Du 29 septembre au 1er octobre
Ce salon est l’occasion de préciser un projet immobilier, qu’il s’agisse d’habiter ou d’investir, dans le neuf ou l’ancien. Des professionnels de la maison traditionnelle, contemporaine ou encore éco-responsable sont là pour répondre aux questions des visiteurs. Construction ou agrandissement, rénovation et réglementations en vigueur, tous les sujets sont évoqués.
MEETT – Concorde Avenue – Aussonne
Du 29 septembre au 2 octobre
Pour cette nouvelle édition, une centaine d’exposants seront présents afin de présenter les dernières innovations en matière d’habitat : décoration, rénovation, cuisines & bains, cheminées & poêles, jardins, ou encore piscines & spas. L’occasion de venir découvrir les tendances du moment, de piocher quelques idées, et de bénéficier des conseils avisés de professionnels du secteur.
MEETT – Concorde Avenue – Aussonne
La réfection de la gare de Matabiau vient enfin de toucher à sa fin avec l’inauguration, le 5 septembre, des nouveaux halls et commerces. L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite a également été revue. Les lieux sont désormais métamorphosés, après un long chantier de 42 millions d’euros ayant pour objectif d’améliorer les services, de faciliter l’accessibilité aux voyageurs, de rénover l’architecture ainsi que les éléments techniques de ce bâtiment historique, et de diversifier l’offre commerciale. Le plafond d’origine, datant de 1905, a notamment retrouvé son lustre d’antan, ses moulures ainsi que ses 11 mètres de hauteur, et les piliers de style Eiffel des halls ont été restaurés. D’anciens vitraux, datant de 1950, ont également été retrouvés dans l’étage du hall 2 exploité par la société d’événementiel Miharu. Ils sont visibles en haut des escaliers. Modernité et éléments historiques cohabitent désormais en parfaite harmonie.
À seulement trente minutes de Toulouse, le château de Roquefoulet, bordé d’arbres multi-centenaires, nous ouvre ses grilles. Une visite enchanteresse et hors du temps.
Lorsque Christian Duret fait l’acquisition en 2015 du château de Roquefoulet, il y entreprend une vaste rénovation, qui prendra fin en 2019. Dans cette demeure de style néo-palladien, bâtie en 1818, il fait le choix audacieux et payant d’imprimer, dans l’ameublement et dans la décoration, son goût pour la modernité. Cela se fait dans le respect de l’architecture originelle : moulures, peintures, pièces classées… Résultat ? Sobriété et élégance sont le fil conducteur dans chaque pièce de ce bien historique, qui rayonne à nouveau, sans perdre son âme ni son cachet d’antan.
Qu’il soit question de se déconnecter en couple du tumulte urbain, d’organiser un cours de cuisine, un séminaire professionnel, un mariage ou tout autre événement privé, le château peut être loué avec ou sans prestations hôtelières. Une partie du personnel reste toutefois présente afin d’assurer le confort des hôtes. Si la salle plénière permet l’organisation d’événements d’ampleur, le château est également propice à des séminaires réceptifs plus intimistes : à partir de dix convives. L’occasion de vivre une vie de châtelain dans un écrin de verdure à seulement 30 minutes de Toulouse, 40 minutes environ des aéroports de Blagnac et de Carcassonne. Le parking paysager attenant comprend près de 80 places.
Bâti en 1818 pour le marquis de Champreux d’Altenbourg, à la lisière du hameau de Roquefoulet, le château est considéré comme l’un des derniers exemples, en Lauragais, de « châteaux du froment ». Ce sont ces bâtisses, construites par de riches propriétaires terriens grâce à la culture du blé. À l’époque, le hameau de Roquefoulet comprenait plus de 20 fermes, qui cultivaient près de 400 hectares de champs. Louis Delor de Masbou, architecte du château, est connu pour avoir dessiné le dôme de la Grave à Toulouse ou encore le château de Pellepoix, situé à Beaumont-sur-Lèze. La villa en briques se présente comme une résidence d’été, sobre et traversante, entourée d’un vaste jardin à l’anglaise. Sa façade arrière est parée d’un élégant avant-corps en rotonde.
