Trophées de la Déco 2019 : quel succès !

Événement

Lors de cette 2e édition des Trophées de la Déco, plus de 400 invités ont assisté au couronnement des six gagnants, sous l’allée de pins classée du Château de Preissac. Un lieu de prestige qui a accueilli non seulement la cérémonie mais également une table ronde. Son thème : « Agencement et design des espaces commerciaux : comment répondre aux nouvelles attentes des clients ». Un rendez-vous inédit, clôturée par Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de la ville de Toulouse, en charge de l’artisanat et du commerce.

 

Les trophées, réalisés par Gérard Bogo, pour les Trophées de la Déco 2019, ont été remis à :

Sébastien Nuttens d’Atelier S Architectures pour le Trophée de l’Habitat

Atelier M Architectures pour le Trophée Pièce à vivre parrainé par la Ville de Toulouse

Christine Nahmiaz de Duo Creativ pour le Trophée Cuisine

Lionel Kerzerho de Kael Bureau d’études jardins pour le Trophée de l’extérieur

Alice Boubé de Design d’S-pace pour le Trophée Entre pros

Woodstock Paysage pour le Coup de cœur.

 

La garden party qui a clôturé la soirée des Trophées de la Déco a permis à nos invités de découvrir les véhicules d’exception exposés par notre partenaire Audi Sterling Automobile Toulouse. Mais aussi les œuvres de nos cinq artistes exposants : Jean-Luc Beaufils (via la Galerie Sourillan), Eric Valat, Louis, Valérie Tanfin et Bertrand Bascoules.

 

 

Retrouvez sur notre Facebook les photos et vidéos de cette soirée exceptionnelle des Trophées de la Déco.

Photos : ©Rémi Benoit

Les fonds tendances en piscine

Extérieur

Crédit photo : Atoll Piscines

Le traditionnel fond bleu ne fait plus autant d’effet qu’il y a quelques années. La tendance est aux matières et aux couleurs naturelles. La piscine doit se fondre dans le paysage. Le revête- ment est en cela un choix déterminant ! Il permet de concrétiser l’atmosphère que l’on a longuement imaginée. Aujourd’hui, les possibilités sont infinies, au point qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Au choix du design s’ajoute aussi celui de la facilité d’en- tretien et de la résistance aux intempéries. Tour d’horizon. 

Le PVC

Tout comme le grès cérame, le PVC offre de nombreuses possi- bilités en termes de design. Il permet en effet d’imiter plusieurs matières comme le sable et la pierre naturelle. Aucune restriction en ce qui concerne les couleurs qui vous font rêver ! Atoll Piscines Everblue a par exemple réalisé une magnifique piscine en PVC Evertouch antidérapant, dans une teinte de gris imitation ardoise. Une fois rempli d’eau, le bassin arbore de jolis reflets bleutés. Cette membrane renforcée, avec une impression 3D, assure un résultat très réaliste. Elle est également particulièrement résistante !

La Green Bali

C’est la nouvelle tendance du moment. La Green Bali, ou Pierre Verte de Java, apporte une touche d’exotisme à toutes les nou- velles piscines. La Pierre Verte de Java, très en vogue, est un revêtement que l’on trouve traditionnellement dans les bassins d’Indonésie. On les reconnaît à leur eau couleur émeraude arbo- rant des reflets turquoise. Les constructeurs proposent aujourd’hui la Green Bali qui en est une parfaite imitation ! Plus besoin de partir bien lin pour se sentir en vacances. Ce revêtement se marie très bien avec une margelle couleur sable, ou couleur pierre de lave. Optez pour une végétation luxuriante aux abords de la piscine pour vous croire à Bali.

Crédit photo : Nicollier Group Sa – Suisse

 
Une piscine scintillante

Le revêtement Impérial pailleté de la marque Diffazur, avec ses cristaux de granit, particulièrement brillants, fait scintiller l’eau au soleil pour un résultat du plus bel effet ! Le revêtement Naturalroc rappelle quant à lui les plages de sable blanc immergées. Le scintillement donne l’impression que l’eau est constamment en mouvement. Votre piscine brille de mille feux, et devient une source de lumière au cœur de votre jardin.

Le bois

Chaud et naturel, le bois s’installe durablement dans l’univers de la piscine. Une fois rempli d’eau, le bassin se pare de reflets doux et contrastés. Dans certains cas, seul le fond de la piscine est en bois, et les parois sont dans un autre revêtement. Les fonds mobiles sont souvent faits de bois, pour une piscine à la fois natu- relle et high-tech ! En un clin d’œil, votre piscine se transforme en pataugeoire, ou en jolie terrasse. Le bois sélectionné pour la construction de piscines doit être résistant à l’humidité, à la putréfaction, aux champignons et aux insectes. Pour vos plages, les bois tropicaux comme l’ipé, le teck, ou le doussie sont les plus résistants. Si vous préférez un bois de nos contrées, optez pour du pin maritime, du pin sylvestre, ou encore du pin des landes ! 

Crédit photo : IVY – Wi-Pool

 
Le grès cérame

Le grès cérame est le matériau idéal lorsque l’on souhaite lais- ser libre cours à son imagination. Un revêtement clair donnera une eau cristalline, alors qu’un grès cérame noir reflètera le ciel et le paysage environnant. Personnalisable, il peut arborer un style minimaliste, traditionnel, méditerranéen, ou encore urbain. Résistant et hygiénique, il convient tout à fait à la construction d’un bassin. Utilisez-le pour construire votre terrasse, afin qu’elle soit en totale harmonie avec votre piscine. Comme son nom l’indique, le grès cérame est un matériau céramique cuit à plus de 1 200° ! Il est d’une grande dureté, et s’avère particulièrement robuste face aux agressions chimiques et climatiques.

Crédit photo : Esprit piscine – Michel Perreard

 
L’inox

Peu connue, la piscine en inox séduit de plus en plus de particu- liers. Ce revêtement offre une brillance incomparable en reflé- tant les rayons du soleil. L’aspect métallique donne à l’eau une couleur argentée atypique, qui évolue du bleu au vert en fonc- tion de la couleur du ciel. Un revêtement à la fois moderne et luxueux, idéal pour un environnement urbain. Ce matériau s’avère résistant mais très flexible, permettant ainsi d’oser des formes originales. Pour un effet décuplé, osez la piscine miroir en inox ! Design, élégance, dureté et facilité d’entretien seront également au rendez-vous. C’est aussi un choix d’une grande originalité.

