Salon Maison&Objet

Événement

À l’occasion des 30 ans de Maison&Objet, le salon projette ses participants dans un avenir réenchanté réconciliant technologie et nature !

TECH EDEN, thème de la saison, animera l’édition de janvier autour de lieux réinventés, qu’ils appartiennent au secteur du retail, du résidentiel ou de l’hospitalité. Des espaces où la nature sera très présente, pas toujours au sens littéral, mais parfois digitalisée, plus ou moins minérale, luxuriante et hybride. Un mélange entre nature et technologie qui a de quoi réenchanter la durabilité et rendre notre futur désirable !

PARIS 18-22 JAN. 2024
Parc des expositions de Paris Nord Villepinte

Horaires d’ouverture :
Du jeudi au dimanche : de 9h30 à 19h.
Le lundi : de 9h30 à 18h.


Le Salon Maison & Objet

Événement

Du 7 au 11 septembre

Cette nouvelle édition du salon Maison & Objet affiche d’ores et déjà la couleur avec une édition dédiée à l’extravagance, à l’audace et à l’humour. Une thématique invitant ouvertement à l’exaltation retrouvée et au ré-enchantement de nos existences plongées dans un monde en crise. Les trois axes majeurs de ce salon du design sont « l’expressivité séductrice », « la créativité libératrice » et « la sensibilité augmentée ». Les créateurs contemporains inventent au travers de leurs créations un nouveau mode de dialogue avec la nature, l’environnement et leurs semblables, pour nourrir la curiosité.

Le Salon Maison & Objet Villepinte paris
© Maison _ Objet

Parc des expositions de Paris Nord Villepinte – ZAC Paris Nord 2 – Villepinte


Un bel appartement tout en enfilade 

C’est dans un vieil hôtel particulier du centre-ville de Toulouse, datant du XVIIIe siècle, que s’est installé au printemps l’architecte d’intérieur Jean-Luc Vieillard. Spécialisé dans la rénovation de vieilles demeures et appartements depuis 20 ans, il a eu un véritable coup de cœur pour cet appartement de type haussmannien. Sa particularité ? « Des pièces toutes en enfilade et tout à refaire. » 

Si les parquets, les vieilles portes, les moulures et autres boise- ries avaient été bien conservés, le reste nécessitait d’être rénové. L’architecte d’intérieur en a fait un appartement à son image, per- mettant d’y recevoir en même temps ses clients, un peu comme dans un showroom, avec un mélange d’ancien et de contemporain, sa marque de fabrique. 

Parquet Versailles et tomettes d’époque 

Derrière un portail imposant, se dresse tout d’abord la façade magnifiquement restaurée de couleur ocre jaune, exposée plein ouest, avec une cour privée intérieure baignée de soleil. Grand porche, cage d’escalier au parquet Versailles et tomettes d’époque que l’on retrouve ensuite dans l’appartement. 

Au premier étage, cet appartement haussmannien, d’une surface de 80 m2, en paraît beaucoup plus : il bénéficie d’une belle hauteur sous plafond (3,70 m) qui donne l’impression d’une surface bien plus importante. 

Unité et éclectisme 

La luminosité s’infiltre par une enfilade de six fenêtres, toutes protégées par des volets persiennes en bois du XVIIIe, de la couleur imposée par les Bâtiments de France, gris perle. Elles sont toutes voilées des mêmes rideaux en velours de lin blanc de chez Tissus Dominique Kieffer, procurant une ambiance chaleureuse. Tous les murs et portes ont été repeints avec de la peinture anglaise dans ce même coloris gris perle. Une unité qui tranche avec le reste de la déco plus éclectique, composée d’objets de designers et d’autres chinés. 

