L’Arlatan, une œuvre d’art totale

À la frontière de l’Occitanie, sur la rive opposée du Rhône, se trouve l’Arlatan. Cet hôtel singulier, niché dans le cœur historique de la ville d’Arles, a été imaginé par le célèbre designer Jorge Pardo sur invitation de Maja Hoffmann, propriétaire des lieux.

Fondatrice de LUMA Arles, Maja Hoffmann a souhaité confier la réhabilitation de L’Arlatan à Jorge Pardo, lui laissant carte blanche pour y exprimer tout son art. La conception de l’ensemble des espaces, des œuvres et du mobilier, relève en effet du geste d’un artiste. Les 6 500 mètres carrés de l’établissement sont notamment revêtus d’une gigantesque mosaïque constituée de plus de deux millions de fragments de mosaïque vernissés et fabriqués à la main. De cette explosion de couleurs, de formes et de lumière naît une œuvre totale. Un voyage magique à travers l’art, l’histoire et la richesse de diverses cultures

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© Adrian Deweerdt

Un hôtel pensé comme une œuvre d’art

C’est en octobre 2018 que L’Arlatan a officiellement ouvert ses portes. Situé rue du Sauvage, entre le Rhône et l’amphithéâtre romain, l’hôtel est adossé à l’un des murs antiques des Thermes de Constantin. L’établissement compte désormais 35 chambres, ainsi qu’un bar et un restaurant. Les différents bâtiments s’articulent autour d’un magnifique patio, d’un escalier majestueux et de salons au charme incomparable. Plusieurs architectes ont contribué à ce projet aux côtés de Jorge Pardo, parmi lesquels l’arlésien Max Romanet, ainsi que Renzo Wieder. 

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© Adrian Deweerdt

Concilier création et préservation

Les travaux, qui ont débuté à la fin de l’année 2015, auront duré trois ans. Les parties historiques de l’hôtel étant classées et protégées par le Patrimoine Mondial de l’Unesco, Jorge Pardo a dû adapter sa création afin de préserver le bâtiment d’époque et de le faire exister dans son projet. La restauration des plafonds d’époque à l’identique, grâce à une technique de pigmentation, fait partie des principaux travaux de rénovation. La charpente en bois du bâtiment a également été intégralement restaurée. Les murs antiques ont été conservés, et la coursive ouverte sur le patio. Un escalier monumental a aussi été imaginé par l’artiste, afin de mettre en valeur le mur et la colonne antiques qui le tutoient.

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© Adrian Deweerdt

Révéler l’histoire des lieux

Le bâtiment a régulièrement fait l’objet de fouilles archéologiques. En 1988, la famille Desjardins a notamment découvert d’importants vestiges romains, dont la Basilique civile, des socles de statues et de fontaines en sous-sol, ainsi que le dallage d’un petit forum. Les trois années de travaux de L’Arlatan ont également permis de révéler des solives ouvragées et des poutres peintes, de même qu’une galerie du XVe siècle ouverte sur une cour intérieure pavée. Dans l’aile opposée, un pan de mur romain, les vestiges d’une colonne antique et un four à pain médiéval coexistent en toute harmonie avec un l’escalier monumental conçu par de Jorge Pardo. De la demeure initiale du XVe siècle subsistent quatre corps de logis encadrant une cour restaurée, ainsi que des éléments d’un escalier à vis, une loggia, et quelques fenêtres à meneaux remaniées.

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© Adrian Deweerdt

Des bâtiments témoins du passé

L’Arlatan puise ses origines à l’époque romaine. Le bâtiment aurait été construit sur les vestiges du Palais des Souverains de Provence, palais impérial de l’empereur Constantin édifié sur les ruines de la Basilique civile, agora où se réunissaient les Romains. Au XVe siècle, l’édifice est un hôtel particulier appartenant au roi René d’Anjou, dernier comte de Provence. En 1444, celui-ci l’offre à Jean d’Arlatan, son premier maître d’hôtel. Cinq ans plus tard, un embellissement des peintures, des fresques et des plafonds est réalisé par Nicolas Ruff, peintre arlésien. En 1841, c’est un notaire, Jean-Baptiste Chapus, qui en fait l’acquisition. Jusqu’au premier tiers du XXe siècle, la bâtisse sert de caserne militaire. Le bâtiment redevient un hôtel en 1920, lorsqu’il est vendu à Joseph Marius Saulcy. En 2014, Maja Hoffmann en devient propriétaire et décide de créer L’Arlatan, après sa découverte de l’œuvre d’art totale de Jorge Pardo, Tecoh, dans le Yucatán.