Crédit photo: Nicollier Group Sa – Suisse

 
La pierre naturelle

Pour un rendu élégant et naturel, optez sans hésiter pour une piscine en pierre naturelle. Vous obtiendrez de jolis dégradés de couleur, comme une aquarelle abstraite où se mêlent différentes teintes. Le choix des pierres est cependant limité, car il exclut les matières poreuses et ferreuses qui pourraient rouiller, ainsi que celles qui réagissent mal au sel et au chlore. Tournez-vous vers du marbre pour une touche de sophistication, vers du quartz pour des reflets scintillants, vers du granit pour une eau argentée, ou encore vers de la pierre de lave pour une piscine élégante et natu- relle qui reflète le paysage environnant.

Le béton ciré

L’enduit étanche en béton ciré donne un aspect minéral et naturel à votre bassin. Finition polie, mate, brillante, ou effet type tadelakt, le béton est une matière qui offre d’infinies possibilités ! Lorsque le soleil brille, l’eau arbore des reflets verts et bleus rappelant le cours d’une rivière ou les profondeurs d’un lac de montagne. Ce revêtement est idéal pour réaliser de belles plages en continuité avec la terrasse. De plus, c’est une matière extrêmement résis- tante au sel, au chlore, aux chocs, et au temps qui passe !

Crédit photo : Nicollier Group Sa – suisse

 
Une piscine douce pour l’environnement

Aujourd’hui, piscine et développement durable ne sont pas incompatibles. Les ingénieurs rivalisent d’imagination pour nous proposer des systèmes de traitement de l’eau et de chauffe effi- caces, et respectueux de l’environnement. Si c’est une bonne chose pour la planète, ça l’est également pour votre bien-être. Fini l’odeur de chlore qui colle à la peau, et les factures d’électricité qui coupent l’envie d’aller se baigner ! Découvrez comment sera équipée la piscine de demain.

Pour traiter sa piscine de manière écologique

• Le traitement naturel par électrolyse cuivre / argent : grâce à un ionisateur, les ions argent et les ions cuivre désinfectent l’eau de la piscine en la débarrassant des algues, des virus, et autres impuretés.

• Le traitement aux UV : une lampe à UV, installée dans le circuit de filtration de l’eau, débarrasse l’eau de ses bactéries et autres saletés.

• Le traitement à l’ozone : un ozonateur crée de l’ozone dans l’eau. Ce gaz naturel et puissant débarrasse l’eau des bactéries, des virus, et des germes.

• L’oxygène actif : on le trouve sous forme de galet, de gra- nulé, de liquide, ou de poudre. C’est un puissant oxydant et algicide qui désinfecte l’eau en détruisant les matières orga- niques.

• L’électrolyseur au sel : fixé sur le circuit de filtration, l’électrolyse au sel transforme le sel en chlore naturel et en soude caustique qui purifient l’eau. Ce système est à la fois oxydant, désinfectant, antifongique et antibactérien.

• Jetez dans votre bassin quelques éponges absorbantes pour piscines. Elles se gorgeront des résidus de crème solaire et des autres substances grasses flottant à la surface ! Certaines sont même bio. 

Crédit photo : Esprit piscine – Fabien Delairon

 
POUR CHAUFFER SA PISCINE DE MANIÈRE RESPONSABLE 

• Le tapis solaire : il s’agit de tuyaux noirs branchés entre le système de filtration et le retour de l’eau en piscine. Équipés de cap- teurs solaires, ils réchauffent l’eau qui circule à l’intérieur grâce à la simple énergie du soleil.

• La bâche thermique : également connue sous le nom de couverture solaire, ou de bâche à bulle, cette dernière permet de conserver la chaleur de la piscine pendant la nuit après avoir absorbé celle du soleil pendant la journée.

Crédit photo : Labège Piscines 


Garrigae Distillerie de Pézenas

C’est au cœur du Pays d’Oc, à seulement quelques kilomètres des plages méditerranéennes, que se trouve Garrigae Distillerie de Pézenas. Une résidence hôtelière quatre étoiles qui a vu le jour en 2012 au sein d’une ancienne distillerie de la petite commune de Pézenas. Tenue par le Groupe Mona Lisa, il est possible d’y séjourner toute l’année. L’occasion de profiter de l’architecture unique de ce lieu qui affiche avec fierté son patrimoine culturel et les particularités de son terroir.

 
Une ancienne distillerie réhabilitée en luxueuse résidence hôtelière

Cette résidence hôtelière de caractère se trouve aux portes du centre historique de Pézenas. Une aubaine pour les visiteurs de passage qui souhaitent arpenter les ruelles pavées de la vieille ville languedocienne. Avant de se transformer en une élégante boutique hôtel, cette résidence hôtelière luxueuse se trouvait être une ancienne distillerie. C’est en 2012 que cet ambitieux projet de réhabilitation prend forme. Une seconde vie s’offre alors à ce bâtiment de pierre. Toute la structure extérieure a été conservée, de même que la tour qui en fait sa particularité. Située dans un écrin de verdure, Garrigae Distillerie de Pézenas s’apparenterait presque à une oasis en zone urbaine. Un endroit où se ressourcer au calme, en dégustant un verre de vin de l’un des meilleurs crus de la région. C’est en tout cas ce qu’a souhaité promouvoir le Groupe Mona Lisa, propriétaire des lieux. De la distillerie, la boutique hôtel a conservé le bois brut, une teinte rouge caractéristique, et le métal pour une touche industrielle qui rappelle ses origines. Préserver l’aspect historique de cet endroit était une évidence pour les architectes et les décorateurs.

Le jardin méditerranéen qui entoure le bâtiment concentre toutes les plantes emblématiques de la région. Oliviers, lauriers roses, palmiers, plantes aromatiques et autres succulentes, c’est une véritable promenade sensorielle que propose l’aménagement paysager. Deux terrasses ombragées, sous des tonnelles de canisses, invitent à la détente et à la contemplation. Un bassin de nage extérieur orienté plein Sud promet quant à lui des moments de farniente. Sa teinte rouge et terreuse rappelle les ocres typiques de la région, et la cascade apaise grâce aux doux bruits de clapotis.

