se côtoient deux canapés noirs Zanotta, la table basse Butterfly de la même marque italienne, une Pipistrello, la suspension géante Zeppelin de Flos (dont la structure recouverte d’une membrane rappelle un parchemin), le chien design Puppy signé Eero Aarnio, un Buddha en fibre de verre rouge… Des sculptures d’hommes, de femmes ou d’animaux sont aussi disposées un peu partout. Celles de type humain, des pièces uniques en terre cuite, sont les oeuvres de la soeur de Thierry, l’artiste locale Maryse Gallardo-Picas.

Miroirs et placards

Dans la salle à manger, un meuble très imposant de Lago Design a été composé sur-mesure. Ce placard à damiers renferme derrière ses façades à miroirs des rangements. La table à dîner Glas Italia, en verre transparent, peut accueillir une douzaine de convives avec son système de poulie. Dessous, un tapis à damiers noir et blanc fait écho au meuble à miroirs. 

Dernière pièce du rez-de-chaussée, le bar ! Tout en bois, il a été fabriqué par un menuisier gersois qui restaure des vieux meubles abimés. Ici, le battant d’une vielle commode sculptée a été utilisé. Après le souper, dans une ambiance intimiste, des fauteuils Minotti invitent à la détente avant de monter se coucher.

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Spa et cave au sous-sol

La visite n’est pas encore terminée : au sous-sol se cachent encore le spa et la cave ! Dans les anciennes cuisines du XVIIe siècle, la piscine intérieure à jets côtoie l’ancien four à pain. Les visiteurs peuvent s’y prélasser et profiter de massages, prodigués avec des produits de la marque toulousaine Graine de pastel. Quoi de plus naturel à Lectoure, un des berceaux de cette plante ?

Juste à côté, la majestueuse cave voûtée en briques accueille depuis mars des dégustations de vins. Toutes les portes et ouvertures au design contemporain proviennent de la ferronnerie d’art et métallerie lectouroise Lochard et Lucas.

Photos : Charles-Antoine Hochman


Ferronnerie : place à l’originalité !

Matières

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Laurent Barranco – Atmos Fer

 

Une bibliothèque au style résolument industriel

Créée par Atmos Fer, cette bibliothèque sur-mesure, à la fois brute et d’inspiration industrielle, donne du caractère à la pièce. Au commencement du façonnage de cet objet design, on trouve des barres métalliques imparfaites. Ce sont ces imperfections qui donnent cachet et allure à l’ensemble. L’ajout de planches en chêne massif lisse contraste parfaitement avec le métal de l’ossature. Les têtes de vis rondes apparentes et les intersections poncées laissent imaginer que le meuble a vécu une autre vie, à une autre époque.

L’ensemble de la bibliothèque a été pensé pour être optimisé au maximum. Le bas du meuble présente plusieurs portes de placard et les étagères accueillent les nombreux livres et bibelots de la maison. Une lampe et un pupitre pour travailler sont intégrés à un coin bureau à droite. La bibliothèque est devenue une partie intégrante du mur et agrandit la perspective de la pièce de vie.

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La Fabrique des pieds

 

Offrez-vous de nouveaux pieds

Les touche-à-tout les plus créatifs d’entre vous devraient adorer La Fabrique des Pieds ! Leurs pieds de ferronnerie sont faits avec des produits recyclés et 100 % Made in France. Façonnées à la main, ces pièces uniques donnent un côté atypique à des meubles anciens et rendent fonctionnelle une jolie planche en bois massif. Avec ces produits réalisés à partir de fer plat, la seule limite est celle de votre imagination. Très résistants, ils sont parfaits pour un banc, un meuble TV, une table… C’est vous qui voyez !

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Fer et Pierre

 

Une assise bohème et naturelle

Le mélange des genres de cette chaise, créée par Fer et Pierre, s’intègre parfaitement dans une décoration aux teintes naturelles. Elle adopte un style contemporain bohème allié à la tendance de l’osier, du rotin et du cannage.

Ajoutez un coussin moelleux, et cette assise poétique et aérienne vous donnera instantanément le sentiment de partir en voyage. Une jolie plante, pour les green addicts, agrémentera ce meuble fait-main d’un peu de verdure.


Un appartement familial sublimé

Situé en plein cœur du centre historique de Toulouse, cet appartement familial datant du XIXe siècle a subi une modernisation complète. Emmanuelle Cagnasso et Sandrine Cabirol, de l’Agence Piùbelli, sont à l’origine de ces transformations.

