Une longère aux allures de château

Désireux de gagner en tranquillité, Anna et sa famille ont quitté le centre de leur village pour emménager dans la maison de leur rêve. Une longère de 400 m², aux allures de château.  

À la fin de l’année 2020, le couple se porte acquéreur d’une bâtisse datant du XVIᵉ siècle, dont les douves témoignent encore d’un passé prestigieux. Il s’agit en effet de l’ancien domaine que le Roi possédait sur cette commune située au sud-ouest de Toulouse. Les propriétaires conservent l’enveloppe, la cheminée et les voûtes de la demeure, et rénovent tout le reste. Camille Carrelage Toulouse Muret, magasin de carrelage pour les projets de rénovation et de décoration, nous fait découvrir cette maison enchanteresse.

Une histoire prestigieuse

Un long chemin de gravier, un portail de fer forgé, et nous voilà dans le domaine. L’extension en ossature bois – et ses portes en bois brûlé – pourraient presque nous faire oublier le passé du lieu, tant ils lui apportent de la modernité. De même que les menuiseries aluminium gris anthracite 7016. « Autrefois, les deux bâtiments qui cohabitent sur la parcelle se rejoignaient, formant un “U”. Ils étaient, et sont toujours, encerclés de douves. Il y avait également un pont-levis », précise la propriétaire. Il faut dire que la demeure se trouve sur le territoire d’une commune rurale au patrimoine architectural riche, autrefois située sur la voie romaine reliant Toulouse à Saint-Bertrand-de-Comminges.

Une chapelle dans le salon

« De la documentation datant du XVIIᵉ siècle, consultée par les acquéreurs via une association du village, atteste de la présence d’une chapelle dans le salon de la longère, où la messe aurait été célébrée. Le lieu n’étant pas aux normes en vigueur à l’époque, les célébrations religieuses y auraient été interdites par l’évêque de Muret », raconte la propriétaire.

Sept mois de travaux 

C’est en s’adonnant au footing dans les environs qu’Anna et son mari repèrent, en juin 2020, la bâtisse. La future propriétaire ressent déjà qu’il s’agit de la maison idéale pour leur vie de famille. La première visite des lieux confirme le coup de cœur. Les propriétaires précédents avaient œuvré, durant près de 15 ans, à réhabiliter le lieu. Malgré cela, cette ancienne cave coopérative de vinification réclame 7 mois de travaux pour prendre son apparence actuelle. Le couple, à la tête de l’entreprise Midi Charpente Bois à Cugnaux, participe grandement à l’avancement du chantier. Mickaël, à la tête de la société et maître d’œuvre, assure toute la partie technique, le suivi de chantier et consacre de nombreux week-ends aux travaux

Carte blanche pour l’architecte

Avant de se lancer dans les travaux, le couple de propriétaires fait appel à Goulven Omnès, de l’agence d’ARchitecture AARGO. Après avoir réalisé un état des lieux de l’existant, le professionnel, qui a carte blanche, propose un premier projet, qui est d’emblée retenu. Le couple apprécie notamment le fait de pouvoir rénover tout en conservant l’âme des lieux. Dans l’entrée, par exemple, l’escalier vieillissant est reconstruit à l’identique. La première marche, d’origine, est conservée. Dans cette habitation, qui se veut épurée et chaleureuse, un fil rouge se dessine dans chaque pièce : l’utilisation de couleurs sobres et de matériaux bruts (bois, métal, pierre…).   

Zoom sur la déco

En matière de décoration, la famille mise sur les objets anciens, à l’image du fauteuil retapissé, situé dans l’entrée, et du gigantesque miroir doré, chiné dans un vide-maison. 

Le couple a l’idée d’upcycler les poutres de chêne qui soutenaient l’ancien plancher. Une fois poncées, elles constituent un meuble TV unique. 

« Ma mère a révisé son baccalauréat sur le petit meuble de bois placé dans notre salle à manger ! », nous explique aussi la propriétaire. 

Les canapés du salon ainsi que la table basse sont signés AM.PM. La table en verre de la salle à manger vient de chez Cerezo. Les vases situés dans la cuisine, de chez Trentotto.

La cuisine a été réalisée sur mesure par l’entreprise Campos-Cubilié à Muret, en collaboration avec Intérieur Design pour les caissons. Pour le mobilier de jardin, la famille a choisi Alinea.

Concernant les salles d’eau, le couple s’en est entièrement remis à Camille Carrelage Toulouse Muret. « La salle de bains de la suite parentale est ma pièce préférée », avoue d’ailleurs la propriétaire.

Une piscine comme un miroir

Élément central du projet de rénovation, la piscine est pensée par l’architecte pour border toute la maison : elle mesure donc 25 mètres de long. Sur la façade principale de la longère, de larges baies vitrées sont installées sur 25 mètres, ouvrant pleinement la pièce de vie ainsi que la chambre parentale sur la terrasse. « Notre maison se présente aujourd’hui comme un écrin de nature, toutes les pièces sont tournées vers l’extérieur. Les reflets du soleil confèrent à la piscine un bel effet miroir créant un jeu d’ombres jusque sur le plan de travail de la cuisine », souligne la propriétaire. Prochaine étape pour le couple : prendre les conseils d’un architecte paysagiste pour peaufiner la décoration du jardin.