Une cuisine modernisée 

Le petit sas d’entrée, dans lequel a été créé un dressing, débouche sur l’enfilade de pièces. Seul le bureau, situé le plus au fond de l’appartement, est accessible par un couloir. La visite débute par la cuisine. Elle a été entièrement cassée et l’espace a été réaménagé par Maison Helios (Ariège), avec des éléments de couleur taupe. Jean- Luc Vieillard souhaitait des colonnes de rangement et un ilot central pour pouvoir y déjeuner. Il est recouvert d’un plan de travail taupe bleuté, le même que la crédence. Aux murs, plusieurs tableaux dont un dédié au vin de Gaillac de l’artiste locale Jocelyne Bonzom. 

Des coups de cœur 

Et du mobilier chiné ! Dernière trouvaille, ce lampadaire vintage des années 50, acheté chez un antiquaire à Brive, avec ses trois opalines en parfait état. « Quand je l’ai vu, j’ai complètement craqué. Dans la boutique, je savais déjà où j’allais le disposer dans l’appartement. » 

La touche d’ancien se trouve aussi dans un fauteuil estampillé provençal recouvert d’un velours de mohair moutarde de l’éditeur d’ameublement Pierre Frey. La pendule, en noir et blanc, assez imposante, vient d’un antiquaire de Castelnau de Montmiral. 

Un salon showroom 

La pièce suivante est le salon. Le mariage des matières et des inspirations est détonnant. Deux fauteuils Le Corbusier trônent près d’un très grand canapé d’AM-PM de 2,50 mètres de long, de velours bronze. Les fauteuils, de couleur gold, viennent de chez 2B Design. Il s’agit de la nouvelle série éditée par Cassina et signée LC1, avec un dossier et une assise plus épaisse qu’à l’origine. Dans la même boutique toulousaine, Jean-Luc Vieillard a craqué pour deux chaises Panton taupe, le modèle Montana, et un petit guéridon en marbre et cuivre, d’un designer danois. 

Un fauteuil art déco recouvert de lin Kieffer taupe, une console avec un plan de table marbré veiné de rouge, une autre en métal noir AM-PM recevant la télé, un miroir du XVIIIe et une armoire Louis XVI estampillée (ces deux derniers étant des meubles de famille) complètent le « paysage ». Une ambiance comme dans un showroom d’exposition, totalement assumée. 

De la lumière 

La lumière tient une place importante dans cette pièce principale : elle est assurée par une lampe Flos, un lampadaire Artemide, une autre lampe des années 70 provenant de chez Galerie 7… Au plafond, la corniche a été peinte en bleu gris, la même teinte que l’on retrouvera plus loin dans l’appartement. Et des œuvres contemporaines très variées décorent les murs. 

Au sol, un tapis indo-népalais en pure laine fait-main de teinte beige taupé (de la galerie Schanewald), qui change de couleur en fonction du tissage. Il produit son petit effet sur le parquet Versailles d’époque restauré. Dessus, la table basse, le M pont en verre permet elle aussi un mélange des styles « volontaire ». On trouve ici et là des ouvrages d’architecture, de vieilles amphores ramenées de Marrakech et partout des vases et des bougies. 

Pour les repas en nombre, la table en bois de quatre places peut être agrandie pour accueillir jusqu’à 12 convives. Dernier élément remarquable, la cheminée originelle au coffrage en merisier – qui ne fonctionne pas puisque cela est interdit dans tous les appartements de la Ville de Toulouse – dont l’intérieur du tablier a été peint en anthracite « pour lui donner de la profondeur ». 

Un couloir expo galerie 

Au fond, le couloir qui mène au bureau de l’architecte d’intérieur, a été transformé en galerie grâce à une cimaise sur-mesure créée par l’ébéniste Hervé Rouquet permettant d’y poser des tableaux, bien éclairés par des spots coniques noirs (toute l’électricité a été assurée par la Société Alliance Energies Concept). 

« Nous avons choisi d’utiliser l’espace du couloir long et fermé de 7 mètres », précise Jean-Luc Vieillard. S’y côtoient des tableaux chinés et des affiches plus personnelles : une de Man Ray, une autre de Norman Parkinson, et trois affiches originales de voitures des années 30. On y retrouve le plafond et les murs teintés du même bleu gris. Au sol, deux tapis de laine beige taupé ont été réalisés sur-mesure pour recouvrir toute la longueur. 

