Poison, vins vivants & spiritueux

Bien plus qu’une petite cave de quartier, Poison abrite une agence créative…

Bien plus qu’une petite cave de quartier, Poison abrite une agence créative de pop-up. Penser l’alimentation comme un art sans jamais cesser d’explorer, voici les principales motivations de Quentin Pierre-Antoine à l’origine de ce projet. Rencontre.

Le vin ?

Lorsque j’ai ouvert Poison en décembre 2020, j’imaginais cette cave comme un lieu de passage où développer d’autres projets créatifs autour de l’alimentation. Les vins m’ont plu pour leur côté émotionnel et convivial. Il y a l’âme du vigneron dans chaque millésime. J’ai commencé par aller à la rencontre des vignerons du côté de Gaillac. Tout est parti du Domaine Cinq Peyres à Cahuzac-sur-Vère. Les vins de Poison doivent être bons, bio ou biodynamiques, et faits par des gens qui ont une certaine éthique.

© Poison Toulouse

Le plus local ?

L’Impeccable du Domaine Cinq Peyres à Gaillac. Un rouge à base de Gamay et de Syrah. C’est un vin naturel assez fruité, rond mais bien structuré, avec une belle amplitude. À la fois consensuel et complexe.

Le plus original ?

Fiba de Bows Distillerie. Un spiritueux expérimental issu de la fermentation et de la distillation de figues de barbaries séchées et fumées au bois d’olivier. On perçoit bien le côté sirupeux de la figue de Barbarie et les notes fumées. On pourrait croire à un lointain cousin du mezcal !

Le plus beau succès ?

Le tissu humain que nous avons créé au travers de projets éphémères, de rencontres et de collaborations artistiques.

La nouveauté ?

Le saké Hanatomoe « Mizumoto » de la Maison Miyoshino Jozo. Issu d’une fermentation spontanée sans levures, il respecte un process ancien. On l’a sélectionné, car il reprend les idées que l’on défend. Il est assez riche, un tantinet animal et salé, avec un umami développé.

Une petite fierté ?

Notre propre gamme de vodka et de rhum World Esters. Des spiritueux qualitatifs qui valorisent le travail artisanal. Cette gamme incarne notre volonté de réinventer un sillon éthique pour les spiritueux.

Un crédo ?

Mettre en avant le côté artistique de l’alimentation. Rester dans le mouvement et la recherche, guidé par la sensibilité et l’émotion. Explorer et se nourrir l’âme autour du vivant et de la convivialité.

Une rencontre ?

La chef Agathe Baulu, une cuisinière volante rencontrée lors d’un premier projet pop-up co-réalisé avec le Fat Cat. Son approche de la cuisine, presque spirituelle, a confirmé mes intuitions. Il y a un message derrière son travail. De la générosité, de l’amour, et une volonté de transmission. Elle a été la chef des deux restaurants éphémères de Poison.

Une adresse à recommander ?

Le restaurant Les Planeurs, boulevard des Minimes. Pourquoi ? Parce qu’ils sont trop forts ! D’une précision extrême et d’une grande modestie. Des cuisiniers ultra chevronnés qui ne sont pas dans la démonstration, mais qui te donnent des émotions.

Poison – 20, rue du faubourg Bonnefoy – 31500 Toulouse – Instagram : @poison_toulouse

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