Salon Art3F

Événement

Art3F revient au MEETT du 1 au 3 mars pour son édition 2024. Un salon riche et diversifié, souhaitant rendre compte de la diversité artistique contemporaine dans une ambiance conviviale. L’occasion également d’aller à la rencontre des artistes et des galeristes, qu’il s’agisse d’artistes émergents ou de renom. Au programme, plus de 250 artistes nationaux et internationaux, qu’ils soient peintres, sculpteurs ou photographes. Plusieurs courants artistiques y sont représentés, de la figuration libre en passant par l’abstraction, l’art brut, l’art naïf, l’art cinétique, l’expressionnisme, le pop art, le nouveau réalisme, ou encore le graffiti. Art3F est un événement artistique incontournable en France, ouvert à tous : spécialistes en art, collectionneurs, néophytes et curieux. Le salon accueillera aussi un restaurant lounge et un espace de détente.
Le vernissage officiel aura lieu le vendredi 1 mars à 18h.

Salon Art3F art salon international d'art contemporain 8eme edition MEETT toulouse contemporain oeuvre chef d'oeuvre expo exposition idée que faire salon parc des expositions
© Art3F

Art3F – Parc des Expositions – MEETT Concorde Avenue – AussonneDu 1 au 3 mars


Galerie Saint Jacques showroom, arts décoratifs du XXᵉ siècle

Cela fait désormais 25 ans que Daniel Suduca et Thierry Merillou partagent leur passion pour les arts décoratifs, à travers une sélection éclectique d’objets et de mobilier du XXᵉ siècle. Immersion dans une galerie fière de son implantation toulousaine.

À deux pas de la rue Saint-Jacques, premier emplacement qui a inspiré son nom, la galerie de Suduca & Merillou  se présente de plusieurs façon. Elle est à la fois comme un showroom de mobilier historique et comme un lieu d’exposition d’œuvres d’art. La mise en scène de la vitrine, qui fait habilement cohabiter sophistication et meubles « bruts », ne peut qu’attiser la curiosité des passants de la rue Pierre de Fermat. Et si on entrait ?

Galerie Saint Jacques bela silva
© Bela Silva
© Suduca _ Merillou

Quel est le parti-pris esthétique à la Galerie Saint Jacques ?

Les acheteurs s’orientent vers nous parce que nous avons un style anti-mode, intemporel, à la fois classique et contemporain. Mais notre force, c’est aussi de prendre le temps de dialoguer avec les clients, pour nous adapter à leur demande. Que ce soit en chinant des objets uniques ou même en créant du mobilier sur mesure pour leur intérieur.

Où sont réalisées les créations Suduca & Merillou ?

Lorsque nous dessinons un canapé, une chaise ou un luminaire pour un projet d’aménagement, nous aimons produire une petite série à partir du prototype de l’objet, pour en garder une trace. Nous faisons toujours appel à des artisans français ou européens. Il y avait notamment un staffeur en Ariège, un marqueteur en Bretagne, un vannier en Italie… C’est une manière de faire perdurer ces savoir-faire, que nous admirons beaucoup.

© Suduca _ Merillou

Qui réalise la scénographie du showroom ?

La mise en scène est à la fois un talent et une question d’habitude. Pour nous, la place de chaque nouvelle pièce, ancienne ou création, semble aller de soi. Comme si les objets parlaient d’eux-mêmes. C’est ainsi que, sous un « mur imaginaire » du couple d’artistes franco-allemand KRM, on retrouve un canapé de la maison Ramsay et un tabouret en bois Charlotte Perriand. 

Si on ne devait citer qu’un objet de la galerie ?

Les fauteuils en rotin laqué, sur lesquels nous sommes assis pour réaliser cette interview, prenaient autrefois place dans la salle de restaurant du Musée d’Orsay. Ils sont l’œuvre de l’architecte et designer Gae Aulenti, et leur couleur vert amande est d’origine !

© Suduca _ Merillou

D’où vient votre passion pour l’art et la déco ?

Nous avons pour point commun d’être de grands rêveurs, passionnés de dessin et avons tous les deux grandi dans des maisons « garnies », où la décoration avait de l’importance. Nous avons aussi eu la chance de faire nos débuts dans ce métier avec une marchande d’art de New York. Elle nous laissait « carte blanche ».

Qui sont les artistes que vous exposez ?