En 2017, lorsque ses parents décident de déménager après avoir vécu 45 ans dans cet appartement, Lucie choisit de l’acheter avec son mari Laurent. Le logement se compose alors d’un espace de vie au deuxième étage et de combles au troisième. Aucun accès direct n’existait à l’intérieur de l’espace de vie au début des travaux. L’appartement de 200 m2, situé à quelques pas du Capitole, n’a rien perdu du cachet de l’ancien. C’est ce charme que souhaitaient absolument conserver les nouveaux propriétaires. Les travaux, réalisés avec l’accompagnement de l’agence Piùbelli, ont duré six mois, jusqu’à ce que Lucie et sa petite famille posent leurs valises en décembre dernier.

Entre restauration et modernisation

Tout de suite, Lucie et Laurent expriment la volonté de préserver l’esprit bourgeois de la vieille bâtisse afin de ne pas dénaturer le charme d’antan. Ils réalisent un mélange des genres pour apporter de la modernité au cocon familial. Le mix & match de styles détonant met en valeur les lignes anciennes de chaque pièce dans lesquelles on devine une vie antérieure chargée d’histoire.

Les cheminées d’époque et les moulures cohabitent avec une décoration moderne à l’image des nouveaux propriétaires. La rosace au plafond du salon a retrouvé sa première jeunesse et une seconde a été ajoutée dans la salle à manger, pour répondre à la première. Par son caractère contemporain, l’immense pièce de vie sublime les lieux. Quant aux fenêtres en PVC, elles ont été rem- placées par des pièces en bois, identiques aux modèles d’origine.

Harmonisation des sols

L’étage principal a subi quelques décloisonnements mais n’a pas connu de grandes modifications au niveau de la répartition des pièces. L’espace de vie – dont les murs sont tombés –, dispose de sols disparates datant de la construction de l’immeuble. On se retrouve tout d’abord face à un séjour accueillant. L’espace consacré au salon s’ouvre sur un parquet cossu posé en bâton rompu. On imagine que les réceptions se faisaient à l’époque dans cette partie de l’appartement, où le charme bourgeois est très présent.

La pièce se poursuit avec la salle à manger dont le sol est recouvert du même parquet posé à l’anglaise. C’est à cet instant que se dévoile une verrière magistrale séparant visuellement la cuisine de l’espace dînatoire. Au sol, le parquet en pitchpin témoigne d’une pièce qui accueillait auparavant le personnel de maison. Ses reflets rouges dépareillent avec le reste de la pièce de vie. Après avoir lustré, poncé et vitrifié les trois surfaces, les sols ont été unifiés et leur couleur éclaircie. Un changement qui apporte de la chaleur et de la sérénité à cet intérieur.

Une coupure naturelle de la pièce de vie

Lucie cuisine beaucoup et aime recevoir. Pour concilier cela, le couple a fait poser une verrière réalisée par l’artisan Jean-Luc Naud. C’est une véritable séparation naturelle entre la cuisine et la salle à manger. De cette façon, Lucie profite de ses invités lors des réceptions. Ce vitrage de grande dimension laisse passer la lumière et per- met une meilleure circulation entre la cuisine et la salle à manger.

Cette pièce déco de caractère permet de cloisonner et structurer l’espace tout en conservant la luminosité de la pièce. Elle favorise également l’économie d’énergie et crée deux zones distinctes ayant chacune leur propre fonction. Atout déco ultime de cette verrière : son adaptation instantanée à tous les styles. On le remarque plus particulièrement dans le mélange industriel et bourgeois créé par les propriétaires.

Une harmonie de couleurs enveloppantes

Au départ, les murs de l’appartement étaient destinés à être blancs et les portes noires. Finalement, cette idée a laissé place à une harmonie d’un bleu-vert profond. Un parti-pris coloré suggéré et mis en œuvre par l’Agence Piùbelli qui s’est finalement révélé être une évidence pour Lucie et Laurent. Même vide, il n’a pas fallu longtemps aux propriétaires pour se sentir chez eux dans cet appartement. Le nuancier de bleu et de vert habille les pièces comme si les meubles étaient déjà présents. Les portes, les placards encastrés et l’escalier central n’y échappent pas. Ce travail de décoration apporte une ambiance à la fois cosy, enveloppante et élégante à tout l’étage.

Chacune des pièces comporte l’une des teintes de la palette. La bibliothèque pétrole du salon-détente s’impose sur le mur du fond et donne du caractère à la pièce. Les étagères intégrées de la pièce à vivre trônent dans la salle à manger comme de grands buffets sur-mesure réchauffant l’espace. Côté salle de bain, ce sont les carreaux de ciment de chez Zelij qui décorent la pièce de teintes océaniques et rafraîchissantes. Enfin, la chambre parentale s’ouvre sur une tête de lit bleu canard fonctionnelle et magistrale.