Une forêt classée zone verte

Dans le jardin peuplé de chênes, le couple a installé une cabane provisoire pour les enfants. « On va leur en faire construire une nouvelle, en ossature bois, car ils ont bien grandi depuis notre emménagement ». Derrière les douves, une dense forêt, classée en zone verte, encadre la parcelle. « Il n’est pas rare que l’on voit passer des chevreuils dans cet espace boisé, et même dans le parc ». Du fond de la parcelle, le projet architectural prend sa pleine consistance : la piscine longiligne souligne avec beaucoup d’élégance la silhouette modernisée de cette ancestrale demeure.


Du linge de maison qui donne le ton

Donnez une touche de caractère à la décoration grâce au linge de maison.

Changer de déco sans changer de mobilier, c’est possible grâce au linge de maison. Il est ainsi facile de redonner un coup de neuf à chaque pièce de la maison, sans trop d’effort et à petit prix..

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© Madura

Dans le salon

Dans le salon, on commence par changer les housses de coussin afin de personnaliser la décoration. On mixe les matières et les imprimés pour donner du relief à ce nouvel ensemble qui rehaussera le ton d’un canapé. À l’approche de l’hiver, on multiplie également les plaids et les couvertures jetées nonchalamment sur le bord d’un fauteuil. Les rideaux contribuent eux aussi à caractériser l’atmosphère et à la rendre encore plus chaleureuse.

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© Madura

Dans la chambre

Les rideaux s’avèrent aussi incontournables dans une chambre. Superposer un léger voilage sur un épais rideau pour un effet majestueux et cocooning. En hiver, osez le velours pour apporter de la chaleur, et en été préférez le lin et le coton pour un effet aérien tout en légèreté. Prêtez également une grande attention à la parure de lit qui définit en grande partie l’ambiance d’une chambre. Choisissez-la dans une matière naturelle et pimpez-la avec un jeté de lit dans une couleur vive ou aux motifs éclatants, ainsi qu’avec de nombreux coussins.

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© Linvosges

Dans la salle à manger et la cuisine

Longtemps boudées, les nappes reviennent elles aussi dans la tendance. En lin ou en coton, elles contribuent à l’aspect accueillant d’une tablée. Vous pouvez aussi opter pour un joli chemin de table, et des sets de table en tissu ou tressés. Apportez une touche fleurie et colorée avec de jolies serviettes. Dans la cuisine, ce sont les torchons et les tabliers qui sont à la fête ! Misez sur un camaïeu de couleurs en accord avec la décoration, ou alors sur le contraste assumé. 

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© Sostrene Grene

Dans la salle de bain

Ici aussi, le linge contribue à l’atmosphère de cette pièce. Les tapis de bain doivent donc être sélectionnés avec soin, de manière qu’ils ne viennent pas rompre l’harmonie. Ils peuvent aussi servir à apporter une touche de couleur à une salle de bain sobre et minimaliste. Il en va de même pour le rideau de douche, s’il en fallait un. Les serviettes aussi doivent venir souligner le reste de la décoration, tout en contribuant à l’aspect chaleureux de cette pièce. Pour un choix affirmé, préférez-les bien épaisses et douillettes, ou en coton frais et léger.

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© Linvosges

Une véranda, véritable cocon de verre pour la mi-saison

Extérieur

Agrandir sa maison avec une véranda fait rêver. Mais comment l’aménager ?

Ni tout à fait dehors, ni tout à fait dedans, une véranda peut se transformer en un véritable lieu de vie agréable en toutes saisons. Afin d’éviter que ce cocon de verre ne devienne une pièce sans âme ni caractère, il est essentiel de lui attribuer une fonction et de la décorer en conséquence.

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© Dedon

Quelle pièce pour une véranda ?

Salle à manger

Une véranda est idéale pour accueillir la salle à manger. Installez une grande table au centre de la pièce pour y recevoir de nombreux convives. En hiver, vous aurez l’impression de manger à l’extérieur, et le soir vous pourrez profiter du ciel étoilé.

Chambre

Si vous disposez d’un grand terrain à l’abri des regards indiscrets, quoi de plus agréable qu’une véranda pour y installer une chambre à coucher. Vous aurez l’impression de dormir à la belle étoile. Prévoyez cependant un système d’épais rideaux ou de stores. Des voilages peuvent aussi permettre de se protéger du soleil direct en été.

Salon

Avoir la sensation d’être à l’extérieur tout en étant bien au chaud à l’intérieur, voici la promesse de cette extension de verre. Aménager son salon dans une véranda permet de profiter à toute heure des avantages de cette structure vitrée.

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© Carl Hansen & Søn

Cuisine

Ouverte sur la salle à manger, elle vous permettra de bénéficier d’un bel espace de vie très lumineux. Vous profiterez aussi d’un accès rapide vers l’extérieur lors de vos déjeuners et de vos dîners dans le jardin.