 
Dîner dans une cuve à vin

Le restaurant de Garrigae Distillerie de Pézenas rend hommage à son terroir et à la culture viticole, que ce soit à travers les plats que l’on y sert ou la décoration. Tout a été pensé dans les moindres détails, pour que l’on ait l’impression de se trouver dans une cuve à vin. Le rouge est bien évidemment la couleur dominante de ce projet. Une couleur qui reflète également les arts et le théâtre. Un clin d’œil historique à Pézenas qui a vu naître le talent de Jean- Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière.

Dans le restaurant de cette résidence hôtelière, le rouge vif des murs évoque aussi la teinte du vin. Une couleur qui contraste avec la teinte sombre du plancher de bois franc, qui rappelle quant à elle les nombreux tonneaux autrefois entreposés en ces lieux. Pour apporter de la luminosité à l’endroit, le plafond a été peint dans un blanc immaculé, et un habile jeu de lumière a été mis en œuvre grâce des spots encastrés et des lustres uniques composés de verres à vin.

Un pan de mur noir apporte une touche de caractère à ce restaurant bien ancré dans son terroir. Au centre de cette pièce conviviale, une construction en bois, semblable à une cuve, dissimule des escaliers en colimaçon menant tout droit à un ancien caveau de stockage. Conçus dans le même esprit, les comptoirs ont eux aussi été créés spécialement pour Garrigae Distillerie de Pézenas. Des casiers sur-mesure ont été fixés au mur, afin d’y exposer les bouteilles de vin proposées à la carte. Toutes sont issues de productions locales.

 
Le classicisme d’un hôtel particulier

Le salon bibliothèque de 90 m² de Garrigae Distillerie de Pézenas a été pensé dans des tonalités plus claires. On y retrouve le classicisme et l’élégance qui caractérisent les demeures du XVIIIe siècle, évoquant même les intérieurs soignés des hôtels particuliers. De larges fauteuils noirs capitonnés et des mange-debout habillent l’espace et contrastent avec le reste du décor en affichant des couleurs sombres. Des tables rondes, à l’aspect industriel, apportent une note d’originalité.

Le rouge, fil d’Ariane de la décoration de Garrigae Distillerie de Pézenas, se retrouve ici par petites touches colorées. Rideaux, abat-jours, lustres, et autres accessoires affichent des nuances de bordeaux et réchauffent l’atmosphère. Les livres sont présentés tout le long d’un pan de mur, élégamment disposés sur une étagère blanche construite sur-mesure. Une mise en scène qui nous renverrait presque plusieurs années en arrière.

Une impression qui se confirme dans le Spa de cette résidence hôtelière. Situé au bout d’une cour pavée et dissimulé par des oliviers, il possède un bassin intérieur chauffé, un hammam et des salles de massage. Le bassin aux lignes élancées est dans une teinte lie-de-vin, qui ne peut qu’évoquer l’univers de la vigne. Les tables de massage reposent quant à elles sur une structure en bois brut dans une teinte claire et lumineuse qui contraste avec les larges dalles grises qui habillent le sol.

 
Des chambres porteuses d’histoire

Garrigae Distillerie de Pézenas compte également 50 chambres et suites, ainsi que trois appartements privatifs. Certains logements possèdent un jacuzzi ainsi qu’une terrasse donnant sur le jardin et la piscine. Chaque logement a été pensé dans une ambiance différente qui s’inspire des parti pris décoratifs de cette résidence hôtelière.

• Ambiance Antiquaire : elle se caractérise par un esprit brocante qui se retrouve notamment dans les différents objets chinés qui habillent l’espace. Chaque chambre est donc unique et reflète l’esprit de la ville !

• Ambiance Distillerie : c’est dans un décor industriel que vous passerez la nuit. Les matières qui dominent sont le métal et le bois brut. Des objets d’autrefois trouvent naturellement leur place dans cet espace.

• Ambiance Vigneronne : dans ces chambres, les têtes de lit sont faites en bois de fût, et la mise en scène s’inspire des métiers de la vigne. Plusieurs objets viticoles sont détournés pour prendre part à la décoration.

• Ambiance Hôtel particulier : ici, c’est l’esprit du XVIIIe siècle qui règne en maître. L’ambiance classique, les têtes de lit capitonnées, les tapisseries et les matières nobles comme le lin affirment l’identité de ces chambres.

Crédit photos : Robert Palomba


Une villa contemporaine et épurée

C’est une grande maison contemporaine à la belle surface de 200 m². Chez Alexandrine et Dominique, le blanc domine : bien exposée, cette villa est très lumineuse. L’entrée est au Nord et la maison vit tournée vers le Sud, bordée par un champ de tournesols.

 
Des éléments d’architecture

Après avoir « enfin » trouvé l’emplacement de leurs rêves, « un terrain avec vue », –constructible à leur goût et de taille assez conséquente (il fait 1 000 m²) –, le couple de jeunes retraités a fait appel à la société toulousaine Alain Grand Construction, rencontrée lors du Salon de l’immobilier à Toulouse. Ils ont notamment été séduits par le style de maison du constructeur, installé à Toulouse depuis 1982 : « Une maison contemporaine avec un crépi caractéristique doté d’un liseré très reconnaissable, détaillent-ils, et des “fiorines” (trois petites arches) rappelées à plusieurs endroits, comme sur la façade ou sous la terrasse. » La signature d’Alain Grand.

Alexandrine et Dominique ont aussi choisi un panachage de toits-terrasses et toits conventionnels. « D’après nous, cela donne un cachet plus élégant par rapport au “tout toits-terrasses” que l’on retrouve sur certaines maisons actuelles. »

Un projet assez précis

Le couple a participé à la finalisation du projet, passant de plans initiaux de 170 m² aux définitifs de 200 m² (plus les 50 m² du garage attenant) avec quelques idées très précises : une vaste pièce à vivre, une belle cuisine, un étage, quatre chambres dont deux avec dressing (un pour Madame et un pour Monsieur), trois salles de bain et aussi trois toilettes.

 
Un hall agréable et utile

Le hall d’entrée de 8 m² dessert tout le rez-de-chaussée de la maison. Il est équipé de deux grands placards servant de vestiaires et de dressing à chaussures pour Alexandrine, conçus sur-mesure par l’enseigne Agem. Cette dernière s’est chargée des placards et dressings de toute la maison. Les portes sont en verre avec de grandes bandes colorées en gris, blanc, marron et noir. En face, le bureau donne sur la campagne environnante.