Le château de Roquefoulet est inscrit, depuis le 23 août 2001, sur la liste des Monuments Historiques. Cette protection concerne l’ensemble de ses façades et toitures, la décoration intérieure, de même que le parc dans lequel on retrouve un cèdre de 500 ans, et plusieurs tilleuls bicentenaires. Le propriétaire des lieux a fait appel à des artisans locaux, pour restaurer les marqueteries et les boiseries néo-classiques de la demeure. C’est, par exemple, l’Atelier d’Antan qui a créé les peintures néo-pompéiennes des plafonds, dans l’esprit des décors initiaux. Les parquets d’origine, restaurés par Parlons Pierre, se composent de plusieurs essences de bois nobles : ébène, chêne massif, orme et noyer.
Avant de découvrir les 1 500 m² du château de Roquefoulet, le visiteur pénètre, en premier lieu, dans le hall de réception. D’une superficie de 130 m², il permet d’accueillir plus de 80 personnes. L’escalier en bois, à double révolution, est monumental. On accède, grâce à lui, au premier étage du château, comprenant quatre chambres : la chambre verte, la chambre à alcôves, la chambre jaune ainsi que la chambre bleue. Pour moderniser cet escalier sans le dénaturer, le propriétaire a l’idée de faire orner le départ des rampes d’appui, d’une boule de verre avec inclusion de paillettes d’or. Dans le vestibule comme à l’étage, les bancs d’origine, en noyer cintré, ont simplement fait l’objet d’une rénovation de leur assise.
« Le deuxième étage du château était un grenier lorsque j’ai acquis le château. J’ai fait appel à Matthieu Mendez, pour relever le défi architectural de création d’un espace sous-pente qui soit lumineux. La mise en place d’une lumière indirecte rend l’éclairage très naturel, avec toujours, la vue sur le parc. »
Christian Duret, propriétaire du château de Roquefoulet
Ce ne sont pas moins de cinq salles de travail entièrement équipées, d’une capacité d’accueil allant de 20 à 45 personnes, qui sont mises à la disposition des clients du château. Le salon ovale Camélia, qui fait office de salle à manger, retient l’attention du fait de ses fresques murales raffinées. Bien que disposés en enfilade, les salons possèdent un accès individuel qui garantit une grande tranquillité. En contrebas du parc classé de quatre hectares, la salle de réception offre une capacité d’accueil de 500 personnes. Une terrasse décorée de fontaines antiques et de luminaires contemporains ainsi qu’une salle de bar viennent compléter l’offre de services dédiés aux séminaires et événements professionnels.
Parmi les décors classés au titre de Monuments Historiques, la chambre à double dispositif d’alcôves se présente comme un lieu d’une grande rareté. Elle a été aménagée pour que les hôtes retrouvent, dans chaque alcôve, le confort moderne nécessaire à un séjour agréable. L’une des alcôves est un cabinet de toilette, la deuxième renferme une baignoire, la troisième se présente comme un dressing, et la dernière est une porte dérobée d’entrée dans la chambre. La sobriété du mobilier laisse aux quatre alcôves, parfaitement rénovées, la possibilité de rayonner.
C’est dans la chambre bleue, située au premier étage du château, que vivait seule l’ancienne propriétaire des lieux. Particularité de cette chambre à coucher : sa salle d’eau. Elle est équipée d’une douche à l’italienne, magistrale, du fait de sa dimension et aussi en raison de la mosaïque de verre Bisazza, qui fait office de revêtement. Trois mois de pose ont été nécessaires pour composer, carreaux après carreaux, le visage d’inspiration antique qui orne la paroi. Dans cette chambre comme dans toutes les autres, la tête de lit est magnifiée par une gravure sur verre reproduisant les volutes du château.
Quelle mariée n’a jamais rêvé d’un lieu calme et rassurant pour se préparer à apparaître en public ? Au château de Roquefoulet, c’est un souhait exaucé. Une délicate et rare attention qui ne manque pas de séduire les futurs époux. La salle de la mariée se présente comme un cocon discret, niché dans un recoin du château. Elle est dotée d’un vaste meuble coiffeuse et d’une douche au décor bucolique et dispose d’une fenêtre sur les extérieurs. La pièce peut aisément accueillir tous les prestataires en charge de la mise en beauté de la mariée : maquilleur, coiffeur, … En 2023, ce sont plus de dix mariages qui prendront le château de Roquefoulet pour cadre romantique et enchanteur.