Jardin d’hiver

La luminosité d’une véranda est idéale pour de nombreuses plantes vertes. Choisissez des végétaux plus ou moins sensibles à la chaleur et à l’humidité, selon le niveau d’isolation de votre véranda. Certaines plantes pourraient en effet souffrir d’un ensoleillement trop important ou d’une chaleur excessive.

Une décoration bien pensée

Plusieurs questions se posent lorsqu’il s’agit d’aménager une véranda, la première étant de savoir s’il faut se tourner vers des meubles d’intérieur ou du mobilier de jardin. Tout dépend du degré d’isolation de votre véranda, ainsi que du système de ventilation. Lieu de passage donnant sur l’extérieur, cette pièce peut aussi avoir tendance à se salir plus facilement. Quel que soit le type de mobilier pour lequel vous optez, préférez les meubles bas qui n’entravent pas la luminosité. Pour contraster avec la froideur du verre, concevez une ambiance chaleureuse en préférant des matières douces et naturelles telles que le bois, le lin et le coton. Tournez-vous également vers des teintes aux nuances chaudes pour avoir une sensation de chaleur lors des fraîches journées d’automne. 

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© Maxime Brouillet

Accordez aussi une grande importance aux accessoires tels que d’épais tapis pour habiller le sol, des coussins colorés, des nappes et des rideaux, ou encore des assises confortables telles qu’un fauteuil à bascule. Pour jouer sur cette ambiguïté entre intérieur et extérieur, multipliez les plantes vertes au feuillage luxuriant telles qu’une monstera, un palmier licuala, ou encore un bananier. Un citronnier ou un oranger peuvent aussi apporter une note ensoleillée à votre véranda. N’oubliez pas non plus de prêter une grande attention à l’éclairage. Multipliez les sources lumineuses pour moduler les ambiances, et laissez-vous tenter par une imposante suspension toute en légèreté si vous profitez d’une belle hauteur sous plafond.

Pour en profiter en toutes saisons

Pour que votre véranda soit un véritable lieu de vie qui traverse les saisons, soyez très attentif dès sa conception. Vous pourrez alors en profiter été comme hiver, faisant fi des caprices de la météo. Rien de mieux pour cela que le triple vitrage. En premier lieu, tenez compte de la trajectoire du soleil, plus bas l’hiver, pour maximiser la luminosité et la chaleur lors de la saison froide. L’étanchéité est un autre point crucial à surveiller. Il est également possible, voire recommandé, d’envisager un chauffage d’appoint tel qu’un radiateur électrique ou au gaz, ou même un poêle ou un cheminée en aménageant un conduit d’évacuation.

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© Lightonline

En été, il s’agit plutôt de limiter et de maîtriser l’apport solaire. L’ombre et la ventilation sont la clef. Dès la conception, assurez-vous que la toiture réponde bien à un principe bioclimatique pour éviter l’effet loupe. Un revêtement spécifique doit être installé sur les points les plus chauds, et des voiles d’ombrage ainsi que des stores peuvent s’avérer d’une grande utilité. Selon l’exposition, une pergola accolée à l’extérieur de la véranda est une solution idéale en été. Prévoyez aussi des fenêtres, portes ou clapets d’aération pour pouvoir faire des courants d’air. Un ventilateur peut aussi favoriser la bonne circulation de l’air. À savoir qu’il existe des vérandas rétractables s’ouvrant sur l’extérieur.

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© 4MURS

Choisir une véranda

Une véranda est principalement composée de surfaces vitrées, en verre ou en polycarbonate, ainsi que d’une ossature en acier, en bois, en PVC ou en aluminium. 

Le vitrage

En ce qui concerne les vitres, le verre offre une plus grande luminosité, ainsi qu’une meilleure résistance énergétique dans le temps. À savoir qu’il existe plusieurs catégories de verre et de systèmes de vitrages : anti effraction, à contrôle solaire, ou encore autonettoyant. Tout dépend des options et du degré de confort que l’on souhaite pour sa véranda. Un double vitrage reste néanmoins incontournable, afin d’éviter l’effet de loupe en été. Le polycarbonate s’avère moins coûteux que le verre, mais il est plus vulnérable aux taches et sa matière plastique transforme le vitrage en caisse de résonance lors de fortes pluies. 

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© Steve Montpetit

La structure

Concernant l’ossature, le bois offre la meilleure performance isolante thermique et acoustique. Traditionnel, il est idéal pour une véranda transformée en pièce à vivre. Une structure en aluminium permet quant à elle de répondre à toutes les demandes architecturales et leur confère un aspect moderne. Les vérandas en acier ont un rendu esthétique unique et classique, mais elles sont plus onéreuses car elles dépendent du savoir-faire unique d’un artisan. Cela reste néanmoins l’idéal pour donner un style atelier ancien à sa véranda. Le PVC est l’option la moins coûteuse, mais il est réservé aux petites structures. Pour le toit, il est possible de se tourner vers des systèmes de couvertures translucides laissant filtrer la lumière tout en protégeant d’une trop forte luminosité en été. Une alternative aux panneaux composites plus opaques.