Les murs du rez-de-chaussée sont restés en blanc et le sol est uniforme, avec de grands carreaux gris (60 x 60 cm), provenant de chez Gomez Carrelage, comme tous les éléments de carrelage et sanitaires de la maison. Seules les chambres ont été dotées d’un parquet de chez Tamargo.

Une vaste pièce à vivre

Dès l’entrée, on constate la place donnée à l’espace dans cette maison. La cuisine et sa couleur curcuma attirent immédiatement le regard vers le fond de la pièce. Avec ses 70 m², la pièce à vivre (séjour, salle à manger et cuisine) est vaste et très lumineuse, grâce à deux grandes baies-vitrées par lesquelles le soleil irradie. Alexandrine en est très satisfaite : « il n’y a pas de problème de clarté ici ! Je voulais aussi un grand séjour avec beaucoup d’espace, nos petits-enfants s’y régalent. »

 
Du blanc et des touches de bois

Le salon invite à la détente. Trois canapés en cuir Bardi blancs et beiges entourent une table basse de la marque Lago Design, au plateau blanc posé sur deux pieds en verre. Des petits coussins amènent de la couleur, avec leurs motifs fleuris ou graphiques, dans des tons gris et vert. Une lampe tour miroir avec des trous ronds à led complète la déco.

Dans le prolongement, la salle à manger. La table à diner, de chez Lago Design, laquée de blanc, dispose à ses deux extrémités de morceaux de bois qui peuvent accueillir des rallonges. Pour manger à six ou à dix. Ses pieds, posés sur une vitre, donnent depuis l’entrée une impression d’élément flottant. Autour, six confortables fauteuils de la même marque, deux vert clair et quatre beiges. Un tout très harmonieux.

Sur un mur, des meubles de rangement, toujours de chez Lago Design, disposés en quinconce, apportent une touche design à l’ensemble. Les trois longs panneaux sont fermés par des portes en verre blanc. Entre eux, deux poutres en bois, avec leur touche naturelle, tranchent le dispositif.

Une cuisine curcuma

La cuisine ouverte, une Leicht, se démarque par la bande de couleur curcuma qui la traverse, sur le mur et sur l’ilot central. Conçue sur-mesure, elle a été adaptée aux besoins et aux envies d’Alexandrine et Dominique : de nombreux éléments de rangements bas, une étagère lumineuse, un lave-vaisselle bien caché tout comme le réfrigérateur, un four à vapeur, un tiroir chauffant et une machine à café intégrée dans le mur. Derrière une des portes, que l’on croit être un placard à épicerie, se cache le cellier avec une arrière-cuisine.

Un rappel de la couleur curcuma a été créé avec trois niches disposées sur un des murs de la salle à manger, qui s’éclairent le soir.

La suite parentale

Dans cette maison, chaque chambre a un pan de mur peint d’une couleur : mauve, taupe, violet… Au rez-de-chaussée, se trouve une première partie nuit, avec deux chambres.

La première, toujours prête pour recevoir la famille ou les amis, a une salle d’eau, avec une grande douche à l’italienne et des carreaux de ciments dans les tons beige et bronze, une vasque en Korakryl et un mitigeur en forme de goutte. Elle est équipée d’un dressing, où sont rangées les affaires de Dominique. Celui d’Alexandrine bénéficie de plus d’espace de rangement, dans la chambre attenante, la suite parentale avec ses 30 m². Baignée de lumière, sa baie-vitrée s’ouvre sur la terrasse, vers le jardin et la campagne. Les grands lits confortables ont été choisis chez Grand Litier, avec des têtes de lit très déco.

Même motif pour les carreaux de cette deuxième salle de bain mais dans un mélange de gris et noir. Celle-ci a une douche et une baignoire, une double vasque avec un miroir lumineux à led d’Artelinea, et un placard avec deux portes à miroirs. Pour se protéger des rayons du soleil, des stores intérieurs perforés de chez Espace Stores ont été installés. Ils sont de couleur noire, comme toutes les menuiseries de la maison installées par Espace Menuiserie, avec des volets roulants.

 
Un escalier en acier et alu

Retour dans le salon vers l’escalier qui s’impose comme un autre élément décoratif. Fabriqué par Acropole Service, il est en bois massif et en fer (acier peint en noir), avec un garde-corps en alu brossé, le même que l’on retrouve en haut le long du balcon. Il mène à la seconde partie nuit de la villa.

Vue depuis le balcon

L’étage est réservé aux amis et à la famille. Une première grande chambre de 18 m², avec son grand placard dressing (aux portes en verre blanc), est très lumineuse. Avec ses deux baies-vitrées, elle donne sur une véritable terrasse. D’un côté, la vue dégagée donne sur la chaîne des Pyrénées, de l’autre sur la Ville rose en contrebas.

La seconde chambre, et quatrième de la maison, a les mêmes pla- cards. En commun pour ces deux pièces, la troisième salle d’eau et un sanitaire.

 
Piscine et luminaires

Dehors, la piscine ! C’est elle qui a été construite en premier, avant même que la maison n’existe, par Piscines Pyrénées. La terrasse, couverte près de la cuisine, et sur laquelle on retrouve encore trois fiorines, se prolonge le long de la maison, laissant juste un puits de lumière en face de la salle à manger. Elle est soutenue par plusieurs piliers en métal cuit au four, identiques à celui positionné devant l’auvent de la maison.

L’aménagement paysager a été réalisé par Olea. Alexandrine a quant à elle créé un potager, entouré d’une petite vigne. De l’autre côté de la maison, une citerne a été enfouie sous la pelouse. Elle récupère les eaux de pluie, permettant d’arroser le potager et d’alimenter les toilettes du bas. Un parti-pris écolo revendiqué par la propriétaire.

Les luminaires, disposés tout autour de la propriété, sont des appliques Nordlux de couleur noire, qui rappellent les menuiseries et les piliers. Le soir, les oliviers, le massif et la piscine s’éclairent, pour passer d’agréables soirées d’été et profiter de la vue.