Un bureau cosy 

Ce couloir débouche sur le bureau dans lequel Jean-Luc Vieillard travaille. Sur un bureau AM-PM très contemporain, en noyer d’Amérique et pieds en métal, et installé dans un fauteuil Stark en cuir beige et bois. Dans cette pièce calme règne le même mélange des styles. Un petit cabriolet années 50, des lampes Foscarini, un canapé en tissu Jim Thomson en velours de lin orange (pouvant servir de lit aux amis de passage), une bibliothèque contemporaine remplie de livres et statuettes, des aquarelles mais aussi un coq coloré de l’artiste peintre Didier Delamonica. « Il est contemporain et unique, j’aime bien ça aussi », précise-t-il. 

Une tête de lit suggérée 

Dans la chambre attenante, on retrouve le parquet Versailles et la même continuité de couleur en gris perle. Pour matérialiser la tête de lit, une large bande bleu gris (la même également que dans le couloir) de la largeur du lit, a été peinte du sol au plafond. Le couvre-lit en velours de soie est assorti à des coussins couleur mastic de Pierre Frey, et à deux tables de chevet en altuglas accueillant des lampes de Flame façon années 50. Un bureau ancien, d’époque Directoire déniché chez un antiquaire à Brive, avec cuir intégré et dorures parfaitement conservées sur le sous-main, se marie avec un fauteuil du designer Ondarreta, en cuir surpiqué café au lait. Une commode Empire (de famille), un tapis persan, un fauteuil Empire d’époque recouvert avec un tissu contemporain, des aquarelles ramenées de différents voyages (Floride, Maroc…) et des stores en velours de lin complètent l’ambiance feutrée de cette chambre. 

Entre les deux jeux de double-portes menant au salon, une pièce vide a été convertie en dressing. Cet appartement, ainsi mis en valeur, ne manque décidément pas de chien. 

Photos : Frédéric Maligne 


Un appartement tout en splendeur

Atelier M - De Fil en Déco

Nous sommes au troisième étage d’un immeuble datant de 1890, dans le 16e  arrondissement de Paris. Sur une surface de 180 m2 , la rénovation qui a été opérée en 2017 par les architectes toulousains Sandra Teyssou et Jérome Méric de l’agence d’architecture Atelier M est « complète ». « Nous avons tout démonté, même les parquets, tout numéroté, restauré et remonté, en intégrant aussi toute la modernité d’aujourd’hui. » Un mix réussi entre la splendeur du XIXe  siècle et des produits modernes haut de gamme.

Atelier M - De Fil en Déco

À l’identique

Toute l’ossature haussmannienne, très typique dans ce type de bien, a en effet été conservée et restaurée, parfois même remplacée à l’identique : les planchers en pointe de Hongrie, les corniches, les moulures, les rosaces… Sur ce chantier, rien n’a été laissé au hasard. Le gros oeuvre (plomberie, électricité, parquet et peinture) a été confié à l’entreprise parisienne Beaux Arts Travaux. Ce sont par la suite des Toulousains qui ont pris le relais : le menuisier agenceur Edirconcept s’est occupé de tous les aménagements intérieurs (placards, portes…) et l’entreprise AGC de la climatisation.

Des menuiseries jusqu’aux interrupteurs

 Les menuiseries en bois ont ainsi retrouvé toute leur splendeur. Elles ont été remplacées à l’identique mais équipées d’un double vitrage de nouvelle génération. Tous les anciens crénons d’époque en laiton ont été nettoyés, polis et remontés pour être conservés et réinstallés sur les nouveaux montants. L’électricité a elle aussi été entièrement refaite et la climatisation intégrée dans des niches. Petit détail supplémentaire : les interrupteurs utilisés dans tout l’appartement sont des meljac, en laiton brossé et gravé.