Un escalier central comme pièce maîtresse

Impossible de ne pas s’arrêter sur le majestueux escalier de l’appartement, inexistant il y a encore quelques mois. Il relie l’étage comprenant l’espace de vie à la partie dédiée aux enfants, et se positionne comme la pièce maîtresse du cocon familial. Ici, l’ancien a été imité pour donner du cachet et répondre aux autres éléments d’époque de l’appartement, tels que les cheminées et les moulures.

L’escalier est en chêne. Le pilier central a été chiné et des manchons en laiton vieilli ont été ajoutés pour conserver le charme de l’ancien. Visible depuis l’ensemble de la pièce de vie, il est situé dans un couloir traversant et lumineux. Une porte en verre a été ajoutée au bout du couloir afin qu’il puisse desservir la cuisine sans obstruer la lumière naturelle qui en émane.

L’étage des enfants

En haut, le troisième étage a subi de grandes transformations. Les anciens combles (achetés après quelques années par les parents de Lucie) abritent désormais les deux chambres des enfants. Sur cet étage qui leur est entièrement consacré, on trouve également un palier faisant office de salle de jeu. Plus contemporain, chaque espace est aménagé sur-mesure afin d’exploiter tous les combles.

L’aventure de la décoration intérieure n’est pas terminée : rapide- ment la salle à manger devrait accueillir de nouvelles chaises, le sublime plan de travail aspect marbre attend des assises neuves et le salon devrait s’habiller d’un beau tapis.

Photos : Agence Piùbelli


La maison qui voit double

Cette maison de 1910 a vu sa surface doubler grâce à des travaux réalisés par Espace Charpente, un spécialiste de la surélévation bois basé à Longages. 

Surélévation en bois par Espace Charpente, terrasse

Émilie et son mari ont acheté en 2005 cette maison rustique datant de 1910. Un logement de 85 m2, situé dans une petite ville en périphérie toulousaine, déjà plusieurs fois agrandi par ses propriétaires successifs. Il se composait lors de l’achat d’un rez-de-chaussée et de combles aménagés. Un coup de cœur pour une bâtisse pourtant mal agencée, sombre et chauffée exclusivement au poêle. Une première phase de travaux débute alors. Le toit de la véranda et les baies vitrées sont changés. Les premiers travaux de rénovation mettent à jour des murs en briquettes foraines et galets qui donnent un tout nouveau cachet à la maison. Les sols sont refaits et les murs repeints en clair pour apporter de la lumière. 

Surélévation

C’est à la naissance de leur fille en 2011 que le couple envisage de se séparer de cette maison pour une habitation plus familiale et plus moderne. Mais, malgré de nombreuses visites, ils ne peuvent se résoudre à déménager. « Rien ne nous convenait. Il a fallu reconnaître que nous aimions trop cette maison. Mais comme nous souhaitions plus de surface, vu la mitoyenneté, nous n’avions pas le choix, il fallait surélever », explique Émilie. Convaincu par les travaux réalisés par des amis et par ceux entrepris par plusieurs voisins, le couple se lance en 2012 dans les devis d’une surélévation. C’est au final Espace Charpente, spécialiste de ce type d’extension basé à Longages, qui remporte le chantier. 

Filet déco en intérieur par France Trampoline

Études de sols

La complexité du projet et la superficie de la surélévation – qui doublait celle de la maison ! – font prendre du retard aux travaux. Finalement, ce n’est qu’en octobre 2015 qu’ils peuvent débuter vraiment. Des études de sols, réalisées par la société Terrefort de Labège, ont en effet montré la nécessité de renforcer les fondations de la maison au regard du poids supplémentaire de l’extension. Un travail réalisé par les Toulousains de Soltechnic. « C’est rare que ce renforcement soit nécessaire, mais dans notre cas, vu que nous surélevions sur la totalité de la surface de la maison, c’était incontournable », relève Émilie. Elle conseille de bien se renseigner par rapport à l’urbanisme et à la mairie avant de se lancer dans un tel projet. « Il y a des contraintes à respecter, qui diffèrent selon la localisation de la maison. Elles peuvent impacter la couleur du crépi, les matériaux des ouvrants, l’alignement de la maison, etc. 