Au cœur de la Ville rose, l’hôtel Maison Soclo

L’hôtel Maison Soclo, un écrin en plein cœur de l’hypercentre toulousain, et un établissement 4* où l’on se sent comme chez soi…

Hotel maison soclo toulouse façade
© DeuxièmeStudio.fr

Le 15 octobre 2021, un nouvel hôtel a pris ses quartiers. À quelques pas seulement de la place du Capitole et des quais de la Garonne, il bénéficie d’un cadre privilégié. C’est dans une ancienne demeure du XVIIIe siècle, pourvue d’une jolie cour arborée, que l’hôtel Maison Soclo accueille les globe-trotteurs et les Toulousains en quête de sérénité. Un écrin isolé de l’effervescence du centre-ville où il est également possible de s’arrêter quelques heures seulement. En effet, il est possible de se restaurer, de boire un café, ou de siroter un cocktail. Une ode à l’art de vivre à la toulousaine invitant au farniente dans un cadre d’exception. Chloé, à la tête de cet établissement, a su créer un lieu au charme typique des anciennes bâtisses de la Ville rose, et à la décoration inspirée des intérieurs cosys britanniques.

Un hôtel comme un écrin

Lorsque Chloé découvre cette maison, appartenant alors à la famille Brouat Saint-Saëns, les descendants du peintre toulousain Marc Saint-Saëns, l’évidence est là. Elle n’a aucun mal à s’y projeter et à imaginer comment transformer cette demeure familiale en un hôtel 4*. Il aura pour cela fallu presque tout détruire, et ne conserver que l’ossature du bâtiment. De nombreux travaux dans le but d’adapter les lieux aux besoins d’un hôtel. La bâtisse a d’ailleurs été surélevée d’un étage pour gagner quelques chambres. Seule la façade a été préservée et restaurée. 

hotel soclo bar déco style britannique
© DeuxièmeStudio.fr

Les travaux ont débuté en 2017 pour prendre fin en 2021, la crise sanitaire ayant pesé sur l’avancée du chantier. Chloé avait quant à elle une idée bien précise de ce qu’elle souhaitait en matière d’agencement et de décoration. Une ambiance intemporelle empreinte d’une touche british chic et vintage, et des matériaux de qualité qui puisse se patiner avec le temps. Tout a été pensé dans les moindres détails.

Une décoration soignée

Lorsque l’on arrive devant l’hôtel Maison Soclo, rien ne laisse imaginer qu’il s’agit d’un établissement hôtelier. Une impression renforcée par la présence de volets, dans une teinte de gris légèrement bleuté, qui contrastent agréablement avec la couleur de la façade. Couleur qui n’est pas sans rappeler celle des briquettes emblématiques de la Ville rose. Une fois à l’intérieur, à l’accueil, il est possible d’apercevoir le petit salon via une verrière laissant passer la lumière. 

© DeuxièmeStudio.fr

L’atmosphère des lieux est à la fois cosy et chaleureuse, comme une invitation à en découvrir davantage. Au sol, un parquet en chêne massif à l’aspect patiné que l’on retrouve dans l’ensemble de l’hôtel. L’ascenseur, qui dessert les quatre étages, a lui aussi été habillé de bois pour lui apporter du caractère et de l’élégance. Si l’on préfère emprunter l’escalier, l’arrivée au dernier étage est récompensée par la présence éclatante des iconiques suspensions Brass, de la marque Gervasoni, designées par Paola Navone.

Des pièces en toute intimité

En face de la réception, se trouve le Petit Salon qu’il est possible de privatiser. Un mur en briquettes confère beaucoup de charme et de cachet à cette pièce. Les tuyaux en cuivre, laissés volontairement apparents, apportent une note d’originalité à l’ensemble. Ils répondent à l’aspect industriel de la verrière ouverte sur l’accueil. Mais aussi aux différents luminaires en métal sélectionnés avec soin par la propriétaire. 

© DeuxièmeStudio.fr

Une large banquette, réalisée sur mesure, est surmontée de coussins en velours dans une teinte ocre. Ils contrastent avec les soubassements en bois couleur bleu pétrole qui apportent du caractère à ce salon ouvert sur le Bar de Gaspard. À la demande, ce salon peut se transformer en une salle de réunion équipée d’un écran et d’un paperboard, ou être privatisé pour des événements professionnels ou personnels.

Le Bar de Gaspard

Une fois passée l’accueil, le Bar de Gaspard se dévoile au regard. Il s’agit d’une pièce à la fois chic et intimiste, à l’ambiance feutrée dès la nuit tombée. Une grande cheminée, d’origine, a été redécorée avec des carreaux trouvés dans l’ancienne cuisine. La décoration, éclectique mais pensée dans les moindres détails, marie avec harmonie des éléments vintages, industriels et design. Des touches de doré apportent de l’élégance à l’ensemble. Le bois, très présent, est associé à du velours et à du mobilier aux formes douces et chaleureuses. 