Atelier M - De Fil en Déco

Art et lumière dès l’entrée

Dès l’entrée, on repère la belle hauteur sous plafond et la luminosité qui inonde l’appartement. Des placards de rangement surmesure ont été installés, avec une niche éclairée. « Nous avons créé une ambiance sur l’entrée avec un rail de lumière et le déport de la casquette du double-plafond qui s’ajoute sur le meuble. » Posés au sol, deux grands tableaux ornent cette entrée. Elle distribue le séjour et un passage qui donne vers la cuisine, sur la gauche.

Atelier M - De Fil en Déco

Une cuisine contemporaine

La cuisine est hyper contemporaine et immaculée. Élément principal : un immense placard d’atelier, de 4,5 mètres de long, qui s’ouvre complètement quand on l’utilise. L’ouverture du battant du haut se fait à la main grâce à un contrepoids ; celui du bas se baisse pour se fondre dans le meuble. « Composé de feuilles de verre laqué très léger, il est très innovant », pointe l’architecte toulousain. Cette prouesse technologique a été réalisée avec du mobilier de la marque italienne Valcucine, mêlant du verre laqué en blanc crème clair et d’autres éléments plus sombres, de couleur bronze en bas. Tous les éléments modernes nécessaires équipent cette cuisine : plaque à induction et hotte chauffante intégrées, cave à vin et grand frigo cachés, îlot central avec ses rangements. Dans son prolongement, ce dernier fait aussi office de table à dîner. Autour de cette grande table en hauteur trônent six sièges vert foncé, des Beetle de Gubi. Au-dessus, deux énormes lustres (de 2 mètres de diamètre) en laiton et acier, d’époque 1970, ont été chinés par les propriétaires.

Un double-salon

Attenante et très lumineuse, la pièce à vivre offre un magnifique double-salon. Des cloisons, qui séparaient un boudoir d’une salle à manger, ont été abattues pour en faire une seule et même pièce de 50 m2 , aux planchers reliés. Les deux cheminées, positionnées face à face et restaurées elles aussi, fonctionnent parfaitement. La pièce est éclairée par des rampes lumineuses dotées de spots directionnels. Le lustre central a été enlevé et de nombreuses lampes ont été positionnées un peu partout. Elles font à la fois office de point de lumière et d’éléments de déco très étudiés.

Atelier M - De Fil en Déco

Une déco très soignée

Cette pièce a en effet été décorée avec grand soin. Un ensemble de mobilier contemporain, comme le canapé avec sa table basse en marbre intégrée de Knoll, côtoie de l’ancien, du chiné et des souvenirs de voyage. Miroirs, lampes, statues, oeuvres d’art en bronze, beaux livres… Un savant mélange d’objets modernes et d’autres chinés, soit par les propriétaires soit par les architectes. Derrière cet espace, la partie nuit, composée de trois chambres, est accessible par une double porte à carreaux miroir.

Une suite de luxe

La suite parentale est majestueuse. La moquette en laine anglaise est très épaisse, profonde et de couleur blanche, comme souhaité par les propriétaires. Le lit a été positionné en îlot, avec un énorme dressing qui tourne autour sur deux murs, dans un plaquage de bois naturel de noyer d’Amérique. La chambre, ouverte sur la salle de bain, est baignée de lumière.

Atelier M - De Fil en Déco

Atelier M - De Fil en Déco

Du verre opacifiant 

Les deux pièces sont séparées par un mur en verre actif qui s’opacifie à la demande, de façon électrique et automatique, pour donner de l’intimité. Les grands carreaux en marbre (2,40 m par 1,20 m) posés au sol et aux murs relient la ligne de marbre jusque dans la douche. « La poursuite du veinage du carrelage produit comme l’effet d’un livre ouvert », commente l’architecte. Le plan en bois, qui accueille les deux vasques en Corian suspendues, est de la même essence que celui de la chambre. La baignoire, en Corian elle aussi, est une création d’Antonio Lupi. Tout est évidemment sonorisé et domotisé. Pour parfaire cette déco épurée et aux matériaux nobles, la coiffeuse est accompagnée d’un fauteuil Platner de Knoll, recouvert de feuille d’or.