Crédit photos : Johanna Jardin, Pixcity


Des trésors de détails

Situé en plein cœur historique de Toulouse, cet appartement déploie ses 230 m2 au 1er étage d’un immeuble de la fin du XIXe siècle. Il a fallu pas moins de neuf mois de travail pour rénover l’ensemble de ses pièces et en faire un appartement familial à la fois moderne et cosy. « Nous avions trois impératifs, explique Caroline Boutel, décoratrice d’intérieur en charge du projet : conserver les éléments architecturaux d’époque tout en modernisant les pièces pratiques ; favoriser l’apport de lumière par le choix des couleurs et des éclairages ; mixer le mobilier de famille à des pièces plus modernes. »

Des espaces privatifs

Composée de quatre personnes, la famille qui y réside désormais dispose d’espaces privatifs pour chaque membre. Les parents ont ainsi, en plus de leur suite parentale, un bureau individuel, situés chacun de part et d’autre de l’entrée. Le bureau de Monsieur occupe l’ancienne place de la cuisine (et dispose de son patio/jardin d’hiver privé), celui de Madame une pièce non attribuée. Chacun a choisi un meuble central qui lui ressemble : bureau USM pour Madame, bureau années 50 original pour Monsieur. Les enfants, deux adolescents, occupent quant à eux l’autre extrémité de l’appartement. Leurs chambres, dotées toutes deux d’une salle d’eau, se font face, là encore de part et d’autre de la pièce de vie. Un mur porteur a été percé et une porte trompe l’œil mise en place pour accéder à l’une d’entre elle depuis le salon. Le travail réalisé par le staffeur Jérôme Puget sur les moulures de la porte est particulièrement bluffant. Avec cette disposition en étoile, l’objectif confié par la famille est totalement atteint avec un coin dédié et indépendant pour chacun.


De jardin d’hiver à cuisine

La cuisine a pour sa part trouvé sa place dans un patio central utilisé comme jardin d’hiver par les anciens propriétaires. Transformée en véritable pièce grâce à l’apport d’une verrière magistrale qui la coiffe, cette cuisine italienne de marque GD Cucine apporte une touche ultra moderne à l’appartement. Elle fait face à une salle à manger où se côtoient une table Art Déco trouvée chez 2BDesign et des meubles de famille. Les deux pièces peuvent être isolées en fermant les deux doubles portes vitrées qui les séparent. Seul apport de lumière naturelle pour ces deux pièces, la verrière créée et installée par Atelier de ferronnerie d’art (Cintegabelle) est une œuvre d’art à elle toute seule.

La lumière est d’ailleurs une préoccupation constante de ce chantier. Situé au 1er étage d’une rue étroite, l’appartement dispose de peu d’apport de lumière directe. Le choix des couleurs comme des luminaires et des ouvrants était donc des plus stratégique pour la décoratrice d’intérieur.

Ciel d’orage au plafond

La pièce de vie principale s’étend pour sa part sur 43 m2. Un volume mis en valeur par un plafond peint d’un ciel d’orage qui a fait l’objet de toutes les attentions. En très bon état, il a imposé à Caroline Boutel de trouver des solutions d’éclairage qui évitent d’y toucher. Impossible en effet d’imaginer un lustre central dans cette pièce. Les moulures comme le plafond ont donc été mis en valeur via des bandeaux led positionnés sur les corniches sur deux côtés. Le mobilier qui y trône mêle là encore coup de cœur design et souvenirs familiaux.

De bleu en whisky

Aux murs de cet appartement, une dominante de bleu, couleur de prédilection de la propriétaire. Caroline Boutel a travaillé de pair avec la marque de peinture Ressource pour apporter cohérence et lumière aux différentes pièces. Une teinte laurier a ainsi été choisie pour le salon (et reprise dans le couloir, rehaussée par une frise de Sarah Lavoine) en lien avec le ciel orageux de la peinture au plafond. Changement total dans la salle à manger et la cuisine avec une peinture whisky, complémentaire du bleu. Les chambres d’enfants affichent quant à elles des papiers peints qui reprennent des nuances de bleu mais aussi de jaune.

Aux sols, les parquets d’origine ont été majoritairement conservés. Poncés, vitrifiés ou huilés, en dalles de chêne massif ou en lattes du même bois (plus modernes), ces parquets sur lesquels est notamment intervenu le parquetteur Baptiste Jacquet, réchauffent l’intérieur. Seules la cuisine et les salles de bain ont été carrelées. On retrouve notamment des carreaux Pico de Bouroullec (Mutina) trouvés chez Gomez Carrelages. Le Corian (résine extrêmement résistante) est omniprésent dans les salles de bain, que ce soit pour les plans vasques, douches, tours de baignoire, niches…


VITRAIL ET MOSAÏQUE 

Édifié courant du XIXe siècle, l’appartement abrite de petits détails secrets qu’il a dévoilé au fur et à mesure du chantier. Le très joli vitrail qui borde la bibliothèque de l’entrée avec ses motifs floraux et son rose poudré était relativement visible bien que peu mis en valeur. Mais c’est en soulevant le revêtement de sol de l’entrée qu’est apparue une superbe mosaïque. « Si nous l’avions trouvée au début, nous aurions mieux compris l’agencement d’origine de l’appartement et pu nous recaler dessus », regrette Caroline Boutel tout en se félicitant de l’apport original et coloré qu’apporte cette mosaïque désormais rénovée. Il a fallu en effet non seulement la nettoyer mais également en reconstituer une partie, détruite lors de travaux précédents pour laisser passer un tuyau de chauffage… Un travail minutieux confié à l’artisan Sylvie Potier qui a su redonner tout son éclat à ces motifs floraux à dominante de jaune qui rappelle le whisky des murs de la salle à manger.

 


Photos : Fabien Sans 


Benoit Ipas, entre carbone et bois

Ponceuse, disqueuse, scie sauteuse, défonceuse, décapeur thermique… voici quelques-uns des outils qu’utilise Benoit Ipas pour travailler le carbone et le bois. « Ce sont les outils de Monsieur tout le monde ! », assure-t-il. Pourtant, avec eux il fabrique des pièces d’exception. Des meubles et des objets uniques, réalisés à l’envie ou sur demande, qui s’adaptent parfaitement aux lieux les plus contemporains.