La terre battue, autrefois présente au sous-sol du château, a cédé la place à un carrelage mosaïque, réalisé par Pascal Vénéré à partir de briques anciennes en terre cuite. Le tunnel étoilé guide les hôtes vers la cave à vin et le spa. Ce dernier comprend : une salle de soin et de massage ainsi qu’un hammam d’une capacité de dix personnes, décoré suivant les traditions ancestrales marocaines. Quant à la cave à vin, sa création a nécessité pas moins de six mois de travaux. Désormais, des dégustations et des cours d’œnologie ont lieu sous cette vaste voûte en briques foraines, qui semble avoir toujours existé.
Château de Roquefoulet – Hameau de Roquefoulet – 31560 Montgeard – 05 34 65 40 12 – Site web : www.chateau-de-roquefoulet.com – Ig : @chateauroquefoulet – Fb : chateauDeRoquefoulet
Le studio d’architecture et de rénovation Hemea poursuit son développement et renforce son maillage national avec l’ouverture de sept nouvelles agences, dont une à Toulouse. Le groupe, qui accompagne les particuliers de la conception de projets jusqu’aux finitions, connaît un franc succès depuis sa création à Paris en 2015. Chaque agence intervient dans un rayon de 100 kilomètres. La force de Hemea est d’avoir su repenser l’expérience travaux en proposant un accompagnement sur-mesure à ses clients, de la conception à la réalisation, jusqu’à la réception de chantier.
Un service complet et une offre clés en main qui a pour objectif de soulager les particuliers d’une grande part de stress. Avec une équipe de plus de 90 collaborateurs, Hemea compte plus de 3 000 projets à son actif. Parallèlement à son activité dédiée aux particuliers, le Club Pro Hemea fédère aujourd’hui une communauté de plus de 6 000 membres et s’adresse aux entrepreneurs du bâtiment et aux architectes au travers d’une gamme complète de services sur-mesure et d’accès à une centrale d’achats.
Du 10 au 12 mars
Si vous avez un projet immobilier, rendez-vous au salon de l’Immobilier Toulouse-Occitanie pour rencontrer plusieurs professionnels susceptibles de vous aider. Ce salon concerne aussi bien les projets d’habitation et d’investissement, le neuf et l’ancien, que les projets de rénovation et d’agrandissement. Parmi les professionnels présents lors de cet événement : des associations telles que l’ADIL, l’UNPI et le pôle Habitat, des constructeurs, des agents immobiliers, des conseillers en gestion du patrimoine ou encore des courtiers.
Salon de l’Immobilier – Parc des Expositions – MEETT Concorde Avenue – Aussonne
Quand un hangar de stockage de camions devient une maison chaleureuse et contemporaine…
Au mois de janvier de l’année 2018, Soliane et Thomas, repèrent, au nord de Toulouse, un hangar dans lequel ils imaginent aisément leur projet de maison, bien que les travaux à prévoir soient importants. L’équipe de De Fil en Déco remercie Lucas Bouty, fondateur de Monsieur Spot, de lui avoir fait découvrir cette demeure, qui réussit le pari d’être un cocon à la fois épuré et accueillant.
Suite à la visite des lieux, le couple de futurs propriétaires signe, en juin 2019, le compromis de vente de ce qui se présente encore comme un hangar. « Notre salon était autrefois un site de stockage de camions », précise Soliane. Convaincus de la faisabilité de leur projet de maison, la jeune femme et son compagnon participent activement aux travaux. Le gros-œuvre, achevé en 2019, comprend la création des ouvertures ainsi que le remplacement de l’une des poutres de soutènement. « Elle s’était affaiblie avec le temps. Dans un esprit de revalorisation de l’existant, nous avons décidé d’en faire une finition de mur pour le coin salon ». La nouvelle poutre de soutènement, quant à elle, est poncée puis badigeonnée au marc de café par Soliane : « il fallait lui apporter un aspect vieilli similaire aux poutres anciennes, pour que le contraste ne soit pas trop marqué ».