Et pour finir

Les deux autres chambres, une pour chaque enfant de la famille, disposent elles aussi chacune de leur salle de bain indépendante. Comme toutes les autres pièces de l’appartement, elles sont munies de petits balcons, qui donnent sur les arbres du boulevard, situé tout près de l’Arc de Triomphe.

Atelier M - De Fil en Déco

Photos : Marie Lukasiewicz


Le Street Art est dans la place

Événement

Les graffeurs seront à l’honneur
 à la Foire de Toulouse, du 7 au 16 avril au Parc des expositions. Petit aperçu de leur art avant de vous lancer dans leur parcours découverte « Safari urbain ».*

Reso (Toulouse)

Reso

Reso est reconnu pour ses œuvres souvent imposantes, alternant entre lettrages, personnages et scènes réalistes. Même s’il passe de la bombe
au pinceau, des murs aux toiles, l’originalité de son style reste facilement reconnaissable. Lettrages et typographie servent de fondation à l’écriture de ses auto-portraits.

www.facebook.com/resolcf

Monsta (Lyon)

Monsta

Ancien artisan tailleur de pierre, spécialisé dans la réalisation de pavé, Monsta s’exprime à travers le dessin, la peinture, la sculpture ou l’installation. Il pose un regard sombre et critique sur la société et cherche à réveiller
la part d’enfance qui sommeille en chacun de nous.

www.worldofmonsta.com

Onsept (Paris)

Onsept

Artiste peintre et illustrateur, Onsept a participé avec le collectif NOK à l’élaboration de nombreuses fresques murales, avant de privilégier la peinture sur toile, désormais son support de prédilection. Il y développe un univers original où personnages et scènes de la vie courante reflètent avec dérision le monde loufoque dans lequel nous vivons…

www.facebook.com/Onsept

Difuz (Marseille)

Difuz

L’univers figuratif de Difuz, qui se consacre totalement à la peinture et à l’illustration, prend forme dans les personnages qu’il invente. Une société imaginaire où les hommes et les animaux se confondent parfois. Le travail de la lettre y est aussi important, en référence à son inspiration venue du graffiti.

www.facebook.com/MRDIFUZ et instagram.com/mr.difuz

Missy (Strasbourg)

Missy

Illustratrice et graphiste freelance, Missy, qui touche à tout et expérimente toutes sortes de techniques, cultive son petit monde peuplé de drôles d’oiseaux, de flamants pas toujours roses, de cactus en pot, de cabanes sur pilotis et de fleurs tropicales.

lisa-discala.fr

Maye (Montpellier)

Maye

Autodidacte et passionné de dessin, Maye a un trait affirmé et le goût du détail. L’aérosol est devenu l’outil de ses créations et le graffiti son mode d’expression artistique de prédilection, avant qu’il ne passe du mur à la toile. Son travail nous fait voyager à travers des scènes allégoriques, habitées par des personnages longilignes, souples et courbés.

www.facebook.com/MAYE et pinsta.me/maye_name_is_maye

Mondé (Toulouse)

Mondé

La recherche graphique de Mondé reprend l’esprit du premier jet, celui du graffiti illégal, sans calcul ni dessin préparatoire, presque de manière aléatoire. Ses œuvres sont un mélange équilibré entre les pleins et les vides, les mats et les brillants, véritable jeu de piste à déchiffrer. Il travaille aussi le volume et la calligraphie sur bois brûlé, fruit d’une réflexion autour de la transformation de matière, de l’ombre et de la lumière.

dirtymonde.com

Gorg One (La Réunion)

Gorg One

Pour Gorg One, le lien entre le graff et l’environnement poétique fait naturellement sens. Il exprime son profond respect pour la Nature dans le choix de ses sujets et la fragilité de la vie dans la mise en scène et l’atmosphère peinte. Les façades, les sols et les surfaces monumentales sont ses terrains de jeu favoris pour raviver et animer une nature douce et hurlante.

www.gorg1.re

* Liste des artistes non définitive à la date d’impression du magazine.


Le menu d’hiver des chefs

Nos trois chefs vous ont concocté un « menu d’hiver ». Des recettes à reproduire et à déguster sans modération.