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© DeuxièmeStudio.fr

Ouvert du matin jusqu’au soir, il est possible d’y prendre un petit-déjeuner entre 7h30 et 11h, un déjeuner léger le midi, un goûter dès 14h, et un cocktail accompagné de petits plats, à partager ou non, dès 16h. Cocktails signatures, cocktails personnalisés et grands classiques sont préparés avec soin par une équipe de mixologues avertis, derrière le magnifique comptoir en marbre blanc et tasseaux de bois rétroéclairés. Le dimanche, un brunch est organisé entre 12h30 et 15h. Réservation conseillée !

Le Jardin du Cèdre

Le Bar de Gaspard est ouvert sur le jardin situé à l’arrière de l’arrière de l’hôtel. On y découvre un espace privilégié et arboré. Il est accessible aux clients Maison Soclo et aux personnes de passage pour une pause gourmande et rafraîchissante. Le jardin a été réalisé par Antoine Ginesty, paysagiste concepteur à l’Atelier Saut-de-Loup. On y trouve des érables du Japon, un magnolia, ou encore un majestueux cèdre du Liban. Des bambous, plantés le long des murs en briquettes, assurent une certaine intimité. 

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© DeuxièmeStudio.fr

Une première grande terrasse, située contre la façade, se prolonge en un second coin détente. Il y est aussi possible de prendre un verre et de se restaurer. Un bar extérieur est d’ailleurs ouvert à la belle saison. Tout au bout de cette grande cour arborée, une piscine esprit bassin se dévoile au regard. S’étirant sur toute la largeur du jardin, elle se distingue par un liner beige se mariant à merveille aux rebords en pierre. Réservée aux clients de l’hôtel, elle a été conçue par Atoll Piscine. Quant au cabanon et aux banquettes, ils ont été fabriqués par Lilian Majesté, de Bois Branché, avec du bois de récupération.

Des chambres confortables et élégantes

L’hôtel Maison Soclo compte 16 chambres réparties sur les quatre étages que compte l’établissement. Bien que toutes singulières, elles sont inspirées des intérieurs cosy britanniques et d’une déco vintage. Ces aménagements respectent tout de même le charme et l’identité toulousaine de cette demeure du XVIIIe siècle. Chacune profite d’un lit king size et d’une salle d’eau accessible via une porte à galandage. Au sol, une mosaïque de chez Winckelmans, et au mur un carrelage blanc façon carreaux de métro.

  • Chambres Classiques – Elles profitent d’une surface de 18m2 et d’une décoration soignée : des nuances poudrées mises en valeur par des suspensions et des accessoires dorés. Aucun détail n’est laissé de côté, de la tête de lit matelassée aux rangements intégrés. Le linge de lit a lui aussi été sélectionné avec soin, de même que les larges rideaux de chez Elitis.
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  • Chambres Supérieures – D’une surface comprise entre 20 et 24m2, on retrouve les mêmes couleurs poudrées déclinées dans des teintes de rose et de vert. Fauteuils confortables et banquettes en pied de lit habillent l’espace, de même qu’un grand tapis. Elles profitent également de grands rangements et d’une salle d’eau.
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© DeuxièmeStudio.fr
  • Chambres Deluxe – Ces chambres, de 21 à 24m2 claires et lumineuses, se distinguent elles aussi par une décoration soignée. On retrouve d’ailleurs les interrupteurs et prises électriques en porcelaine, de la marque Fontini, présentes dans toutes les chambres de l’hôtel. Rien n’est laissé au hasard, à l’image des moulures et des différents luminaires design qui rivalisent de singularité et contribuent à différencier chaque chambre.
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  • Chambres Prestige – Situées au 4e et dernier étage, elles bénéficient d’un balcon et d’une vue imprenable sur le jardin, le couvent des Jacobins et la basilique Saint-Sernin. Toutes ces chambres sont habillées d’un bardage en bois blanc dans l’esprit du Cap Ferret, et d’une tapisserie à effet, de chez Farrow & Ball, repeinte dans une teinte claire. Le mobilier a été choisi avec minutie, tel que le minibar en acier réalisé sur mesure.
© DeuxièmeStudio.fr

Hôtel Maison Soclo – 34 bis, rue Valade – 31000 Toulousewww.soclo.fr


La chambre comme un refuge

Chambre

La chambre est l’une des pièces de la maison dans lequel nous passons le plus de temps. D’où l’importance de la penser comme un cocon, propice au rêve et à la déconnexion.

Une chambre organisée, est la garantie d’un sommeil réparateur. Et pour avoir envie d’aller s’y prélasser, mieux vaut qu’elle soit joliment décorée. En matière d’agencement et de décoration, la chambre doit cependant respecter certaines règles pour éviter que le sommeil ne soit impacté. Le choix des couleurs, des matières et de l’ameublement s’avère crucial. Quelle que soit l’atmosphère que vous vouliez lui donner, elle doit être pensée comme un lieu refuge, accueillant et rassurant.