Les lignes verticales, visibles sur la porte d’entrée, ne sont pas sans rappeler les stries formées par les lattes de bois de portes plus rustiques. Car ici, l’inspiration fondamentale, c’est la ferme hollandaise façon Thomas Eyck, où design et style champêtre cohabitent sans vergogne. Aussi, dès l’entrée, la brique rouge côtoie un mur noir mat, qui abrite une partie vestiaire dissimulée par un rideau noir. Un pas de côté, et nous voilà dans le coin cuisine, qui associe quant à lui des carreaux de zelliges “Fer et Pierre”, d’un noir brillant, à des placards noirs satinés, surmontés de poteries aux teintes naturelles : beige, ocre, taupe, …
L’espace cuisine se prolonge en bordant la verrière arrondie orientée sud-ouest, qui n’existait pas à l’origine ! Un plateau de quartz blanc sur mesure de chez Pierredeplan, associé à des caissons du cuisiniste SoCoo’c composent le vaste plan de travail. « La multiplicité des caissons permet de ranger une quantité importante de vaisselle », précise la propriétaire occupante. Un ami du couple a confectionné le piètement métal qui permet de soutenir cet ensemble unique. Et Soliane de souligner : « les éléments électroménagers ont été intégrés uniquement du côté de la baie vitrée, pour qu’on ne les voie pas depuis le salon ».
En poursuivant la visite par le couloir qui jouxte l’entrée de la maison, on est invité à cheminer dans un « L » qui se reproduit à l’étage. À gauche, une première chambre d’amis conforte l’atmosphère nordique apaisante des lieux : fauteuil de bois chiné, luminaire éthique Muskhane, réalisé en feutre au Népal, couvre-lit aspect lin, tonalités douces pour les textiles, … « Dans cette chambre comme pour le reste de la maison, j’ai sélectionné des illustrations sur Etsy, que je me suis amusée à encadrer selon nos goûts ». Le rez-de-chaussée comprend également une salle de bains, une buanderie, des toilettes ainsi qu’une chambre salle de jeux.
La salle de bains du bas, principalement dédiée aux invités, se compose d’une douche à l’italienne carrelée de zelliges clairs et d’un jacuzzi. En guise de plan de travail, Soliane a installé un établi en bois massif chiné sur Leboncoin auquel le couple a adjoint une étagère en partie basse. La robinetterie, sélectionnée chez Grohe, ainsi que les deux vasques Artceram viennent parfaire l’allure rustique chic de cette pièce. Le jacuzzi sera prochainement rendu plus intimiste via l’installation de panneaux moucharabiehs.
En haut des escaliers, la mezzanine, qui sert de coin lecture, dessert une chambre, des toilettes ainsi que la suite parentale. Dans la chambre d’amis, la suspension boule en provenance du concept store belge Couleur Locale et le rangement Componibili trois tiroirs de chez Kartell, utilisé comme table basse, jouent le contraste tradition – modernité. Les coussins de velours de chez Haomy – Harmony Textile apportent de la chaleur à cette chambre comme ils le font pour les autres. Le mur couleur terracotta ainsi que les carreaux de ciment ethniques, rendent les toilettes particulièrement “déco”.
Dans la suite parentale, la baignoire et la double douche ouverte sont entourées d’un sol de bejmats et d’un mur enduit de béton ciré couleur cocomilk de chez Mercadier. La hauteur sous plafond a été optimisée en y installant un dressing couleur sable. Le papier peint ciré Triangle noir par Le Monde Sauvage ainsi que la suspension souple Chérie Chérie, en gaze de coton écru, sont les éléments marquants du coin nuit. La suite se prolonge par le bureau de Soliane, d’où elle aperçoit parfois des biches !
Depuis le début de la visite, notre œil est intrigué par la présence de luminaires sobres et originaux que l’on retrouve en plusieurs points de la maison. Le mystère est levé lorsque Soliane nous avoue : « J’ai parfois utilisé des bols de chez Casa, parfois façonné de l’argile auto-durcissante autour d’une assiette, pour créer des abat-jours uniques ». L’astuce, notamment utilisée dans les deux salles de bains de la maison, permet une belle unité d’ensemble. Les suspensions sélectionnées pour le reste de la maison : les modèles Brass de Gervasoni et Pale de chez Georges Store, ou encore les spots Cubi Spot intérieur doré, confirment l’attrait particulier de Soliane pour les luminaires de caractère.
Lorsque Soliane et Thomas auront finalisé l’achat du hangar situé en face de leur maison, ils pourront s’atteler à la rénovation de leur jardin, qu’ils imaginent déjà doté d’une pergola et d’un terrain de pétanque.