LE PLAT de Jérémy Morin, chef de L’Aparté (une étoile) à Montrabé

Merlu du Pays basque snacké, aïoli et bouillon corsé, pommes de terre et compotée de fenouil 

© Émilie Gentils

  1. Le merlu et son bouillon : 

2 kg de parures et arêtes de poissons – 3 tomates fraîches – ¼ de fenouil – 2 gros oignons – 1 poireau – 2 gousses d’ail – safran en pistils – 20 cl de vin blanc – eau – 1 feuille de laurier – thym frais

Faire préparer les pavés de merlu par votre poissonnier. Garder les arêtes. Ciselez tous les légumes grossièrement.

Dans un faitout, versez un bon filet d’huile d’olive, puis faites revenir les légumes tous ensemble, excepté les tomates.

Puis ajoutez : vos parures et vos arêtes de poissons, les tomates, les pistils de safran, le thym et le laurier.

Ajoutez un petit verre de vin blanc et mouillez à hauteur avec de l’eau.

Amenez à ébullition puis faites mijoter à feu doux pendant 30 mn.

Passez la soupe, puis faites-la réduire jusqu’à consistance voulue.

Éplucher les pommes de terre, les tailler en cylindres et les cuire dans la soupe de poisson.

 

  1. Compotée de fenouil : Émincer finement le fenouil, le faire revenir à l’huile d’olive, cuire à couvert jusqu’à ce qu’il soit fondant.

 

  1. Préparer la sauce aïoli : 1 jaune d’oeuf – 2 jaunes d’oeufs durs – 4 gousses d’ail moyennes – 1 pincée de pistils de safran infusés – 180 g de pulpe de pomme de terre – 20 cl d’huile d’olive – sel – 1 pincée de poivre de Cayenne.

Dans le bol d’un mortier, mettez la pulpe d’une pomme de terre cuite au four puis passée au tamis et réservée à température ambiante. Puis les gousses d’ail épluchées, débarrassées de leur germe et écrasées, les jaunes d’oeufs durs passés au tamis et le jaune cru, ainsi qu’1 pincée de sel, au pilon. Écrasez et travaillez tous les ingrédients.

Une fois le mélange bien homogène, versez petit à petit la moitié de l’huile d’olive au filet, sans cesser de travailler au pilon.

Ajoutez le safran et l’eau chaude d’infusion dans 3 c. à soupe d’eau bouillante tout en continuant à mélanger.

Continuez de verser l’huile, toujours en filet, en travaillant au pilon. Ajoutez le poivre de Cayenne et assaisonnez en sel.

 

  1. Cuire les pavés de merlu dans une poêle avec de l’huile d’olive.

 

  1. Dressage : Dans une assiette creuse, disposer la compotée de fenouil. Mettre autour les cylindres de pommes de terre et la sauce aïoli. Poser le merlu. Mettre la soupe en saucière, puis verser autour.

 


L’ENTRÉE de Christian Constant, chef du Bibent à Toulouse

 Tartare d’huîtres et de Saint-Jacques au Gingembre 

© Dominique Viet

  1. Ingrédients (pour 4 personnes) : 

– 12 huîtres 

– 8 noix de Saint-Jacques 

– 40 g de saumon en filet frais 

– 2 poignées de mesclun 

– 20 g de gingembre frais 

– 2 cuillerées à soupe de ciboulette 

– le jus d’un demi-citron jaune 

– le jus d’un demi citron vert 

– 3 cuillerées à soupe de vinaigrette 

– huile d’olive 

– sel et poivre du moulin 

 

  1. Recette : 

Ouvrez les huîtres, décoquillez-les et réservez-les dans leur jus au frais (gardez les coquilles). Nettoyez les noix de Saint-Jacques en ôtant les barbes, les viscères et les parties sablonneuses et rincez-les sous l’eau froide. 

Préparez le tartare : hachez grossièrement le saumon, les noix de Saint-Jacques et les huîtres. Mélangez le tout et réservez au frais. 