Luxe et chaleur

Son aventure de créateur a débuté en 2015 avec des pièces exclusivement réalisées en fibre de carbone, signées de la marque Car-bone. Mais pour ne pas s’enfermer dans une niche, il ajoute du bois à ses créations depuis l’été 2018. « Cela leur donne un côté plus chaleureux, qui contraste bien avec le côté plus froid du « tout carbone » », précise-t-il. 

De l’aéro au mobilier

Passionné de construction et de design (il a un diplôme d’ajusteur aéronautique et de stratifieur composite), il fait vagabonder sa créativité dès qu’il s’enferme dans son atelier. Tout a démarré lorsqu’il a suivi en 2015 pendant six mois une formation en composite. Ce matériau est bien connu dans l’aéronautique, le spatial, le médical ou la compétition automobile pour ses propriétés de solidité mais aussi de légèreté.

Dans le cadre de cette formation, il devait en pratique créer une pièce contenant du composite. « J’étais déjà bricoleur et je fabriquais des tables en bois, des hautes, des basses… et j’en ai créé une mélangeant bois et composite. À partir de là, je n’ai jamais arrêté ! »

De l’auto au mobilier 

Aussi passionné de mécanique, il commence par créer des pièces d’autos et motos, des créations sur-mesure et des reproduction en carbone. Il se lance ensuite dans le mobilier et les objets de déco. Son book s’étoffe d’un seau à champagne, d’un plateau, d’étagères pour une cave à vin, d’un bouclier directement inspiré de l’univers Marvel, d’une table de jeux d’échec… Il crée également un meuble ultra luxueux et imposant : une véritable table de poker!

Le noir pour dominante 

Pour ses créations en carbone, le noir domine souvent. « La résine est transparente mais le tissu peut être teinté en jaune, vert, rouge… Je préfère le noir qui est neutre et plus facile à intégrer dans la déco d’une maison. »

S’il existe une gamme très large de résines, lui a choisi d’utiliser les meilleurs produits du marché, traités anti-UV (pour ne pas jaunir au soleil), pour « une qualité parfaite » . Dans sa palette, on trouve principalement : fibre de verre, fibre de carbone, résine polyester et résine époxy bio-sourcée.

À la recherche de la perfection 

Benoit Ipas passe énormément de temps sur chacune de ses créations ; il recherche un degré de finition parfait. C’est un travail très long et très minutieux. Sa technique ? L’application de tissus de carbone brut et de plusieurs couches successives de résine avec des couches croisées pour une question de solidité. Une fois sèche (c’est thermodurcissable), la pièce devient rigide. « Mais elle est loin d’être parfaite ! », pointe-t-il. Il la corrige avec de la résine pour boucher les trous, lisser, poncer… et réitère ce procédé plusieurs fois avant d’arriver à une surface parfaite. Cette étape est très importante car le vernis de finition céramique appliqué dessus rend la moindre imperfection restante visible. Il s’attache donc à chasser le moindre grain de poussière… 

De très grandes pièces de bois

Depuis l’été 2018, il a aussi intégré le bois dans ses créations pour fabriquer des tables, des étagères, des consoles… Son objectif : fabriquer des pièces en bois précieux, toujours uniques, avec ou sans association de résine. Il s’attaque là aussi au marché du luxe, en privilégiant des bois nobles comme le chêne, l’olivier, le noyer ou l’orme massif, une essence rare sur le marché. Son but est d’utiliser des très grandes pièces de bois pour fabriquer de très beaux meubles dedans, comme cela se pratique beaucoup aux États-Unis. « Le plus difficile est de trouver le bon morceau de bois ! » 

Une inspiration sans limite

Le composite, comme le bois, lui laissent beaucoup de liberté dans les formes, donc Benoit Ipas ne se fixe aucune limite. Son inspiration lui vient « de partout, je regarde tout ce qui m’entoure ! »

Pour ajouter une petite touche originale à certaines créations, la résine peut-être teintée avec des pigments. Il a par exemple intégré une bande de résine fluo turquoise à une étagère. Son terrain de jeu est décidément très vaste.

www.car-bone.com

Photos : Laurent Barranco et Benoît Ipas


Un jardin en plein hiver

Extérieur
Ikea

Autrefois, un jardin d’hiver ne servait qu’à préserver les plantes du mauvais temps quelques jours avant la Toussaint. Aujourd’hui, c’est devenu une pièce à part entière, véritable cocon de verdure, en continuité de votre jardin. Un jardin zen ou un coin exotique, tout est possible si vous êtes propriétaires d’une véranda, d’un patio, d’une extension, d’un bâtiment indépendant ou tout simplement d’un coin vitré. 

Les règles de base

De nombreuses plantes peuvent se cultiver à l’intérieur, dans la mesure où la pièce est assez éclairée. L’important est de privilégier les orientations intermédiaires Sud-Est, Sud-Ouest et Est-Ouest pour que vos plantes captent au mieux la lumière. En plus de la lumière naturelle, l’air frais est indispensable pour garder vos plantes en pleine forme. La température de la pièce doit être constante. 

Une ambiance à votre image

Quelques plantes, un fauteuil en rotin, du mobilier chiné, une cage à oiseaux, et voilà un parfait petit coin lecture hors du temps pour vos journées d’hiver. Ajoutez un bureau et vous voilà dans un lieu reposant pour travailler et vous ressourcer. L’astuce est de créer un point végétal qui est en accord avec le volume de la pièce dont vous disposez, et en continuité avec le jardin. 

Des plantes à tous les niveaux

Le long du mur, posez des arbustes et des plantes grimpantes en grands contenants, ou végétalisez-le avec des fougères, des vivaces herbacées ou encore des plantes retombantes. Au sol, les végétaux rampants, les petits lierres et les plantes fleuries sont les bienvenus. Vous pouvez également les positionner sur des meubles à roulettes. C’est le combo parfait pour sortir vos plantes de temps en temps lorsque la météo le permet !


Délimiter avec subtilité les espaces d’une salle de bain

Salle de bain
2018 Hoesch.de
Une mosaïque d’espaces

Pour délimiter différents espaces, sans pour autant entraver la circulation, il est conseillé de varier les sols grâce à une technique de zoning. Cela aura pour effet de créer une dynamique, tout en organisant la pièce. Pour contraster avec un sol en béton ciré, et instaurer un espace dédié au bain, posez quelques lames de plancher sur lesquelles vous installerez une baignoire îlot. Pour un rendu du plus bel effet, il est également possible d’opter pour des carreaux de ciment, très en vogue, qui apporteront de la personnalité à la pièce. Vous pouvez tout aussi bien surélever de quelques centimètres votre baignoire îlot, en l’installant sur une petite plate-forme.