L’histoire de cet ancien hangar vous a plu et vous souhaitez découvrir d’autres bâtisses incontournables de la région toulousaine ? Ça se passe ici !
Co-gérant de l’agence Alter Architecture, Corentin Pigeon a imaginé et conçu, pour et avec sa famille, un projet d’habitat participatif en pleine nature. Implantée sur une parcelle de 4.000 m², la bâtisse de 1880 est à mi-chemin entre Toulouse et Albi. Elle a fait peau neuve pour devenir un hameau paisible réunissant trois familles. La société Camille Carrelage, qui a mis son savoir-faire au service des différents revêtements, nous fait découvrir ce projet immobilier alliant avec brio, construction neuve et réhabilitation de l’ancien.
Adapter son mode de vie aux contraintes sociales, retrouver les valeurs du vivre-ensemble, tels sont les fondements de ce projet familial. Dans un premier temps, le dialogue permet la transcription architecturale des idées de chacun des futurs occupants. Corentin, sa femme Lisa et leurs deux enfants, s’installent dans la demeure existante. Ses parents occupent une partie du rez-de-chaussée de la bâtisse, dotée d’une surélévation. Une extension ossature bois est créée pour les parents de Lisa.
C’est la « sobriété dimensionnelle » qui guide le projet familial. Aussi, chaque logement est pensé au plus près des besoins des habitants. Les travaux terminés, la bâtisse et les extensions attenantes offrent 350 m² habitables, soit environ 100 m² par foyer, sans compter les espaces communs : salle de convivialité, chambre d’amis et sa salle de bain, buanderie, chaufferie.
La morphologie du projet, le dessin architectural ainsi que les usages extérieurs font l’objet d’une décision collective de la part des trois familles. Projet participatif peut aussi rimer avec indépendance. En effet, chaque famille était donc libre de réaliser l’aménagement intérieur de son logement selon ses goûts et ses envies.
Dans le salon des parents de Corentin, ancienne pièce de vie de la maison, l’objectif était de gagner en luminosité et d’accroître la vue sur les extérieurs tout en préservant les traces du passé. En rénovant les lieux, les occupants découvrent notamment un mur de briques foraines, qu’ils décident de conserver apparent. Le nouveau parquet en chêne poncé, est posé sur lambourdes. Les radiateurs d’époque, en fonte, sont remis à neuf. Les poutres apparentes, décapées. Une surélévation permet de créer une chambre, habillée d’une teinte jaune curry de chez Ressource Peintures.
Dans la cage d’escalier menant de l’entrée au salon de la bâtisse ancienne, les briques foraines sont visibles par un jeu de formes organiques avec le plâtre. Dans la pièce de vie, les tomettes d’époque ont été remplacées par un sol en bois. Mais seulement aux endroits où cela était strictement nécessaire.
Les travaux ont été menés par des artisans locaux : Camille Carrelage pour le revêtement des pièces d’eau, à l’image des carreaux émaillés « façon zelliges » bleus ou blancs. Les plans de travail Ateliers de Vabre Granit, faits de granit du Tarn brossé, ont été posés par Concept Aménagement. Yann Lechner, de chez Atelier Matières, réalise une partie du mobilier sur mesure, à partir de panneaux trois plis en bois (ou « tripli »). La société Thierry Durville a quant à elle effectué la majeure partie des travaux de maçonnerie. Elle a notamment créé, sur la bâtisse existante, les ouvertures ornées de briques foraines faites main, dans le respect de la technique de l’époque.
Dans les trois logements, on retrouve des œuvres de Bertrand Pigeon, artiste-peintre et sculpteur, père de Corentin, et de Christian Rivière, photographe, père de Lisa. Au-delà de la sculpture, un travail d’empreinte sur toile anime les murs des habitations. Elle est comme une ode à la mémoire de l’existant, des lieux et du vivant. Dans la salle de convivialité, une série de photographies invite au voyage dans le massif audois de la Clape. D’autres artistes sont également convoqués pour magnifier les lieux : Xavier Lucchesi, Privat ou encore Voglio Bene.