Ciselez la ciboulette, pelez et hachez le gingembre. 

Avant de servir, mélangez les jus de citron, la ciboulette ciselée et le gingembre au tartare. Assaisonnez de sel, de poivre et d’huile d’olive. 

Répartissez le tartare dans les coquilles d’huîtres. Accompagnez-les de mesclun assaisonné de vinaigrette.

 


LE DESSERT de Pierre Lambinon, chef du Py-r (une étoile) à Toulouse

Agrumes, infusion tagètes 

© Spatule Prod

  1. Agrumes : 

4 clémentines – 2 citrons (garder le jus pour le sorbet) – 4 kumquat – 200 g d’eau – 100 g de sucre

Récupérer les zestes des clémentines et des citrons et les blanchir 5 fois (porter à ébullition et tremper dans de l’eau froide).

Couper les clémentines en segments et conserver au frais.

Confire les kumquats entiers et les zestes blanchis dans l’eau et le sucre. Laisser à feu doux (sans ébullition) jusqu’à ce que les fruits deviennent translucides.

 

  1. Infusion tagètes : 

230 g d’eau – 60 g de sucre – 150 g d’huile d’olive – feuilles de tagètes

Porter à ébullition l’eau et le sucre. Faire infuser la moitié des feuilles de tagètes.

Porter l’huile d’olive à 190° C. Faire infuser le reste de tagètes.

Mélanger les deux préparations à froid.

 

  1. Sorbet citron : 250 g d’eau – 25 g de glucose – 110 g de sucre – 125 g de jus de citron

Faire bouillir le mélange d’eau, sucre et glucose.

Ajouter le jus de citron.

Passer en sorbetière ou Paco selon équipement disponible.

 

  1. Dressage :

Disposer les segments de clémentines et les zestes comme un jardin en fond d’assiette.

Ajouter l’infusion tagètes (4 cuillères à soupe).

Disposer au centre une quenelle du sorbet au citron.


Musée Yves Saint Laurent

Exposition

15 ans après la fermeture de la maison de haute couture, ouvre à Paris le Musée Yves Saint Laurent. Dédié entièrement au travail d’un des plus grands couturiers du XXe siècle, il est installé dans l’hôtel particulier historique du 5 avenue Marceau où naquirent durant près de 30 ans ses créations. L’exposition inaugurale propose de découvrir une cinquantaine de modèles accompagnés d’accessoires, de croquis, de photos… À visiter : les anciens salons de haute couture, et surtout le studio historique d’Yves Saint Laurent. Une véritable plongée au cœur du processus de création.

museeyslparis.com

© Luc Castel


Les meilleures adresses parisiennes pour votre déco vintage

Où chiner votre déco rétro à Paris ? Voici 60 adresses réunies dans un seul bouquin, Le Guide de la Déco Vintage à Paris. Un projet qui voit le jour grâce à une campagne de financement participatif lancée au printemps sur la plateforme KissKissBankBank pour éditer 1000 exemplaires. Mobilier, objets, vaisselle, curiosités… L’équipe de la blogueuse Rose Cadillac a sillonné les rues de la Capitale pour dénicher des adresses incontournables. Boutiques, showroom, caves secrètes, quincailleries, brocantes annuelles et autres pop-up stores éphémères sont à découvrir sans tarder. Sortie prévue en décembre (170 pages).

http://rosecadillacleshop.bigcartel.com/

© Brice Martinelli


À Paris, Habitat accueille les artistes dans son Design Lab

Le Design Lab d’Habitat, lancé dans le magasin parisien de Pont-Neuf (en mars), a pour vocation de promouvoir la création sous toutes ses formes, qu’elle soit artisanale, expérimentale, émergente ou encore radicale. Pour le lancement, Habitat a choisi Ferréol Babin, designer d’objets uniques, sculptés à la main dans le bois. En avril et mai, c’est Beauregard, studio de création et éditeur du Mini Lé de papier peint, qui prend le relais. En septembre, ce sera au tour de Maximum Design.

© Ferréol Babin