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© Adrian Deweerdt

L’univers singulier de Jorge Pardo

Jorge Pardo, né à La Havane en 1963, vit et travaille aujourd’hui entre Merida, au Mexique, et Los Angeles. Son œuvre est à mi-chemin entre l’architecture, la sculpture, la peinture et le design contemporain. Il s’appuie pour cela sur une large palette de couleurs vives, de structures éclectiques et de matériaux naturels et industriels. Jorge Pardo crée aussi bien des fresques que du mobilier, des collages et d’imposantes fabrications. L’équipe de la société Jorge Pardo Sculpture (JPS), qui a conçu le projet, était constituée d’une trentaine de personnes basées dans le Yucatán, parmi lesquelles des peintres, des architectes, des designers et des ébénistes. Le Mexique, avec ses paysages et son histoire, est l’une des principales sources d’inspiration de Jorge Pardo. On retrouve aussi des éléments de sa vie personnelle sur certains panneaux, à l’image de sa fille et de sa mère. La Camargue, Arles et l’univers de Van Gogh l’ont également beaucoup inspiré.

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© Adrian Deweerdt

Des œuvres multiples

La mosaïque de l’Arlatan est sans doute l’une des œuvres les plus significatives de Jorge Pardo. Elle correspond à un prisme de 11 formes et de 18 couleurs, dessiné sur ordinateur. Afin que chaque pièce de l’hôtel puisse être singulière, chacune d’entre elles arbore des couleurs et des motifs uniques. Les fragments de mosaïque qui composent cet ouvrage ont été fabriqués par Salisa Construcciones, dans une ancienne usine mexicaine rouverte pour l’occasion. Pour distordre l’espace et apporter toujours plus de profondeur et de volume, les plafonds ont été créés à facettes. Des effets de texture et de matière qu’on retrouve aussi au travers du métal ajouré, omniprésent dans tout l’hôtel. Il s’agit de deux formes découpées au laser et déclinées dans neuf couleurs, en référence aux banderines mexicaines, des guirlandes décoratives traditionnelles. 

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© Adrian Deweerdt

Un mobilier d’art

Dans toutes les pièces de L’Arlatan, Jorge Pardo a peint chaque paroi, porte et armoire. Pour réaliser ces panneaux, qui représentent des scènes de vie, l’artiste s’est inspiré des tableaux de Van Gogh, de formes végétales, mais aussi d’estampes japonaises. Des œuvres également réalisées à partir de photos personnelles, sur lesquelles il est notamment possible de distinguer la silhouette de Maja Hoffmann. De ce travail colossal, appréhendé à la manière d’un récit, est né un merveilleux catalogue de lignes, de motifs et de couleurs. Chaque élément de l’hôtel est une pièce unique, à l’image des meubles de L’Arlatan. Ces derniers ont été fabriqués en guanacaste, un arbre national du Costa Rica, avant d’être joliment ciselés au laser. Ce bois tropical a été spécialement planté et coupé sur des terrains dédiés, sous la surveillance des équipes de Jorge Pardo. Chaque chambre devient ainsi une œuvre d’art à part entière, permettant de s’immerger pleinement dans le travail de l’artiste.

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© Adrian Deweerdt

De la création jusque dans les verres et les assiettes

L’Arlatan abrite également un restaurant, un bar, et plusieurs petits salons. La salle de restaurant, que l’on doit à l’architecte Renzo Wieder, est notamment éclairée par de magistrales suspensions. Réalisées en plastique recyclé, elles déploient de larges corolles lumineuses teintées de jaune et d’orangé. Dans les salons en enfilade et en alcôve, plusieurs assises réalisées par Jorge Pardo côtoient du mobilier de la collection privée de Maja Hoffmann. Différents styles, matériaux et coloris cohabitent dans la plus parfaite harmonie, captant chacun le regard sans se l’accaparer. Une cheminée du XVIIe siècle renforce l’atmosphère conviviale des lieux. Le restaurant se distingue par une carte de mets simples, aux saveurs méditerranéennes de saison, parfaitement exécutés. Le bar propose quant à lui des cocktails originaux et divinement bien équilibrés, ainsi que des classiques et des réalisations sur mesure. La création habite chaque aspect de L’Arlatan, un lieu unique où l’art se cache dans les moindres détails pour le plus grand plaisir du visiteur.