Attiré par les projets « durables » et soucieux de déployer pleinement ce versant écologique du projet immobilier familial, Corentin Pigeon a mis l’accent sur les matériaux biosourcés : ossatures bois, laine de bois pour l’isolation, enduit à la chaux, … Pour la création des extensions, le choix du plancher porté sur pieux permet de ne pas perturber la végétation en place.
Entre le logement des grands-parents paternels et celui des grands-parents maternels, une salle commune de 35 m² a été créée. Elle permet de partager des moments conviviaux, tous ensemble. L’espace commun se présente comme un véritable trait d’union entre les différentes habitations et les trois familles. Il tient une place centrale dans l’implantation du projet sur site. Cette salle permet aussi de créer un lien direct entre la partie nord et la partie sud du jardin.
En s’éloignant de la façade sud de la bâtisse, conservée à l’identique, on se rapproche de la rivière Tarn. Les occupants des lieux ont eu l’envie de créer, à deux pas de l’affluent de la Garonne, un belvédère. Celui-ci permet de s’installer et de se laisser bercer par le bruit de l’eau. Cette traversée du jardin donne à voir de nombreuses variétés d’arbres : tilleuls, marronniers, plaqueminiers, pommiers, oliviers, magnolia grandiflora, … Dont la présence a été respectée au point de contourner certains feuillus pour créer une terrasse.
Le grand showroom de Partedis, situé dans le quartier de la Cépière, a fait peau neuve ! Après quatre mois de travaux et une transformation totale, il a rouvert ses portes en mai dernier. On y trouve plus de 60 ambiances de salles de bain à taille réelle, pour qu’il soit plus facile de se projeter. Les produits sont minutieusement sélectionnés de manière à pouvoir répondre à toutes les envies et à tous les budgets. Les clients sont accompagnés tout au long de leur projet de rénovation ou d’aménagement par une équipe formée à la décoration.
Une fois le plan 3D dessiné, il est possible de le visualiser grâce à un casque de réalité virtuelle. Toujours dans un objectif de visualisation, une salle est réservée à la projection grandeur nature de carrelage sur le sol et les murs. Il est ainsi plus simple de faire son choix entre différents modèles. Orientation des lames, couleur et épaisseur des joints, la projection s’adapte aux moindres détails ! Si le showroom de la Cépière est spécialisé dans les salles de bains et les sols intérieurs et extérieurs, l’enseigne Partedis, intervient également en matière de rénovation énergétique, de menuiserie, d’aménagement extérieur, ou encore de chauffage et de climatisation. Elle est présente dans tout l’Ouest de la France avec plus de 120 boutiques !
Partedis Expos Bains & Carrelage – 41 Av de Lardenne, 31000 Toulouse – www.partedis.com
Rénover pour gagner en luminosité
Attachés au quartier toulousain de Mermoz, Sophie et sa famille ont préféré faire rénover leur maison plutôt que de déménager. L’objectif ? Apporter de la lumière et déterminer une fonction pour chaque espace.
Le couple de propriétaires fait appel à l’agence Olivia Dubus Architecte d’intérieur pour procéder à la rénovation de sa maison sur deux niveaux. L’architecte d’intérieur imagine le projet et sa collaboratrice Odile Bernis assure le suivi des travaux durant huit mois, jusqu’à la livraison. Voici comment le binôme a réussi à faire rimer harmonie esthétique, circulation aisée et luminosité.
Rénover pour ne pas déménager
Habitant dans le sud-ouest de Toulouse depuis plus de dix ans, la famille qui occupe la maison, déjà dotée d’une extension, avait du mal à se projeter dans un autre secteur de la ville. Au rez-de-chaussée pourtant, le plafond très bas et l’existence de plusieurs zones de « second jour », sont quelques-uns des éléments qui déclenchent de l’envie de rénover. Le manque de rangement ainsi que la superficie restreinte de la cuisine font également partie des arguments en faveur d’un réagencement.
100 m² par niveau
Désireuse de procéder à la rénovation du rez-de-chaussée de la maison uniquement, la famille, en confiance avec les professionnelles, décide en cours de projet, de poursuivre avec le rafraîchissement de l’étage. Ce sont donc finalement 200 m² qui seront à rénover avec, pour mots d’ordre communs : chaleur, minimalisme, clarté, modernité. Dans le salon initialement en forme de « L », l’espace complètement ouvert est repensé pour attirer la circulation vers le jardin et pour isoler partiellement la cuisine du séjour.