Miser sur l’élégance en toute transparence

Pour structurer l’espace tout en laissant passer la lumière, quoi de plus efficace que le verre. Cette matière élégante et raffinée offre de nombreuses possibilités. Verre poli, coloré, ou fumé, il en existe pour tous les goûts. Pour une salle de bain pleine de charme et de caractère, préférez une verrière. Si vous souhaitez un peu d’intimité, comme ça peut être le cas dans une suite parentale, optez sans hésiter pour le système Priva Lite, un vitrage à occultation commandée. Ce dernier s’opacifie à la demande, tout en laissant passer la lumière. Il existe également des vitres chauffantes et lumineuses !

Saint-Gobain Glass Bâtiment France
Zoom : Comment gérer l’humidité dans une salle de bain ouverte sur la chambre ?

Si une salle de bain ouverte sur la chambre donne une impression de luxe et de confort, elle peut aussi être source d’humidité.

  • Vous devrez tout d’abord prévoir d’importants travaux de plomberie, afin de faire des adductions d’eau et des évacuations. 
  • Il faudra également installer un système de ventilation efficace, pour parer aux problèmes d’humidité. 
  • Pour éviter les projections d’eau sur les murs et le sol de la chambre, jouez sur les niveaux et optez, si nécessaire, pour des vitrages. 
  • Vous aurez également besoin d’un système de chauffage spécifique, pour assurer un confort thermique adapté à chaque moment de la journée !

Une maison au milieu des arbres

Cette maison aux lignes modernes, construite en 2012 à Tournefeuille, s’étend sur 230 m2, avec cinq chambres à l’étage. 

Une histoire de volumes et de hauteurs

Un des principes fondateurs de ce projet était de conserver les cinq arbres imposants (deux pins et trois gros chênes) déjà situés sur le terrain de 1 200 m2. La construction se fond ainsi dans le paysage. Petite touche supplémentaire, un bardage en bois est positionné sur certains endroits de la façade. « Pour pouvoir conserver et admirer les arbres depuis toutes les pièces de la maison, le projet s’articule autour d’un axe passant au milieu des arbres », précise l’architecte. « Cet axe est matérialisé par un volume en double hauteur ayant une vocation de circulation centrale, les volumes abritant les pièces à vivre viennent s’y imbriquer tout en respectant l’implantation des arbres. » 

Axes et circulation 

À l’étage, deux volumes sont connectés par une passerelle légère aux gardes corps vitrés qui traverse la circulation centrale, l’un dédié aux parents et l’autre aux enfants. Ce dernier se trouve en porte-à-faux sur celui dévolu à la cuisine et à la salle à manger au rez-de-chaussée. Il vient protéger du soleil la baie vitrée à galandage de la cuisine, tout en abritant la terrasse. 

Depuis l’extérieur, le volume de l’étage, avec sa face habillée de bardage bois et cerné de casquettes en béton brut, donne l’impression qu’il est simplement posé sur les volumes du rez-de-chaussée.

Une architecture bioclimatique

Entièrement exposée au Sud, pour profiter de l’apport solaire en hiver, cette maison respecte les principes de l’architecture bioclimatique. En été, porte-à-faux, casquettes en béton et brise-soleil orientables (de chez Griesser) protègent les ouvertures de l’ensoleillement. Des ouvertures en bandeau sur la façade nord permettent une ventilation naturelle nocturne en été, complétée par le choix d’une VMC double flux. 

Des arbres très utiles

La maison a aussi été labellisée BBC. Une étude thermique dynamique (plus poussée que celle qui est obligatoire) a permis de constater que les arbres agissent comme une réelle

protection contre l’ensoleillement et la surchauffe en été. « Être dans un écrin de verdure a un véritable intérêt sur le plan thermique », appuie l’architecte. 

Une cuisine presque à l’extérieur

Autre prouesse technique : la maison a été réalisée avec la volonté de libérer certains angles des poteaux, afin de créer des ouvertures dans ces angles. C’est ainsi que des poutres de 90 cm de haut, remontant jusque dans le plancher de l’étage, ont permis la création de l’ouverture de la cuisine, malgré l’étage qui se trouve en porte-à-faux au dessus. Depuis la cuisine, ouverte vers l’extérieur grâce aux deux grands ouvrants de la baie vitrée à galandage, l’avancée propose une vue plongeante et permet de manger « dedans/dehors ». 

Du blanc, du gris et des touches de couleurs

Dans cette maison très claire, des tons de blanc et de gris règnent en maître. Au sol, le carrelage gris est hypnotisant : les grands carreaux de chez GranitiFiandre imitent le béton balayé. Quelques murs colorés (de la gamme Domaterra) contrastent dans certaines pièces : un orange « braise » dans la cuisine, un rouge « brique » dans la salle télé, du tulipe rouge dans la chambre parentale, un jaune lumineux dans la chambre du plus jeune… 

Les propriétaires ont choisi des matériaux nobles comme le chêne (avec les portes en chêne massif de Proboporte par exemple) ou d’autres plus intemporels comme la pierre d’ardoise dans la salle de bain parentale. Le mobilier oscille lui aussi entre gris, blanc et matières naturelles : tables et meubles Habitat, canapé Roche Bobois, luminaires provenant de chez Floss, Artemide et Globe, les tabourets intemporels About Stool de chez Hay dans la cuisine, des fauteuils en bambou… « Nous avons beaucoup joué sur le chêne pour contraster avec les menuiseries en alu plus froides, précise la propriétaire, en apportant aussi d’autres touches chaudes avec le parquet, des tapis vifs, les murs colorés… »

Une entrée bleue

Dans l’entrée, c’est donc un grand meuble bleu outre-mer qui se dresse. Cet ensemble menuisé a deux fonctions : il fait office de garde-corps et de rangement. « Ce gros cube tout en hauteur a été imaginé pour que le grand volume de l’entrée soit structuré avec un élément fort », détaille l’architecte.