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© Adrian Deweerdt

Papilles Cocktails

Cocktail

Papilles Cocktails, c’est une gamme de cocktails prêts à servir imaginée par Alexis Taoufiq, Meilleur Ouvrier de France. Des cocktails qui s’adressent aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Fort de plusieurs années d’expérience dans des établissements de renom, Alexis décide de créer sa propre affaire, avec son associé Alexandre Gonzalez, et d’ouvrir une première boutique à Albi fin 2022. Une seconde vient de voir le jour dans la Ville rose. Rencontre avec ce passionné, fervent défenseur du goût, de la qualité et des produits frais.

L’histoire du projet ?

Mon père tenait un restaurant dans lequel j’ai travaillé. C’est là que ma vocation est née. J’appréciais autant le monde de la salle que celui de la cuisine. Le bar réunit ces deux aspects, me permettant de cuisiner des liquides au contact des clients.

Le parti-pris ?

Du fait maison, des produits frais et de la qualité ! À aucun moment, je ne souhaite renier mes valeurs si le goût du produit fini n’est pas au rendez-vous.

La déco de la boutique ?

Nous avons tout fait nous-même, laissant à ma conjointe le soin de décorer. Il nous semblait important de créer un univers épuré, afin de mettre en valeur nos produits. Nous voulions aussi respecter le code couleur de la charte graphique : du bleu, du blanc et du rouge, en référence à la provenance de nos produits et à mon titre de Meilleur Ouvrier de France.

© Papilles Cocktails

Le cocktail le plus local ?

Un cocktail qui est pour l’instant réservé aux professionnels du bar et de la restauration. Il se compose de New Make, une eau-de-vie de malt blanc non vieillie, élaborée par la Maison Castan à Cordes sur Ciel, à laquelle s’ajoutent une liqueur d’orange faite à Cognac, du jus de citron, de la purée de mûre, et du miel de Remuaux à Saint-Juery.

Le cocktail le plus original ?

Le Pas de Sushi pensé pour accompagner des produits de la mer. Nous l’avons d’ailleurs élaboré en collaboration avec La Marinière. Il contient du gin français, du vermouth sec, du cordial de gingembre et de citronnelle, ainsi qu’une solution saline à l’estragon.

© Papilles Cocktails

Le plus beau succès ?

Le Tête de Mule, le tout premier cocktail que j’ai créé. Il est à la fois original, rafraîchissant, doux et piquant. Il contient de la vodka bio française, une infusion de menthe fraîche et de gingembre, du cordial à la fleur de sureau, et des citrons frais pressés.

Votre cocktail préféré ?

Le Negroni, un grand classique du cocktail dont nous proposons une version par saison. Nous l’infusons toujours avec des herbes fraîches et des fruits disponibles à ce moment de l’année. Actuellement, il est composé de clémentine et de sauge. Le Negroni de printemps contiendra quant à lui de la fraise et de l’estragon.

© Papilles Cocktails

Le métal ose tout

Matières

Réminiscence d’un design avant-gardiste, le métal s’affirme à nouveau dans l’univers déco. 

La décoration cocooning a laissé place aux matières clinquantes et aux couleurs acidulées, non sans rappeler les années 70 où tout semblait possible. L’acier chromé, lisse et brillant, est l’un des premiers marqueurs de cette joyeuse tendance. Le retour des couleurs métallisées marque aussi la volonté d’exprimer ses goûts, parfois hétérogènes, au travers de la déco de son intérieur. Le résultat n’en n’est pas moins harmonieux, lorsque le métal est associé à des tons chauds et à des matières nobles.

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© Abimis – Ego

Retour vers le futur

La tendance métal semble raviver le style rétro-futuriste inspiré de différents mouvements artistiques et architecturaux du passé, tels que l’Art déco, l’avant-garde des années 60 et 70, ou encore le design industriel. Un style qui se reconnaît aussi à l’utilisation de matériaux affichant des surfaces lisses comme le verre, le plastique et le métal, qui contribuent à créer un aspect futuriste. On retrouve aussi des couleurs audacieuses comme le bleu électrique, le tangerine, le noir et le chrome. Les lignes épurées, et les formes géométriques, participent elles aussi à cette esthétique contemporaine. 