Deux vrais étages

Après plusieurs mois de travaux, la maison, qui compte désormais deux vrais étages et environ 150 m2 de surface, est enfin livrée à l’été 2016. Les travaux de surélévation proprement dits ont duré d’octobre 2015 à août 2016. La finalisation du deuxième étage a pris plus de temps car le couple l’a réalisé lui-même avec des amis et le soutien de la famille. Pour chauffer l’ensemble, le poêle ne suffisant plus, les propriétaires ont fait appel à l’entreprise Perruzzo de Portet pour installer une pompe à chaleur.

Filet de catamaran pour faire la sieste, par France Trampoline

Dans les étages

Au 2e niveau, un espace de détente a été installé, équipé d’un filet de catamaran commercialisé par l’enseigne France Trampoline. Une idée piochée par Émilie dans l’émission la Maison France 5. Le filet a été installé à un endroit où le plafond est relativement bas. C’est devenu un lieu de détente, de lecture, de sieste, de jeux, pour les adultes, comme pour les enfants. « Un de mes proches y fait régulièrement la sieste après les repas de famille du dimanche », s’amuse Émilie. 

Au second toujours, on retrouve un atelier pour Émilie, pour travailler et bricoler, ainsi qu’un espace lecture doté d’une chauffeuse qui peut servir de lit d’appoint. Une chambre d’ami et un grenier complètent le plateau, en attendant une future salle d’eau et un wc.

Les chambres ont été transférées au premier niveau. Les parents comme leur fille disposent d’une pièce de 12 m2 chacun. Bien suffisant selon le couple qui a prévu des espaces distincts pour le jeu et les activités des uns et des autres. Le palier, ouvert et d’une surface similaire, accueille ainsi un espace bureau et bibliothèque pour la petite fille. On y retrouve un double bureau d’écolier en bois, provenant de l’école où enseignait la maman d’Émilie. Patiné et marqué par des années de classe, il fait la paire avec un joli petit rocking-chair d’enfant, souvenir de famille d’Émilie. Une salle de bain et un wc séparé complètent l’étage. 
 

Filet de catamaran pour jouer et faire la sieste, surélévation bois par Espace Charpente

Tombent les murs

Au rez-de-chaussée, composé jusqu’ici de petites pièces, une première chambre est devenue une buanderie tandis que les murs d’une seconde chambre et du couloir sont tombés pour obtenir un grand séjour, cuisine, salle à manger. Le nouvel espace est traversant et profite ainsi à la fois de la lumière apportée par la véranda et de celle fournie par les fenêtres donnant sur la rue. 

Désormais calé entre la salle à manger et le salon, face à la cuisine, le poêle constitue un point d’ancrage dans la maison. Il a en effet été déplacé pour laisser la place à un nouvel escalier (le petit en colimaçon menant aux combles ayant été supprimé), mélange de bois et d’acier créé sur-mesure par l’entreprise Davy et posé par l’entreprise SMA. À la fois imposant et léger avec sa rambarde métallique, il apporte sa touche de chaleur et de modernité dans un intérieur qui fait la part belle au up-cycling et à la récup’. « Nous ne sommes pas consuméristes. Nous essayons au maximum de réutiliser, de réparer, de transformer, de donner une seconde vie aux objets que nous trouvons », détaille Émilie.

Un parti pris que l’on retrouve ainsi dans le salon avec une table basse fabriquée avec un vieux tambour de machine à laver le linge, des fauteuils disparates mais cosy. Dans la salle à manger, des caisses trouvées au grenier servent de rangement tandis qu’un luminaire réalisé avec une vieille lessiveuse de famille éclaire doucement depuis le sol. La cuisine a conservé son grand mur en briques foraines et galets, ainsi que sa hotte noire imposante. 

Salon à la déco familiale et escalier en métal

Clarté et couleur

Accompagné par l’entreprise Unikalo, le couple a souhaité conserver des couleurs claires pour harmoniser sols et murs, pour amener de la lumière. Le blanc a été privilégié même s’il reste encore quelques murs beiges à repeindre. Les touches de couleurs sont apportées par la décoration. Un abat-jour rouge, des coussins, des fleurs…

Au sol, du parquet à clips chêne clair (Xpert Pro Chêne Cromwell) a investi l’ensemble des pièces, hormis la cuisine où des dalles grises en aluraclick auto plombant (clipsables elles aussi) ont été posées. 

Le chantier suivant sera de taille : aménager les 180 m2 de jardin. Mais le couple a déjà des idées ! 

Murs en briquettes foraines et galets dans la cuisine, hotte noire

Photos : Pixcity