En haut de cet escalier – en chêne lui aussi, tout comme le parquet de l’étage –, un panorama végétal s’offre à la vue : le regard fuit vers l’extérieur à travers les fenêtres positionnées tout en longueur. Du côté des chambres des enfants s’étend une longue coursive, avec vue sur un grand pin. 

Un vaste espace de vie

Au rez-de-chaussée, l’originalité réside dans l’aménagement des pièces. La fluidité de circulation s’impose : tous les espaces à vivre peuvent communiquer ou être complétement privatifs grâce à des portes coulissantes à galandage. Le salon est la pièce centrale. Pas de télévision dans cette pièce à vivre – puisqu’on la retrouve dans le coin télé plutôt destiné aux enfants – mais plutôt une belle cheminée Stuv noire. Son grand habillage cache sur le côté des niches abritant des éclairages et quelques éléments de déco. La salle à manger se trouve deux marches plus bas, entourée de trois baies vitrées qui s’ouvrent sur le jardin, avec la vue sur un des trois chênes… et sur la piscine. 

Cette dernière, réalisée par la société Portelli et entourée de sa terrasse en bois, n’a pas été construite trop près de la maison, ni en plein milieu du terrain, pour conserver un espace de pelouse conséquent et pouvoir profiter du jardin (qui peut ainsi se transformer en terrain de sport). Une maison décidément construite pour y vivre dedans comme dehors.

Photos : Laurent Barranco


Dans les plans de Cécilia Febrer, architecte d’intérieur

Avec les aménagements de restaurants comme La Cave de l’Avant Marius, Chez Rosa, La Cantine Française, Le Victor à Houston (USA) ou encore tout récemment Le Confessionnal, l’architecte d’intérieur toulousaine s’est (presque) fait une spécialité dans « l’archi-gastronomie ». Elle ne fait pourtant pas que ça ! Quand elle n’aménage pas des appartements, des villas ou des hôtels particuliers, elle intervient sur des projets de créations ou réhabilitations de commerces, boutiques, bureaux, galeries commerciales… Zoom sur sa philosophie du métier et sur quelques-unes de ses réalisations pour les pros les plus marquantes.

  • Sa touche perso ? «  J’aime beaucoup apporter le petit accessoire en plus, comme un papier-peint, du tissu, des tapis, la création d’un artisan d’art… J’ai envie de rajouter des savoir-faire plus que d’orienter vers LA tendance du moment. Un détail peut faire toute la différence. »
  • Sa couleur ? « C’était le bleu, mais c’est fini car elle est partout. Je n’en ai plus, c’est celle qui va bien avec toutes les autres. J’en change beaucoup en fonction des projets. »
  • Sa matière ? « J’adore le marbre pour sa diversité de veine, ses couleurs et sa rareté ; le laiton pour sa brillance et son côté doré qui renvoie à des décors d’autrefois chics et soignés ; et le bois qui est puissant, chaud, riche et varié avec toute une palette d’essences. »
  • Ses influences ? « J’adore vraiment Laura Gonzalez, Jacques Garcia est mon idole et Bambi Sloan est pour moi incontournable ! »
  • Son quartier ? « Les Carmes : j’y ai relevé quelques challenges avec des volumes parfois compliqués ! »
  • Ses envies ? « Je n’ai plus envie de faire des choses strictes mais plutôt de faire de la déco pour me marrer ! Mais attention, on peut prendre le risque de se tromper sur une couleur, mais pas sur la mise en œuvre des travaux. »
  • Ses regrets ? « La surconsommation d’images de déco et la vitesse des projets ! Je trouve que l’on ne prend plus le temps de respecter l’enchainement des travaux ou la logique d’un chantier. »
  • Plutôt projets pros ou privés ? « Les deux, j’aime switcher car j’apprécie la diversité. »

 

Chiffres clés
  • 2010 : C’est l’année de son diplôme obtenu aux Beaux-Arts de Toulouse et de celui du Conseil Français des Architectes d’Intérieurs (CFAI) en design d’espace.
  • 7 ans : Elle a travaillé pendant 7 ans en étroite collaboration avec l’agence de l’architecte d’intérieur Bernard Catugier.

 

Cuisine sans dépendance

Le dernier restaurant du chef étoilé Yannick Delpech est ouvert depuis septembre à Gaillac. Cécilia Febrer a entièrement réaménagé cette bâtisse d’ouvrier aux codes bourgeois datant de 1875 qui accueille cette table d’hôtes clandestine dans une adresse tenue secrète. « Un très beau projet où tout a été pensé par rapport au lieu » et pour lequel elle a eu « carte blanche totale ». Elle en a profité pour moderniser les espaces, aérer les ouvertures, modifier la circulation et ajouter des touches de couleurs – et du doré –, tout en conservant  les matériaux nobles déjà présents (tomettes, parquets, carreaux de ciments…). Petite touche décalée : un mur de vaisselle cassée vraiment très visuel !

Plus qu’un taux

Les bureaux de ce courtier en prêts immobiliers sont situés depuis 2016 à une adresse prestigieuse de la Place de la Bourse. Sur une surface de 300 m2 traversante, un ancien loft en duplex a été entièrement refait, avec des entre-niveaux, pour accueillir les bureaux de six collaborateurs. « Nous avons tout démoli et conservé seulement les poutres IPN porteuses, pour offrir de beaux espaces et volumes de travail, avec beaucoup de verre. » Les prestations sont de qualité : de très grands vitrages, des menuiseries en bois et des poutres de métal peintes en noir, des parquets en chêne restaurés, du béton au sol teinté en orange dans la masse.

Le Languedoc

C’est la seconde adresse de l’équipe de Maître Renard, qui a repris en septembre cette institution. Le formica a été conservé comme point de départ de la nouvelle déco « pour garder l’esprit de l’ancienne brasserie et ne pas dénaturer l’établissement très connu des Toulousains, et notamment des professions juridiques tout près du palais de justice. » Un petit clin d’œil leur est d’ailleurs adressé à travers la fresque murale dessinée par David Bordier : « une sorte de bal masqué des avocats ! » Le bar, sans changer de gabarit, a été habillé de métal thermo laqué pour lui donner la couleur du zinc. Tout le reste a été modernisé : nouveau mobilier, banquettes rehaussées, nouveaux luminaires et miroirs.

Photos : David Nakache