L’adopter par petites touches

La tendance métallisée peut s’adopter dans toute la maison, au travers de différents objets à disséminer dans chaque pièce. Dans le salon, on se laisse tenter par une jolie lampe à poser, ou par un vase argenté. De petites étagères tubulaires, où déposer des objets déco, sont aussi du plus bel effet. Dans la salle à manger, on opte pour des bougeoirs métallisés, ou bien pour des chaises au piètement en acier chromé. Dans la cuisine, on choisit une large corbeille à fruits en inox, ainsi que divers accessoires laissés à la vue. Dans la chambre, on suspend un miroir au cadre métallique, et on craque pour une table de chevet grillagée. Enfin, dans la salle de bain, on adopte un porte serviette métallisé, ainsi qu’un porte-savon et un verre argentés.

Oser le total look

Les adeptes de l’acier préfèreront peut-être affirmer cette tendance au travers de pièces plus imposantes. Plébiscitées par les plus grands chefs, les cuisines en inox s’invitent désormais chez les particuliers. Bien qu’elles représentent un investissement conséquent, beaucoup se laissent tenter. Les luminaires en acier séduisent également, à l’image du lampadaire Arco de chez Flos, une pièce design intemporelle. Il est aussi possible d’opter pour une suspension métallisée trônant au-dessus du salon ou de la table de la salle à manger. Une large étagère en aluminium peut également devenir la pièce maîtresse de la décoration, s’étirant tout le long d’un pan de mur. Dans la salle de bain, la robinetterie en métal connaît elle aussi un grand succès. Une tendance qui s’empare également des éviers, déclinés dans des teintes argentées ou dorées.

Avec quoi l’associer ?

Si l’on décide de se laisser tenter par la tendance métallisée, il est nécessaire de l’adoucir et de la contrebalancer avec d’autres matériaux plus chauds. Cela aura, par ailleurs, pour effet de mettre en valeur les objets couleur acier. Dans les années 60 et 70, plastique et métal faisaient la paire. Aujourd’hui, il s’agit de préférer des matériaux nobles et naturels. Parmi eux, le bois fait figure d’incontournable. On le préfère dans des teintes chaudes et foncées, afin d’apporter encore plus de contraste. Pour une touche supplémentaire d’élégance, on le choisit laqué. Le métal s’associe également très bien à la pierre, et notamment au marbre rose, vert ou noir. Les textiles, et plus précisément le velours, la laine et le lin, s’accorderont aussi très bien avec des accessoires chromés.

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© Okha

Le choix de la finition

L’aspect du métal varie en fonction de la finition qui lui est apportée. Il peut ainsi apparaître étincelant ou brossé, mat ou réfléchissant. Tout dépend donc de l’effet souhaité. Particulièrement malléable, le métal offre un infini champ de possibilités. Pour un effet miroir et une finition brillante, on se tourne vers le métal chromé qui s’avère résistant aux chocs et aux rayures. Le métal satiné, également très facile d’entretien, se distingue par un effet mat. Quant au métal brossé, obtenu par abrasion, il est reconnaissable à ses traces singulières de brossage. Pour obtenir une finition canon de fusil, et un métal matifié tirant sur le noir, de l’acide est utilisé. Le métal peut aussi se décliner dans divers coloris grâce à de la poudre d’époxy appliquée par thermolaquage.

Le métal tubulaire

Le retour du métal dans la déco s’est notamment fait au travers des tubes en acier. Une tendance initiée par le designer allemand Marcel Breuer il y a de cela 100 ans, avec la chaise Wassily et ses tubes en acier. Un matériau qui deviendra très vite un symbole de modernité, repris par d’autres grands designers tels que Charlotte Perriand et Le Corbusier. Fauteuils et chaises longues se parent alors d’acier tubulaire. Oublié pendant quelques années, il marque un premier retour dans les années 80. On le retrouve alors chez Philippe Starck ou Ikea, au travers de différents modèles aujourd’hui réédités car plus que jamais d’actualité. Désormais, l’acier tubulaire se distingue par des teintes joyeuses et vitaminées, séduisant à nouveau de jeunes designers pour ses infinis possibilités et ses courbes réconfortantes.

Place au vintage

Le métal, et notamment l’acier chromé, se retrouvent donc sur de nombreuses pièces iconiques telles que les Diamond Chair créées par Harry Bertoia dans les années 50. Le grand retour du métal bénéficie de ce fait à la tendance vintage. Rien de mieux que les brocantes pour dégoter un bel objet métallisé. L’acier chromé apportera du caractère à la déco, et trouvera naturellement sa place dans n’importe quelle atmosphère au travers d’un miroir, d’une lampe ou d’une chaise. Ce matériau industriel, devenu un incontournable de nos intérieurs, séduit encore aujourd’hui par sa légèreté, sa simplicité et sa durabilité. Plus d’hésitation avant de se laisser tenter !