Le choix des artistes exposés à la galerie se fait au hasard des rencontres. Il y a 20 ans, lors d’un voyage au Portugal, nous avons été séduits par une création de Bela Silva. Depuis, nous sélectionnons régulièrement des œuvres de cette céramiste-peintre. C’est également le cas avec le sculpteur Samuel Latours, le photographe Samuel Lannier ou encore Laurent Esquerré, sculpteur, peintre et dessinateur.

La question qu’on ne vous pose jamais ?

Lorsque nous participons à des salons d’antiquaires, d’art ou de design, notre showroom côtoie celui d’autres professionnels, pour la plupart implantés à Paris. Pourquoi alors, maintenir notre galerie dans la Ville rose ? Parce qu’il y a une clientèle, et parce que nous sommes foncièrement attachés à cet ancrage en région.

© Suduca _ Merillou

Des événements à venir ?

À chaque printemps, nous organisons une exposition en collaboration avec l’un des artistes partenaires de la Galerie Saint Jacques. Le vernissage est ouvert à tous et la superficie des lieux permet l’accueil d’environ 150 personnes. Nous annoncerons prochainement sur instagram, quel artiste sera mis en avant.

Contacter la Galerie Saint Jacques : 11 rue Pierre de Fermat, 31000 Toulouse  – Du lundi au samedi : 10h00-12h30 / 14h00-19h00 – adresse mail : contact@galeriesaintjacques.com – téléphone : +33 (0)5 61 52 40 71 – site web : galeriesaintjacques.com – Intagram : suduca_merillou

Cliquez ici pour retourner à l’accueil.


In Arte Veritas

Événement

La galerie In Arte Veritas accueille en février et en mars les expositions de trois artistes engagées. Du 2 février au 4 mars, ce seront tout d’abord les œuvres de la céramiste Lidia Kostanek et celles de la peintre et sculptrice Quionfei Zhang qui seront exposées. Artiste d’origine polonaise, Lidia Kostanek nous livre des œuvres sensibles et militantes, qui interrogent les problématiques contemporaines liées au genre, à l’identité et à la condition féminine. Ses sculptures surréalistes rendent notamment au corps féminin sa visibilité.

© Zhang Qiongfei

Qiongfei Zhang, une artiste chinoise originaire de la province du Yunnan, se distingue quant à elle par un style incisif et impactant, reflétant ses opinions et ses inquiétudes sur l’état actuel du monde. Sa toile monumentale, intitulée Tournesols, donne par exemple l’illusion d’être plongé au milieu de ces fleurs brûlées par le soleil. En mars, ce sera au tour de la peintre Sabine Danzé de nous présenter sa série Anima Angeli. Des portraits inspirés de ses rencontres et de ses expériences. Des toiles d’une intensité singulière, aussi impactantes que fascinantes.

In Arte Veritas Toulouse – 10, rue de la Trinité – Toulousewww.inarteveritas.fr


Exposition d’art à la Médiathèque de Plaisance Du Touch

Exposition

La galerie d’art en ligne Amanni crée l’événement dans la nouvelle médiathèque de Plaisance du Touch avec une exposition. Les œuvres de plusieurs artistes seront visibles, dont celles du sculpteur Daniel Perreu, le dessinateur Vincent Ladade, et les peintres Annie Roudet, Laure Boucherie, Michèle K, Bénédicte Coffinières et Marie Lyne Noguera, ainsi que Romane Quesny et son art numérique. Le vernissage à lieu le jeudi 2 février dès 18h30 en présence des artistes et de l’école de musique de la commune.

Expo art Amanni Galerie plaisance du touch vernissage
© Amanni

In Arte Veritas s’installe à Toulouse

Événement

Stéphane Debost, collectionneur depuis près de 30 ans et fondateur de la galerie In Arte Veritas, a fait l’acquisition en juillet dernier de la galerie Alain Daudet. Ce magnifique écrin accueille les œuvres de neuf artistes historiques d’In Arte Veritas, à commencer par Hom Nguyen, artiste d’origine vietnamienne qui n’a eu de cesse de se réinventer artistiquement au fil des années. Découvrez également la peinture de Sabine Danzé et d’Erwann Tirilly, que la galerie représente en exclusivité, ou encore les œuvres de Virut Panchabuse, artiste thaïlandais considéré comme le plus grand portraitiste de collage au monde. In Arte Veritas le représente d’ailleurs en exclusivité sur la France et le Benelux. À voir aussi les œuvres de Nicolas Boutruche, primé trois fois en Coupe du Monde de Photographie. La galerie In Arte Veritas abrite également les sculptures surréalistes et suspendues de Thierry Benenati, celles toute en poésie de Jean-Luc Maniouloux, les marbres intemporels et forts de sens de Herrel, ou encore les bronzes de Claude Justamon. Et bien d’autres encore !

