Une oasis aux portes de la médina

Une magnifique demeure mauresque contemporaine au coeur d’un écrin de verdure…   …

Une magnifique demeure mauresque contemporaine au coeur d’un écrin de verdure…                 

C’est à Marrakech, aux portes de la médina, que se trouve la Villa Jardin Nomade. Un havre de paix situé sur la route du barrage de Lalla Takerkoust, en direction des montagnes de l’Atlas. Oliviers centenaires, mandariniers et palmiers font de ce lieu une véritable oasis. Imaginée par son propriétaire Michel Sautereau, cette bâtisse a pu voir le jour grâce aux architectes Karim El Achak et Raymond Morel. Construite entre 2006 et 2008, elle arbore les codes architecturaux des maisons rouges typiques du Maroc. La Villa Jardin Nomade est d’ailleurs certifiée « Charme & Caractère Luxury », un label qui recense de nombreuses demeures d’exception à travers le monde.

© Jerôme Mondière

Une villa spacieuse

La villa principale compte quatre grandes suites. Des dépendances, dissimulées dans le jardin offrent trois autres chambres cossues : Un pavillon spacieux et design, un bungalow « nature » tout en bois et, dernière-née, une « garden’s house » largement ouverte sur la piscine autour de laquelle s’articulent toutes ces annexes. La surface totale habitable est de 700 m2. La villa peut accueillir de 14 à 20 personnes dans un cadre privilégié.

© Jerôme Mondière

L’artisanat au coeur du projet

La Villa Jardin Nomade semble avoir été pensée comme une ode à l’artisanat marocain. Michel Sautereau a en effet tenu à ce que l’ensemble de la demeure soit réalisée, jusque dans les moindres détails, par des artisans locaux. Sobriété et raffinement caractérisent cet écrin architectural, loin du tumulte de la médina. Un lieu ressourçant, témoin de la richesse culturelle du Maghreb. De nombreux objets et oeuvres d’art habillent cet espace dans un style ethnique traditionnel, tout en lui donnant du sens. Afrique du Nord et Afrique Noire se mélangent dans une parfaite harmonie.

© Jerôme Mondière

Une entrée majestueuse

Pour pénétrer dans la villa, il faut franchir le pas d’une grande porte vitrée profilé métal. Cette entrée magistrale, haute de sept mètres, laisse entrevoir la piscine et le jardin grâce à un jeu de transparence. Une cascade de lustres en métal tressé souligne la hauteur sous plafond. Ils ont été réalisés par l’atelier Orenzo installé à Paris et à Marrakech. De grands chandeliers, comme une empreinte dans le mur blanc en stuc, font illusion. Une console en fer forgé et marbre gris, dessinée par l’architecte d’intérieur Raymond Morel, s’avère à la fois pratique et esthétique. À droite de l’entrée, des escaliers revêtus de stucco brun conduisent aux deux chambres de l’étage.

© Jerôme Mondière

Art et lumière dans la pièce de vie

L’entrée débouche sur un salon et sur une salle à manger baignés de lumières grâce à de larges verrières ouvertes sur le jardin. Des tapis Beni Ouarain habillent le sol en dess, un matériau ancestral que l’on retrouve dans les riads marocains. La table à manger, en noyer massif, est surmontée d’un imposant lustre conçu par Orenzo. Le canapé fait face à une cheminée encadrée par deux niches dans lesquelles trônent des oeuvres d’art d’inspiration africaine. Les radiateurs et les prises électriques sont habilement dissimulés par des moucharabieh en métal. Sur la droite, un petit boudoir pourpre renferme une bibliothèque. On y trouve également des objets chargés d’Histoire, tels qu’une cloche qui, dans les années 20, rythmait le travail d’Antoine de Saint Exupéry lorsqu’il rédigeait « Le Petit Prince » à Cap Juby. La cuisine, quant à elle, est réservée aux membres du personnel qui mitonnent en toute discrétion des repas raffinés pour leurs hôtes.

