100TAUR, artiste plasticien, peintre, sculpteur et muraliste

De son enfance passée à Montauban, Nicolas Giraud – alias 100TAUR – conserve une passion pour les monstres, la pop culture, la nature et l’art, thématiques qu’il évoque habilement dans ses œuvres. Depuis 2013, il poursuit sa recherche constante de nouveauté artistique dans son atelier de Saint-Orens-de-Gameville.

L’origine de votre passion pour l’art ?

J’ai grandi dans une famille qui donne de la place aux voyages, à la mythologie et à la culture en général. J’avais accès chez moi, comme chez mes grands-parents, à des livres d’art et de médecine. Étant par ailleurs né à Montauban, j’ai eu mille fois l’occasion d’arpenter les couloirs du musée Ingres et du muséum d’histoire naturelle Victor Brun. 

Pourquoi « 100TAUR » ?

En réalité, « 100TAUR » n’est pas mon premier nom d’artiste. À partir de mes 15 ans, j’ai commencé à pratiquer le skateboard entre amis. À l’époque, je signais mes tags et graffitis du nom de « CROW ». C’est le Centaure mourant, statue d’Antoine Bourdelle située devant le musée Ingres, qui a inspiré mon second pseudonyme. 

Le processus créatif de vos œuvres ? 

J’ai des classeurs entiers de dessins que je réalise à longueur de journée. J’ai commencé à crayonner à l’âge de quatre ou cinq ans. C’est donc le dessin qui est la base de toutes mes créations. C’est véritablement lui qui me dicte s’il va devenir une gravure, une peinture, une sculpture… 

Des thématiques récurrentes ?

Je suis un collectionneur de jouets, amateur d’art, qui cultive un rapport vital à la nature. Dans mes créations, on retrouve donc aussi bien des personnages issus de la culture populaire, des cartoons et des comics que des créatures inspirées de la mythologie. Sans oublier des éléments aquatiques, des racines noires, des limaces des jardins (arion rufus)…

Une création marquante ?

Les gens s’attachent aux éléments récurrents dans mes créations : les yeux jaune fluo, les grandes limaces orange… Ce qui m’étonne et m’émeut toujours, c’est que les créations qui sont pour moi les plus personnelles, touchent aussi la sensibilité du public. 

Des inspirations artistiques ?

Mon style est souvent associé à celui du mouvement d’art pictural Lowbrow – apparu à Los Angeles à la fin des années 1960 – qui mélange les codes du surréalisme et de la pop culture. Parmi les artistes qui m’inspirent, je citerais David Hockney pour son éclectisme et le caractère prolifique de son œuvre et aussi Pablo Picasso parce qu’à travers ses créations, le complexe devient simple.

La question que l’on ne vous pose jamais ?

« Peut-on s’arrêter de créer quand on est artiste ? » 

Pour ma part, l’art est une thérapie qui me permet de canaliser mes émotions, de maîtriser l’anxiété liée à l’existence. J’ai récemment été diagnostiqué TDA-H. Je me sers de cette particularité comme d’un super-pouvoir pour mon art et pour mes créations. Cela me permet d’abattre une somme de travail très importante.

Des ambitions pour l’avenir ?

Être libre ! C’est-à-dire, faire ce que je veux, artistiquement parlant, quoi qu’il m’en coûte. La satisfaction artistique passe, pour moi, par une recherche perpétuelle de nouveauté, de changement, d’étonnement. La vraie valeur de l’art, c’est cette pureté de l’expression couplée à la valeur du geste artisanal, réfléchi et maîtrisé.

L’actualité de 100TAUR

• Septembre 2023  : réalisation d’une peinture murale au Zénith de Toulouse.
• Du 20 au 24 septembre 2023 : Festival « Mur du Souffle » à Bordeaux – Récolte de fonds pour vaincre la mucoviscidose.
• Fin octobre 2023 : « Le 111 des Arts » de Toulouse – 111 artistes vendent 111 créations à 111 €, au profit de la lutte contre le cancer pédiatrique. 
• Automne 2023 : participation à deux expositions collectives (San Francisco, Philadelphie).

Contacter 100TAUR : 06 69 21 27 01 – 100taur@gmail.com – Instagram : 100taur – Site web : www.100taur.com