In Arte Veritas s’installe à Toulouse
©In Arte Veritas

10, rue de la Trinité – Toulouse 

www.inarteveritas.fr


Maison Makeba, Visite immersive d’un showroom habité

À vingt minutes au sud de Toulouse, Alexia a concrétisé un projet audacieux : une boutique, galerie, matériauthèque, dans laquelle elle travaille et vit. Visite immersive de ce foyer pour l’artisanat local.

Dans une clinique vétérinaire des années 50 entièrement rénovée, Alexia a agencé, à l’intuition et selon ses goûts personnels : de beaux objets, du mobilier, des luminaires, du linge de maison, des revêtements muraux, … Et beaucoup de céramiques ! Depuis l’été 2021, elle propose aux visiteurs du lieu de s’immerger dans cette mise en scène en perpétuel mouvement.

Le concept Maison Makeba

Maison Makeba
©Maison Makeba

Contrairement aux showrooms traditionnels, qui se présentent comme des lieux sans vie hors des heures d’ouverture, Maison Makeba est une véritable demeure familiale. Lorsqu’elle décide de revenir dans la région toulousaine, suite à une carrière de comédienne à Paris, Alexia donne vie à sa passion pour l’aménagement d’intérieur, l’art et l’architecture. Elle a l’idée originale de faire de sa villa une boutique de déco. 

L’influence artistique

Imprégnée d’une influence artistique qui va du théâtre au cirque, Alexia a une prédisposition pour la mise en scène, qu’elle peut exprimer sans limites ni contraintes dans son intérieur. Le mélange des couleurs, la circulation des corps, l’importance des odeurs et des sons… Chaque mètre carré de Maison Makeba est pensé pour être esthétique et fonctionnel. Depuis l’été dernier, Alexia laisse régulièrement ses hôtes plonger dans une déambulation à la fois ludique et sensorielle.

La visite immersive

Maison Makeba
©Maison Makeba

Les particuliers en quête d’une déco locale et durable peuvent prendre rendez-vous pour une visite immersive chez Maison Makeba. Pour ceux qui osent s’aventurer à la lisière de la forêt, c’est le début d’une expérience itinérante. Après avoir franchi le rideau de l’entrée, il est possible de pousser chaque porte. Ici, pénétrer dans une pièce revient à découvrir les partis pris décoratifs de la propriétaire. Les teintes des tissus, très minérales, font joliment écho aux nombreuses poteries. On retrouve aussi des inspirations japonaises qui en font une maison apaisante.

Les quatre saisons d’Alexia

Soucieuse de surprendre ses invités, la propriétaire s’applique à faire évoluer la décoration de Maison Makeba : « pour le moment, cela passe par le fait de revoir régulièrement l’emplacement du mobilier, des vases, des luminaires, … Pour leur donner une présence nouvelle. Mais à terme, je souhaiterais pouvoir proposer quatre collections Maison Makeba par an, une pour chaque saison ». On pourrait ainsi suivre les envies d’Alexia, dont le leitmotiv est la première intuition, l’artisanat d’art local et surtout, le travail main dans la main avec les artistes et artisans de la région. 

L’ambition de Maison Makeba

Maison Makeba
©Maison Makeba

La vente d’objets et de matériaux lui vaut déjà une reconnaissance nationale avec une parution dans Elle Décoration puis Art&Décoration notamment. Mais Alexia conserve de belles ambitions pour son projet : « j’aimerais développer les ateliers en présence des artistes ainsi que la location de ma résidence pour les tournages et shootings ». Si apprendre la peinture, la céramique, le macramé ou encore la photographie au cours d’un apéritif vous tente, par exemple, suivez son compte instagram pour être informé des événements mensuels à venir chez Maison Makeba. 

Pourquoi « Maison Makeba » ?

Oui, c’est bien la chanson « Makeba » de la toulousaine Jain qui a inspiré le nom de cette demeure entourée par la nature haut-garonnaise. « Ce titre passait en boucle à la radio durant la phase de travaux de la maison », précise Alexia. D’ailleurs, elle avoue que son foyer met inconsciemment à l’honneur le travail artistique des femmes : « leurs créations apportent de la rondeur à un intérieur ».

e-mail : info@maisonmakeba.fr – visite immersive sur rdv : 06.18.46.65.84


Sourillan, marchand historique

Hyperactif, engagé et passionné, le marchand d’art toulousain Jean-Paul Sourillan est à la tête de la plus ancienne galerie d’art du Sud de la Loire. une galerie spécialisée dans la vente de tableaux du XXe siècle, créée il y a bientôt 45 ans. Rencontre.