Pleins feux sur le jardin

À l’approche des beaux jours, il est temps de choisir de jolis luminaires pour illuminer son extérieur.

Jolly Trolley – Fatboy

Bien plus qu’une simple lampe d’extérieur, le Jolly Trolley réserve plein de surprises. Juché sur roulettes, il s’apparente à une desserte. Sa partie supérieure se double également d’un plateau amovible sur lequel servir des collations et des boissons. Il est aussi possible de décorer la partie basse de ce lampadaire avec des plantes en pot. Ses lumières LED sont réglables et la batterie peut être chargée grâce à un port USB-C. 

Designer : fatboy

Dimensions : H.200 x L.78 x P.55 cm

Prix : 899 € 

www.lightonline.fr

© Lightonline – Fatboy

094 Ficupala Lamp – Cassina

Avec sa structure en métal, son abat-jour en verre soufflé et sa poignée en Iroko, la lampe Ficupala est d’une incontestable élégance, oscillant entre Art déco et postmodernisme. Cette lanterne, pensée pour vous accompagner tout au long de la soirée, se décline en deux finitions : verre fumé transparent ou rose. La lampe Ficupala fait partie de la série 094 Lamps Outdoor, composée de deux autres modèles : Bollicosa Nautilus et Singapore.

Designer : Cassina

Dimensions : H.42 x Ø.10 cm

Prix : 468 € 

www.cassina.com

© Cassina

Lampe Mayday – Flos

Cette lampe nomade, dessinée en 1999 par le designer allemand Konstantin Grcic pour Flos, se compose d’un diffuseur conique attaché à une poignée avec un crochet, et d’un long câble électrique. Cette lampe polyvalente peut s’utiliser aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, en tant que luminaire déco ou simple outil. Son diffuseur, en polypropylène durable issu de déchets de processus industriels, est fait pour être recyclé. Plusieurs coloris sont disponibles.

Designer : Konstantin Grcic

Dimensions : H53 x Ø22 cm

Prix : 253 € 

flos.com

© Flos

Lampes Mia – Objects – Kettal

Les lampes Mia sont au nombre de trois : le lampadaire Mia L, la lampe de table Mia L, et enfin la lampe de table Mia S fonctionnant à piles. Ces luminaires nomades, conçus par Michel Charlot pour Kettal, se distinguent par un diffuseur en verre protégé par un large abat-jour en polypropylène, tous deux étanches et maintenus par une astucieuse structure métallique.

Designer : Michel Charlot

Dimensions : H.126 x Ø.43,7 cm et H.42 x Ø.26,5 cm et H.36,5 x Ø.25,6 cm

Prix : NC € 

www.kettal.com

© Kettal

Bellhop « Dali » – Flos

Cette lampe de table iconique, initialement conçue pour les tables du restaurant du London Design Museum, se déplace désormais à l’extérieur. De quoi apporter une touche architecturale et design à son jardin ou à sa terrasse, au travers d’une forme résolument moderne et intemporelle. La lampe Dali assure une lumière diffuse, et se décline dans différents coloris.

Designer : Edward Barber et Jay Osgerby

Dimensions : H.38 et Ø.12,5 cm

Prix : 476 € 

flos.com

© Flos

Mykonos – New Garden

La suspension Mykonos, éditée par New Garden, est conçue en corde et en métal. Pensée pour être facilement accrochée, elle trouvera sa place dans n’importe quel recoin. Suspendue aux branches d’un arbre, ou à la structure d’une pergola, elle est une invitation au voyage. Fonctionnant grâce à une batterie, il suffit de la recharger grâce à son port USB. Il est aussi possible de contrôler son intensité lumineuse avec une télécommande infrarouge.

Designer : New Garden

Dimensions : H. 40 x Ø 30 cm

Prix : 55 € 

www.lightonline.fr

© Lightonline – New Garden

Snake Eiva « Majoliques » – Creative Cables

La lampe d’extérieur à suspendre Majolique, de la collection Snake Eiva, est éditée par Creative Cables. Le nom Majoliques fait référence aux motifs représentés sur le plateau coloré en Dibond®. De quoi insuffler un parfum méditerranéen dans votre jardin. Ultra résistante, grâce à son indice de protection très élevé, elle peut être suspendue n’importe où. Conçue en métal, en verre et en dibond®, elle existe en quatre coloris.