La chambre comme un refuge
©Grand litier – Terracotta

Une chambre bien rangée

Une décoration soignée commence par un environnement bien rangé. Cette règle prend encore plus de sens dans la chambre qui se doit d’être apaisante. Le rangement implique de l’organisation et du mobilier adapté. Cela est d’autant plus vrai dans un espace retreint où le moindre centimètre doit être optimisé. Exit les objets inutiles et encombrants, bonjour les astuces gain de place. Si possible, optez pour un dressing sur-mesure en utilisant bien toute la hauteur sous plafond. Choisissez une table de nuit pourvue de tiroirs, et joignez l’utile à l’agréable en préférant des paniers ronds gigognes parfaits pour y déposer le linge sale. Un coffre ancien, une jolie banquette faisant office de rangement, ou un cadre de lit dissimulant de grands tiroirs, soyez malin pour gagner de la place. Selon la taille de la pièce, vous pouvez aussi choisir un ensemble de meubles et commodes qui habilleront l’espace. Misez sur des formes rondes et élégantes, ainsi que sur des matériaux naturels.

La chambre comme un refuge
©Madura – Photo Francis Amiand

Miser sur des couleurs claires

La sobriété d’une chambre à coucher se joue également lors du choix des couleurs. La tendance est aux teintes douces et apaisantes, incarnées par des pastels et des couleurs naturelles. On se tourne donc vers des tons neutres comme la vanille, le beige et le champagne, que l’on retrouve dans des intérieurs Japandi, scandinaves et bohèmes. Les couleurs inspirées de la nature sont également omniprésentes. On craque pour un vert sauge ou un vert céladon, ou pour des teintes plus soutenues comme le vert kaki et le vert olive. Les palettes évoquant la terre sont toujours d’actualité, comme le terracotta et le brun, avec des notes ocres ou ambrées. Quant au bleu, aérien et léger, on l’associe à du rotin qui viendra lui apporter de la chaleur tout en le mettant en valeur. Dans une chambre, les contrastes trop marqués sont déconseillés. On leur préfère un camaïeu de couleurs ou un joli dégradé.

Des matériaux nobles et naturels

La chambre comme un refuge
©Let’s Pause – Photo Maria Algara

Si le choix des couleurs est important, celui des matériaux l’est tout autant. Les matières nobles et naturelles se sont installées durablement dans la déco. Le bois, choisi dans une teinte chaude et rassurante, devient la star de la chambre à coucher. Il contribue à créer une atmosphère cocooning, toute en sobriété, de même que les matières naturelles comme le rotin. Le linge de lit doit lui aussi faire l’objet de toutes les attentions. Le lin, le chanvre et le coton lavé renforcent cette idée d’épure et de nature, tout en restant qualitatifs. Pour apporter un peu de chaleur, craquez pour de gros plaids en laine qui viendront habiller le lit. La tendance est aux mailles XXL donnant envie de s’y blottir. Le velours s’invite quant à lui dans des univers chics et sophistiqués, se déclinant sous la forme de boutis et de coussins colorés. N’oubliez pas les rideaux, pour en ambiance tamisée, en misant sur les accords et l’harmonie.

Multiplier les textures pour créer du relief

La chambre comme un refuge
©Madura – Photo Francis Amiand

Pour créer du relief dans une chambre épurée et bien rangée, on mise sur les jeux de texture. Osez les mélanges audacieux en superposant les tissus à la finition mate ou brillante. Velours, cuir, laine, satin ou lin, le choix est vaste et ne demande qu’à être exploré. Outre les tissus, les matériaux et accessoires de décoration peuvent aussi apporter un contraste intéressant. Osez le décalage pour surprendre le regard. Habillez par exemple un parquet de bois franc d’un tapis épais aspect moumoute. L’un et l’autre se valoriseront mutuellement. Sur un mur peint à la chaux, vous pouvez aussi accrocher un élégant miroir doré. Et sur un bout de lit en bois ou en cuir, disposez de jolis coussins en velours colorés. Le béton ciré s’invite quant à lui sur les meubles d’appoint agrémentés de fleurs délicates et de plantes luxuriantes.

La tête de lit au centre de toutes les attentions

La chambre comme un refuge
©Let’s Pause – Photo Maria Algara

Qu’elles soient discrètes, colorées ou exubérantes, les têtes de lit participent à affirmer l’identité de la chambre à coucher. La tendance est incontestablement au cannage, bien que la tête de lit en velours matelassé soit un incontournable. Elles peuvent aussi prendre la forme d’une bande colorée. Pour cela, rien de plus simple. Délimitez la surface à peindre et choisissez une couleur contrastant harmonieusement avec celle du mur. Côté DIY, vous pouvez aussi opter pour une planche d’OSB découpée sur mesure. Après l’avoir poncée et vernie, elle pourra faire office de tête de lit. L’OSB est un matériau tendance, au prix imbattable, venant réchauffer les intérieurs avec son bois miel et doré. Planches de bois flotté et guirlandes lumineuses sont autant d’autres idées à adopter. À vous de choisir celle qui vous ressemble !

