Histoire de famille à Preissac

Le Château de Preissac a ouvert en septembre aux portes de Toulouse après quatre ans de travaux.

Le Château de Preissac peut accueillir des événements privés comme professionnels, de 15 à 1 000 personnes. Poumon verdoyant au cœur de la métropole toulousaine, le Domaine de Preissac s’étend sur 136 ha à Castelmaurou, à 15 minutes en voiture du centre ville toulousain. Une localisation privilégiée pour ce parc où le gibier foisonne encore et qui abrite en son sein, en plus d’un lac, deux bâtisses, le Domaine et le Château de Preissac.  

 
 
Du Domaine au Château

L’histoire de la propriété commence en 2005 avec le mariage de Magali Gasparini, actuelle directrice du lieu et fille des propriétaires. Acheté en 1999 par le couple Gasparini, le domaine n’avait en effet jusque-là pas trouvé de destination particulière. C’est pour cet événement de famille que Georges Gasparini décide de construire, en lieu et place d’un bâtiment dont il ne restait que quelques murs, une bâtisse 29 pour accueillir mariages, séminaires et autres événements festifs, privés comme professionnels. Ligne directrice pour la famille : garder le côté typique du lieu en privilégiant les matériaux nobles comme la brique, le galet, le bois… mais également l’architecture traditionnelle. Baptisé Domaine de Preissac, le lieu qui s’étale sur près de 2 600 m2, est commercialisé à partir de 2008 pour des évènements de 15 à 1000 personnes (en intérieur). 

De Fil en Deco_Preissac

 

L’histoire moderne du Château débute pour sa part il y a quatre ans avec la décision familiale de le rénover. « Le bâtiment s’abîmait, il fallait prendre une décision, détaille Magali Gasparini. Nous avons pensé à tout : le raser, le transformer en hôtel, en restaurant… mais nous avons préféré le conserver et en faire un deuxième espace événementiel en conservant sa typicité. »

Une aventure familiale

Qui dit rénover dit chantier d’ampleur. Les travaux s’étalent sur près de quatre ans et mobilisent une fois de plus toute la famille y compris le grand-père, ainsi que de nombreux artisans locaux. Un choix revendiqué par les Gasparini : « nous voulions privilégier la qualité et la proximité. » Accompagnée par le cabinet d’architecte Raynal, la famille a ainsi fait appel au même maçon que pour le premier bâtiment du domaine, l’entreprise Gatti (Verfeil), mais également à des artisans qui sont devenus au fil des ans « comme une famille », à l’instar de l’électricien Bergelec ou du plombier AS Europe. « Ils ont été présents de bout en bout et jusqu’au dernier moment, que ce soit pour rajouter une prise ou s’assurer que tout fonctionne », soulignent mère et fille.

Au cœur du magnifique parc entretenu par Georges Gasparini lui-même, le Château de Preissac s’étend sur près de 3 100 m2 répartis sur un rez-de-chaussée et deux étages. Les façades, dominées par les deux tours d’origine du château, ont été conservées, rénovées brique par brique. L’objectif était de respecter l’âme du lieu tout en y apportant la modernité nécessaire pour répondre aux attentes high-tech de la société actuelle. Comme au Domaine, toutes les pièces portent le prénom d’un membre de la famille Gasparini. 

Entre majesté et modernité

Dès l’entrée, le ton est donné. Un lustre majestueux en cristal de Murano domine le hall de ses 7,5 m. Réalisé sur-mesure par la marque Vistosi, il illumine la cage d’escalier. Au rez-de-chaussée, la pièce principale permet d’accueillir 350 personnes. Une verrière attenante agrandit cette capacité de 250 personnes tout en donnant vue sur le parc et en apportant une grande luminosité. Mêlant modernité et tradition, la pièce bénéficie d’un travail d’optimisation phonique très poussé pour compenser sa très grande hauteur sous plafond et éviter le brouhaha propre aux grandes assemblées. Un amphithéâtre de 460 places complète le plateau. Accessible depuis la pièce principale, il est doté de sa régie son et lumière et totalement équipé avec deux écrans et deux vidéoprojecteurs. 

Des témoignages du passé

En retournant sur ses pas, on découvre un double salon caché derrière deux grandes portes. Avec son plafond aux fleurs de lys, ce « salon VIP » est un des témoins du temps passé et du château d’origine que les propriétaires ont souhaité conserver. À l’étage, auquel on accède par un escalier dont les murs sont ornés d’une fresque en résine, un autre témoignage attend les curieux. Une coquille Saint-Jacques magistrale en brique d’origine, tout en arrondi, domine en effet le mur de l’une des pièces.

Cet étage, comme le second, est dédié aux salles de séminaires. Encore une fois totalement équipées, elles font la part belle au style moderne. Magali Gasparini a choisi pour égayer ces espaces des chaises au dossier jaune qui viennent en contrepoint du carrelage gris que l’on retrouve partout. Des coussins aux couleurs vives invitent entre deux conférences à s’installer dans l’embrasement des fenêtres, pour méditer ou simplement profiter de la vue. À proximité du palier, une terrasse extérieure habillée de mobilier Vondom offre, elle-aussi, une vue exceptionnelle sur le parc.

Sur le palier du second étage plusieurs tabourets et mange-de- bouts de couleurs gaies, créés par Constance Guisset, animent l’espace. Sur cet étage, une salle de séminaire (ou événementielle) panoramique propose une vue sur le parc impressionnante. Il s’agit également de la seule pièce qui dispose d’un sol en carrelage faux bois, plus chaleureux. Une deuxième terrasse extérieure, blottie dans la toiture, complète l’étage.

UNEN ALLéE DE PINS CLASSéE

Impossible de passer à côté des extérieurs de la bâtisse. Si d’un côté on retrouve le chêne centenaire à l’origine du logo du domaine, le lac et les nombreux animaux qui peuplent le parc (dont un troupeau d’oies), de l’autre, on se sent lilliputien face à l’allée de pins centenaires de 200 mètres (classée !) qui prolonge la perspective. Une fontaine complète le décor tant visuel que sonore. Un véritable château de conte de fée, façon XXIe siècle.


Photos : Rémi Benoit 

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