Le choix des matériaux
Le couple de propriétaires est accompagné par l’agence dans un showroom afin de procéder aux choix finaux des matériaux servant à la rénovation du logement. L’architecte d’intérieur guide ses clients vers des carrelages clairs et graphiques, posés par Casa Rénov Cugnaux. Les peintures aux teintes naturelles, sont appliquées par Pn’P suite à la pose du placo et des faux plafonds. Pour ce qui est du mobilier, il est dessiné sur mesure et confectionné par des artisans locaux.
Une pièce, plusieurs fonctions
La chambre d’amis qui se trouvait à l’entrée de la maison, est transformée en une pièce multifonction : salle de jeux, de rangement, de détente… Une verrière en bois est créée à la demande des occupants. Le papier peint bleu d’inspiration végétale Au fil des Couleurs, est choisi en accord avec la tonalité du mobilier de rangement. En face de cette pièce, le linéaire de placards aux poignées chinées chez Superfront, se dote d’une niche cosy.
Optimiser l’espace sous l’escalier
Une fois franchi le couloir de l’entrée, on entre dans un sas situé sous les escaliers, qui a tout du parfait bureau. Le recloisonnement en partie droite rend cet espace invisible depuis le salon. Face au poste de travail, le linéaire de rangements imaginé pour le hall arbore les teintes foncées choisies pour ce recoin studieux.
Faire entrer la lumière
En pénétrant dans le salon, le parquet en chêne massif mat vernis posé par Baptiste Jacquet ainsi que la nouvelle décoration, participent sans conteste à la luminosité. Mais ce sont les baies vitrées « toute hauteur » et la création des deux puits de lumière qui sont véritablement responsables de la présence du jour dans la pièce. La propriétaire se laisse prendre au jeu du home stagging et coud dans des draps en lin anciens, des housses immaculées pour les canapés. L’installation par l’entreprise Celect des lustres Flower Pot, choisis en plusieurs teintes chez &Tradition, vient parfaire l’éclairage.
La redéfinition des espaces
Dans le living, la cheminée est déposée puis remplacée par un insert de Cheminées Monté. Les modules de la bibliothèque en placage chêne et médium à peindre sont réalisés et posés par Solutions Bois. Une niche métallique permet d’y stocker le bois destiné au foyer. La création d’un bloc cloison/bahut vient asseoir le salon en le délimitant. Les éléments décoratifs appartenant à la famille y sont disposés : lampe Pipistrello, affiches encadrées… Le meuble TV dessiné sur mesure pour accueillir le rétroprojecteur, présente des portes cintrées.
Une cuisine conviviale
La famille, adepte de repas conviviaux, avait également pour priorité d’agrandir l’espace cuisine. Le bloc cloison/bahut prend ici la fonction d’un coin niche dédié au petit-déjeuner, en même temps qu’il permet de repenser la circulation du salon vers la cuisine. Un îlot central monumental fait de résine accueille la plaque de cuisson, des zones de rangement ainsi qu’une enfilade de tabourets. Sur le mur du fond, les portes de placards, alliant laquage et mélaminé bois, sont l’œuvre de l’artisan Créations Daniel Simon. Pour la crédence, le choix se porte sur Les Ateliers Zelij.
Une chambre, une salle de bains
À l’étage, les quatre chambres sont réagencées et redécorées dans un esprit bohème ou plus épuré. Dans les deux chambres d’enfant par exemple, le papier peint évoque la nature tandis que dans la chambre de l’adolescent, les murs blancs confèrent une ambiance plus minimaliste. La teinte biscuit de chez Farrow & Ball vient souligner les contours de l’espace bureau, lové sous-pente. Dans chacune des salles de bains, le carrelage et les meubles vasques ont été sélectionnés chez Maison Gomez : robinetterie encastrée, revêtement de douche terrazzo…
L’agence Olivia Dubus Architecte tient également à remercier Pradines Constructions (maçonnerie), Jean-Claude de Almeida (plomberie), Euroclima (climatisation réversible) ainsi que Lucid’Home (menuiserie extérieure) pour leur implication dans les travaux de rénovation de la Maison Sophie. L’intégralité des photographies du projet d’architecture intérieur est consultable en ligne sur olivia-dubus.fr.