La chambre comme un refuge
©Cinna

Inviter le Feng-Shui dans la chambre à coucher

Le Feng Shui est à adopter dans toutes les pièces de la maison, mais revêt toute son importance dans la chambre où l’on doit pouvoir se reposer. Le Feng Shui consiste à créer un équilibre énergétique dans l’intérieur de la maison, par le biais de l’agencement et de la décoration. Il s’agit d’une pratique ancestrale puisant ses origines en Chine où il se pratique avec une boussole. Voici toutefois quelques conseils simples à appliquer chez soi, et plus précisément dans la chambre à coucher.

Les couleurs – On les préfère chaudes et enveloppantes. Il vaut mieux éviter les couleurs froides ou trop dynamisantes telles que le rouge ou le jaune. Quant aux motifs, on les choisit doux et harmonieux.

L’agencement – Rien ne doit être laissé au hasard. Le lit doit notamment être placé loin des fenêtres et de la porte qui ne doit pas se trouver à l’arrière du couchage. Ne multipliez pas non plus les miroirs et ne les suspendez par face au lit ou à la porte d’entrée. Préférez les meubles arrondis, et bannissez les étagères suspendues au-dessus du lit.

La lumière – Elle doit être douce et tamisée. Installez pour cela des variateurs d’intensité, et voilez la lumière directe grâce à d’élégants abat-jours.


Tout miser sur la tête de lit

La chambre est un lieu de calme et de sérénité, un cocon qui nous isole de toute agitation. Il est donc important de prêter une attention toute particulière à sa décoration. Douce et épurée, pour ne pas entraver le sommeil, une chambre ne doit pas non plus manquer de caractère. Élément central de la décoration, c’est bien souvent la tête de lit qui donne le ton. Voici quelques idées pour bien la choisir et transformer votre chambre en un havre de paix dans lequel vous n’aurez aucun mal à vous reposer.

Des têtes de lit élégantes et fonctionnelles

La tête de lit est une pièce centrale de la chambre à coucher. Couleurs, formes et matières, le choix est vaste. La tendance est aujourd’hui aux chambres feutrées et douillettes, aux motifs graphiques et exotiques, ainsi qu’aux décors épurés et inspirés de la nature.

Boudoir : pour une ambiance boudoir, optez pour une tête de lit en velours matelassé. Un incontournable qui revient à toute allure dans la tendance ! Choisissez une couleur forte qui contraste avec celle du mur, ou qui se décline en camaïeu. Une jolie plaque de métal ornementée garantit l’effet spectaculaire et précieux souhaité.

Nature : si vous avez cédé à la tendance green, c’est vers le bois qu’il faut vous tourner. Lames de bois façon claustra, palette, ou encore panneau OSB juste vernis, apposez ces têtes de lit brutes et natures contre un mur mat et foncé pour jouer le contraste et la modernité. Pour une touche d’originalité, optez pour une tête de lit en cordage ou en tiges tressées.

Graphique : une tête de lit peut aussi être simplement figurée. Des triangles de couleur contrastés, ou d’autres formes géométriques imbriquées, peuvent être du plus bel effet. Optez pour des couleurs mates et tendances comme le bleu nuit et le corail ! AMBIANCE

Exotique : créez un décor unique et exotique en apposant un papier peint chatoyant en guise de tête de lit. Palmeraie, perroquets et autres fleurs colorées vous garantiront des rêves dépaysants.

Pratique : toujours dans l’optique d’allier le pratique à l’esthétique, optez pour une tête de lit qui fait également office d’étagère et de table de chevet. L’idée étant d’y exposer de jolis objets minutieusement sélectionnés.

©GAN


Des trésors de détails

Situé en plein cœur historique de Toulouse, cet appartement déploie ses 230 m2 au 1er étage d’un immeuble de la fin du XIXe siècle. Il a fallu pas moins de neuf mois de travail pour rénover l’ensemble de ses pièces et en faire un appartement familial à la fois moderne et cosy. « Nous avions trois impératifs, explique Caroline Boutel, décoratrice d’intérieur en charge du projet : conserver les éléments architecturaux d’époque tout en modernisant les pièces pratiques ; favoriser l’apport de lumière par le choix des couleurs et des éclairages ; mixer le mobilier de famille à des pièces plus modernes. »

Des espaces privatifs

Composée de quatre personnes, la famille qui y réside désormais dispose d’espaces privatifs pour chaque membre. Les parents ont ainsi, en plus de leur suite parentale, un bureau individuel, situés chacun de part et d’autre de l’entrée. Le bureau de Monsieur occupe l’ancienne place de la cuisine (et dispose de son patio/jardin d’hiver privé), celui de Madame une pièce non attribuée. Chacun a choisi un meuble central qui lui ressemble : bureau USM pour Madame, bureau années 50 original pour Monsieur. Les enfants, deux adolescents, occupent quant à eux l’autre extrémité de l’appartement. Leurs chambres, dotées toutes deux d’une salle d’eau, se font face, là encore de part et d’autre de la pièce de vie. Un mur porteur a été percé et une porte trompe l’œil mise en place pour accéder à l’une d’entre elle depuis le salon. Le travail réalisé par le staffeur Jérôme Puget sur les moulures de la porte est particulièrement bluffant. Avec cette disposition en étoile, l’objectif confié par la famille est totalement atteint avec un coin dédié et indépendant pour chacun.


