En plein cœur du quartier de Lardenne, « La Villa des Iris » se présente comme un espace de coliving chaleureux et raffiné dédié à la location de moyenne durée.
Yves Lapeyre nous fait visiter sa maison de famille. Une demeure de 200 m² qu’il a entièrement rénovée en tant qu’architecte d’intérieur, dans le respect du style du début du XXe siècle.
Une maison de famille
Yves Lapeyre a fait le pari audacieux de rénover entièrement sa maison de famille pour en faire un espace de coliving à Toulouse. Demeure des années 1920 dans laquelle il a vécu jusqu’à ses 25 ans, le lieu est pour lui : « plus qu’un hébergement, un lieu de vie », sentiment qui est devenu la signature de son concept. Il y a 22 ans, cet ancien ingénieur dans le secteur de la chimie et du pétrole, change de vie pour « créer un art de vivre » à travers ses projets immobiliers. « Ce qui m’importe, c’est l’émotion procurée quand on entre dans les lieux », nous confie-t-il.
Un concept nouveau : le coliving
Le coliving consiste à partager des espaces de vie tout en jouissant d’une suite privée, meublée et équipée. Parfois assimilé à la colocation, le coliving présente pourtant des particularités notables :
- chambre, salle de bain, toilettes et espaces de travail sont tous privatifs,
- cuisine, salon et espaces extérieurs, s’il y en a, sont communs.
Le montant du loyer est fixé selon le standing de la chambre. Quand l’un des hôtes s’en va, cela n’a pas d’impact sur le montant du loyer des autres locataires. Ces derniers n’ont pas non plus à se soucier de trouver un nouveau locataire.
« Cesser de se désirer ailleurs »
« Ma vision du coliving, c’est pour le locataire de pouvoir se dire : je n’ai plus qu’à ouvrir une bouteille pour boire un verre », explique Yves Lapeyre. Autrement dit, les aménagements et les équipements sont tels que les occupants des lieux sont véritablement comme chez eux. « C’est un devoir d’exigence et un véritable plaisir de se dire que les cadres et cadres supérieurs qui vivent ici durant plusieurs mois vont pouvoir “cesser de se désirer ailleurs”, pour le dire avec les mots d’André Breton découvrant Saint-Cirq-Lapopie ».
Un décor raffiné
Dans chacune des suites privatives, le mobilier a été dessiné par Yves Lapeyre pour être fonctionnel et épuré. La décoration quant à elle est un mélange des coups de cœur du propriétaire : tous les miroirs ont été chinés chez des antiquaires locaux. Sur les murs, on peut admirer des tableaux de François Malbreil, Fernando Cometto, Albert Woda ou encore d’Arthur Djoroukhian. Le sens du détail est poussé jusqu’à l’installation de boutons achetés à Sienne, en Italie, sur les portes d’un meuble de rangement. Dans le salon, le panoramique « Maison de la Peinture » est une invitation au voyage. Au sol, les carreaux esprit début du XXe siècle semblent avoir toujours été présents.
Œuvres d’artistes, objets chinés
Soucieux de ne pas faire des parties communes le « parent pauvre » de la villa, le propriétaire leur a accordé le même soin que les suites en matière de décoration. C’est ainsi que l’on retrouve, dès le hall d’entrée, un portemanteau des années 50 en fer forgé. Avant de se rendre à l’étage, le regard du visiteur est également happé par des œuvres de l’artiste peintre Joëlle Colombier ou encore du dessinateur humoristique Pierre Samson. Les photographies de Jean-Bernard Métais apportent quant à elles une touche contemporaine à la cage d’escalier comme aux suites.
Le mini-loft de 30 m²
D’une superficie de 30 m², « l’Atelier de mon Père » est pensé pour vivre une location plus autonome. Ce mini-loft comprend un bloc kitchenette indépendant doté d’un évier et de plaques de cuisson. La rénovation orchestrée par Yves Lapeyre fait de cet ancien atelier de bricolage un véritable duplex, avec sa mezzanine esprit maison de campagne : toiture mansardée, tête de lit confectionnée à partir de volets anciens, malles de voyage en guise de rangement. Posées verticalement, les lattes murales en bois de chêne massif apportent de l’unité entre le rez-de-jardin et l’étage.
Une conscience environnementale aiguë
Yves Lapeyre explique concevoir « La Villa des Iris » comme « un lieu qui se doit de respecter son environnement ». C’est la raison pour laquelle il met un point d’honneur à utiliser des matériaux anciens ou naturels pour meubler les lieux, à l’image de la table et des bancs dédiés au repas, qui ont été fabriqués à partir de chêne du Quercy. Une manière aussi pour le propriétaire de donner libre cours à sa passion pour l’aménagement intérieur éco-responsable, tout en ouvrant un chapitre « durable » pour sa maison d’enfance.
Un jardin à la française
Le jardin de la villa est un havre de paix sur l’avenue de Lardenne. Il est accessible à tous les hôtes et en direct depuis « l’Atelier de mon Père » et la « Suite des Iris ». La verrière style 1920 – posée par Daurio Menuiserie – fait également office de trait d’union entre le living et les extérieurs de la maison. Les tables en bois et fer forgé, disposées autour de la fontaine, sont une invitation aux repas partagés entre les hôtes. Bordé d’acacias, le jardin sera très prochainement orné de plantes aromatiques et médicinales.
Les ambitions d’Yves Lapeyre
Fondateur et gérant de « Les Maisons d’Yves » – qui réunit actuellement « La Maison du Meunier » dans le Quercy, « Le Domaine de Racan » en Touraine et « La Villa des Iris » à Toulouse – Yves Lapeyre fourmille de projets immobiliers haut de gamme. Fin 2023, son offre de location de courte durée dans le Quercy, qui permet actuellement d’accueillir 12 personnes, va ainsi s’étoffer. Complété par deux maisons conceptuelles et trois maisons médiévales rénovées, le site pourra alors héberger 50 personnes. Yves Lapeyre confie également vouloir créer un concept de location : une maison dans les Pyrénées, « qui se mérite », inaccessible en voiture.
« La Villa des Iris » 294 avenue de Lardenne, 31100 Toulouse – Yves Lapeyre : 06.79.77.93.69 – Adresse mail : contact@villa-de-iris.fr – Sites web : villa-des-iris.fr – locationgiteracan.com – locationgitemeunier.com