Designer : Creative Cables

Dimensions : Ø 24 cm

Prix : 75 € 

www.lightonline.fr

© Lightonline – Creative Cables

Ronex – Roger Pradier

La lampe d’extérieur Ronex a vu le jour grâce à l’association de Roger Pradier à Pyrex. Cette applique est fabriquée à partir de deux contenants en verre, transformés en luminaires par l’ajout d’une simple tôle issue des chutes de matières des collections Roger Pradier. Un procédé pensé pour des luminaires durables et réparables à l’infini. Une seconde applique, du nom de Ronex, est également née de cette collaboration

Designer : Stéphane Joyeux

Dimensions : H.13 x L.13 x P.10,6 cm

Prix : à partir de 300 € 

www.roger-pradier.com

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© Roger Pradier – Ronex – Arnaud Childeric – Kalice Photograhies

Artistes et paysans. Battre la campagne

Exposition

Jusqu’au 25 août

L’exposition « Artistes et paysans. Battre la campagne » propose d’explorer les liens riches et multiples qui existent entre les artistes et les paysans, face aux enjeux auxquels l’agriculture est aujourd’hui confrontée. À travers leurs œuvres, près de 150, les artistes mettent en relief les réalités et les difficultés de la vie paysanne, et en dressent de nouveaux portraits
Les Abattoirs – 76. Allées Charles de Fitte – Toulouse

© A. Ferruel et F. Guédon ; photo © Nicolas Pfeiffer

Philémon Barbier – Rien à perdre

Exposition

Jusqu’au 21 avril

L’exposition « Rien à perdre » documente la construction de l’identité des jeunes de milieux populaires, à travers la musique rap qui fait partie intégrante de leur quotidien. Un travail réalisé dans le cadre de la grande commande photographique « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire », initiée par le ministère de la Culture et pilotée la Bibliothèque nationale de France.

Galerie du Château d’Eau – 1, Place Laganne – Toulouse

© Philémon Barbier

Exposition autour de Pierre Soulages

Exposition

Du 1er au 5 mai 

Une quarantaine de lithographies, sérigraphies et gravures de Pierre Soulages seront exposés du 1er au 5 mai à l’Espace Lauragais de Saint-Orens-de-Gameville, dans le cadre d’un projet communal initié par les collectionneurs de l’association toulousaine de Beauzelle, Les Amis de 349 Gallery. D’autres artistes auront également la chance d’exposer leurs œuvres aux côtés de celles de Pierre Soulages.

Espace Lauragais – Saint-Orens-de-Gameville

© FPM

Distrographie et Morfosonic

Exposition

Jusqu’au 6 juillet

Ces deux expositions explorent les passerelles qui existent entre les arts graphiques et la musique. L’exposition « Distrophie, Arts graphiques et musiques dans les fanzines », présentée par Les Musicophages et le MAGMA, dévoile une sélection du plus grand fonds de fanzines en France. L’exposition Morfosonic ose quant à elle les analogies entre les dispositifs d’interface permettant de créer des images et des mélodies.

Médiathèque José Cabanis – 1, allée Jacques Chaban-Delmas – Toulouse

© Distrographie

Le cœur de l’asphalte

Exposition

Du 11 au 30 avril

Cette exposition présente les œuvres de deux artistes toulousains, Midou et Alex, utilisant tous deux le skateboard comme support d’œuvres d’art. Midou, peintre et graphiste, crée des œuvres colorées, entre pop art et de peinture numérique. Alex, peintre et amateur de skateboard, réalise quant à lui, des œuvres imaginaires et féériques.

Chateau de Portet-sur-Garonne – 1, rue Robert Saintigny – Portet-sur-Garonne

© Le coeur de l’asphalte

Bogdan Rata « The crossing »

Exposition

Jusqu’au 30 mai

Pour sa première exposition à Toulouse, Bogdan Rata présente un ensemble conséquent de sculptures. On peut y voir des silhouettes graciles et des corps contorsionnés donnant l’impression d’aller à l’encontre des lois de la physique. Des œuvres poétiques faisant écho à l’histoire du lieu. 

Le Castelet Toulouse –18, grande-rue Saint-Michel – Toulouse

© DR – Bogdan Rata