Jean-Paul Sourillan
Galerie Sourillan

Marchand d’art, une vocation ?

C’est plutôt arrivé sans crier gare. En 73, j’ai 22 ans, je sors de l’École nationale des Arts Appliqués de Toulouse et je me destine plutôt à une profession de publicitaire. Je travaille d’abord dans l’entreprise familiale où je crée, fabrique et commercialise du mobilier design… Un jour, on me propose quatre petits tableaux que je revends rapidement. J’en rachète d’autres et de fil en aiguille je crée en 1975 ma propre société. En premier lieu, avenue Honoré Serre puis rue Ozenne, dans les locaux actuels de la galerie éponyme.

Vous vendez également quelques signatures régionales, dont une qui devrait parler à nos lecteurs !

Effectivement, j’ai un attachement particulier pour Jean-Luc Beaufils (NDLR : retrouvez son portrait dans le n°68 de De Fil en Déco). C’est en quelque sorte le peintre fétiche de la galerie depuis plus de 20 ans. Je suis son marchand exclusif pour tous pays. J’achète toute sa production et je la distribue via une dizaine de points de vente dans toute la France et à l’étranger. De nombreuses expositions sillonnent la France toute l’année. Les cimaises du premier étage de la galerie rue Ozenne lui sont consacrées en permanence.

Tous les tableaux que vous vendez sont encadrés, pourquoi ?

C’est une mise en valeur à laquelle j’ai toujours été attaché. Une oeuvre picturale doit être mise en valeur par son encadrement. J’ai construit mon atelier d’encadrement en 1975 pour accompagner la création de la galerie. L’atelier a remporté un vrai succès, d’abord auprès de mes confrères mais également des antiquaires, des galeries, puis des centrales d’achat nationales. J’ai employé à cette période jusqu’à quarante personnes avant de revendre la structure en 1985.

Galerie Sourillan
Galerie Sourillan

© Galerie Sourillan
© Galerie Sourillan

Dans les années qui ont suivi, vous multipliez les casquettes ?

J’ai toujours conservé mon activité de marchand d’art mais j’ai dans le même temps développé plusieurs activités. J’ai notamment créé une société de production de spectacles dans laquelle je produisais les chanteurs populaires de l’époque. Parallèlement est née une société de manifestations sportives qui faisait jouer les grandes têtes d’affiche mondiales du tennis. J’ai également été le fondateur et propriétaire de la revue Itinéraire des arts fin des années 90. Avec Fernand Roux (ami de Henri Matisse), nous avons créé la Fondation René Pous (mécène de tous les grands peintres du XXe siècle : Picasso, Matisse, Dufy, Braque…) dont le but est toujours de promouvoir les arts. Depuis plus de vingt ans, j’ai intégré la fédération française des experts en art ainsi que la confédération européenne des experts.

Quel est le courant artistique qui vous a le plus marqué ?

Personnellement, je suis plus attiré par les peintres de l’École de Paris. Professionnellement, ce serait plutôt le cubisme, le post impressionnisme et l’art moderne en général.

L’art qui vous fait le plus vibrer ?

L’art pictural, notamment l’abstraction lyrique.

Quel lieu vous parle le plus architecturalement parlant ?

Le musée Pierre Soulage : une construction extraordinaire digne de grands architectes. Le Musée Guggenheim de Bilbao m’a également énormément marqué d’un point de vue architectural.

Votre couleur ?

Le bleu des tableaux cubistes du début du XXe siècle notamment chez Gris, Picasso ou Braque qui, pour l’anecdote, se partageaient le même marchand d’art, Henri Kahnweiler.

L’oeuvre qui vous définirait le plus ?

Un tableau de Jonone, le plus connu des graffeurs américains. La couleur, le dynamisme, la liberté d’expression, tout me parle dans son oeuvre.

L’artiste qui vous touche le plus ?

Actuellement ce serait André Marfaing. Un peintre né à Toulouse mais qui a exercé toute sa vie à Paris. À l’inverse de Jonone, c’est le manque de couleurs de ce peintre qui ne travaille que le noir et le blanc qui m’attire.

Galerie Sourillan
© Galerie Sourillan


Save the date : anniversaire !

Au printemps 2020, la Galerie Sourillan fête ses 45 ans. L’occasion de (re)découvrir de superbes signatures.