© Jerôme Mondière

Luxe et caractère dans la suite principale

La principale suite de la Villa Jardin Nomade est au rez-dechaussée. Majestueuse, elle se compose d’un espace nuit, d’un grand dressing et d’une spacieuse salle de bain. La suite bénéficie d’une vue directe sur le jardin. En face du lit, une alcôve accueille un large canapé recouvert d’un tissu tissé main. La tête de lit, conçue par Raymond Morel, est habillée d’un voilage perlé pour un rendu douillet et raffiné. Plusieurs niches rythment et ponctuent l’espace. Des dessins, signés de l’artiste peintre Mohamed Mourabiti, viennent compléter la décoration. La salle de bain, accolée à la suite, se compose d’une baignoire, de deux vasques, et d’une douche à l’italienne, le tout en pierre de Taza couleur miel. Un patio extérieur arboré dissimule une seconde douche, en cuivre, pour se rafraichir lors des brûlantes après-midi d’été.

© Jerôme Mondière

Calme et volupté à l’étage

Deux autres grandes suites se trouvent à l’étage. Elles disposent également d’une salle d’eau et d’un dressing. Autre atout non négligeable, elles profitent chacune d’une terrasse privative et ont accès à une grande terrasse partagée, et ombragée, qui surplombe la piscine. Chaque chambre est décorée avec soin. On y trouve notamment les têtes de lit conçues par Raymond Morel, une table basse fabriquée à partir d’une ancienne porte en bois, et des photographies du XIXe siècle rééditées. Les murs de chaque salle de bain sont en Tadelakt, les uns couleur chocolat, les autres couleur ivoire, chaude et lumineuse

© Olivier Gonet

Des arbres centenaires

Le salon donne sur une terrasse protégée par un plafond traditionnel en Tataoui teinté au brou de noix. Des poteries, dont certaines sont fabriquées à quelques centaines de mètres à peine par les potiers de Ben Abdellah, décorent les lieux. Le jardin, imaginé par le paysagiste Jean-Charles Mazet, est riche d’une végétation luxuriante. Un tamaris centenaire trône au coeur de cet oasis, entouré par des centaines de mandariniers, d’orangers, d’oliviers et de palmiers. Faisant face à la villa, cernée par une pelouse verdoyante, une piscine tout en longueur affiche une eau turquoise. La mosaïque de carreaux de verre reflète les rayons du soleil. Sur la terrasse en larges dalles de pierre, des transats installés à l’ombre de hauts palmiers invitent au farniente.

© Jerôme Mondière

Zoom sur les dépendances

• La Garden’s House

Sur le côté droit de la piscine se trouve la Garden’s House, un nouvel espace conçu et décoré par l’architecte français Serge Binello. Une grande terrasse, équipée d’un bar de granit noir et d’un salon en corde tressé par les artisans vanniers, invite à profiter des douces soirées. À l’intérieur, une grande suite fait face au jardin. Elle offre trois espaces distincts rythmés par des lés de tapis mauritaniens fixés aux murs de stucco blanc. Au-dessus du lit trône une oeuvre majeure du peintre Mohamed Morabiti.

• Le Bungalow

Cette dépendance douillette et confidentielle, marquée par la douce odeur du bois est dominée par des teintes de blanc, de gris et de bois. Elle se compose d’un lit à baldaquin et d’un coin salon de style Gervasoni, facilement transformable en chambre d’enfant. Une guirlande lumineuse, faite de larges verres à thé colorés, apporte une touche d’originalité. Depuis le fauteuil à bascule situé sur la terrasse du bungalow, il suffit de tendre la main pour cueillir des oranges ou des grenades

• Le Pavillon

Situé sur la gauche de la villa, il offre une ambiance authentique et luxueuse avec notamment une tête de lit en galets de rivière. Dans la salle de bain, la vasque a été directement taillée dans de la pierre de Taza. La baignoire et la douche ouvrent sur un jardin privé planté de bananiers et de bougainvilliers. Des objets insolites ponctuent l’espace, comme un panier en pneu recyclé pensé pour récupérer les serviettes mouillées. Le coin cheminée, modulable, peut accueillir deux couchages supplémentaires.

© Jerôme Mondière

La Villa Jardin Nomade

Adresse : KM 4, route d’Amizmiz, derrière le parc de loisirs Oasiria, Marrakech – Maroc

Téléphone : Maroc : +212 661 417 323 – France : 06 14 70 71 50

Site : www.villa-jardin-nomade.com

Vols directs (2h20) depuis l’aéroport de Toulouse Blagnac avec Royal Air Maroc et Easy Jet.


 

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