De jardin d’hiver à cuisine

La cuisine a pour sa part trouvé sa place dans un patio central utilisé comme jardin d’hiver par les anciens propriétaires. Transformée en véritable pièce grâce à l’apport d’une verrière magistrale qui la coiffe, cette cuisine italienne de marque GD Cucine apporte une touche ultra moderne à l’appartement. Elle fait face à une salle à manger où se côtoient une table Art Déco trouvée chez 2BDesign et des meubles de famille. Les deux pièces peuvent être isolées en fermant les deux doubles portes vitrées qui les séparent. Seul apport de lumière naturelle pour ces deux pièces, la verrière créée et installée par Atelier de ferronnerie d’art (Cintegabelle) est une œuvre d’art à elle toute seule.

La lumière est d’ailleurs une préoccupation constante de ce chantier. Situé au 1er étage d’une rue étroite, l’appartement dispose de peu d’apport de lumière directe. Le choix des couleurs comme des luminaires et des ouvrants était donc des plus stratégique pour la décoratrice d’intérieur.

Ciel d’orage au plafond

La pièce de vie principale s’étend pour sa part sur 43 m2. Un volume mis en valeur par un plafond peint d’un ciel d’orage qui a fait l’objet de toutes les attentions. En très bon état, il a imposé à Caroline Boutel de trouver des solutions d’éclairage qui évitent d’y toucher. Impossible en effet d’imaginer un lustre central dans cette pièce. Les moulures comme le plafond ont donc été mis en valeur via des bandeaux led positionnés sur les corniches sur deux côtés. Le mobilier qui y trône mêle là encore coup de cœur design et souvenirs familiaux.

De bleu en whisky

Aux murs de cet appartement, une dominante de bleu, couleur de prédilection de la propriétaire. Caroline Boutel a travaillé de pair avec la marque de peinture Ressource pour apporter cohérence et lumière aux différentes pièces. Une teinte laurier a ainsi été choisie pour le salon (et reprise dans le couloir, rehaussée par une frise de Sarah Lavoine) en lien avec le ciel orageux de la peinture au plafond. Changement total dans la salle à manger et la cuisine avec une peinture whisky, complémentaire du bleu. Les chambres d’enfants affichent quant à elles des papiers peints qui reprennent des nuances de bleu mais aussi de jaune.

Aux sols, les parquets d’origine ont été majoritairement conservés. Poncés, vitrifiés ou huilés, en dalles de chêne massif ou en lattes du même bois (plus modernes), ces parquets sur lesquels est notamment intervenu le parquetteur Baptiste Jacquet, réchauffent l’intérieur. Seules la cuisine et les salles de bain ont été carrelées. On retrouve notamment des carreaux Pico de Bouroullec (Mutina) trouvés chez Gomez Carrelages. Le Corian (résine extrêmement résistante) est omniprésent dans les salles de bain, que ce soit pour les plans vasques, douches, tours de baignoire, niches…


VITRAIL ET MOSAÏQUE 

Édifié courant du XIXe siècle, l’appartement abrite de petits détails secrets qu’il a dévoilé au fur et à mesure du chantier. Le très joli vitrail qui borde la bibliothèque de l’entrée avec ses motifs floraux et son rose poudré était relativement visible bien que peu mis en valeur. Mais c’est en soulevant le revêtement de sol de l’entrée qu’est apparue une superbe mosaïque. « Si nous l’avions trouvée au début, nous aurions mieux compris l’agencement d’origine de l’appartement et pu nous recaler dessus », regrette Caroline Boutel tout en se félicitant de l’apport original et coloré qu’apporte cette mosaïque désormais rénovée. Il a fallu en effet non seulement la nettoyer mais également en reconstituer une partie, détruite lors de travaux précédents pour laisser passer un tuyau de chauffage… Un travail minutieux confié à l’artisan Sylvie Potier qui a su redonner tout son éclat à ces motifs floraux à dominante de jaune qui rappelle le whisky des murs de la salle à manger.

 


Photos : Fabien Sans 


Une maison au milieu des arbres

Cette maison aux lignes modernes, construite en 2012 à Tournefeuille, s’étend sur 230 m2, avec cinq chambres à l’étage. 

Une histoire de volumes et de hauteurs

Un des principes fondateurs de ce projet était de conserver les cinq arbres imposants (deux pins et trois gros chênes) déjà situés sur le terrain de 1 200 m2. La construction se fond ainsi dans le paysage. Petite touche supplémentaire, un bardage en bois est positionné sur certains endroits de la façade. « Pour pouvoir conserver et admirer les arbres depuis toutes les pièces de la maison, le projet s’articule autour d’un axe passant au milieu des arbres », précise l’architecte. « Cet axe est matérialisé par un volume en double hauteur ayant une vocation de circulation centrale, les volumes abritant les pièces à vivre viennent s’y imbriquer tout en respectant l’implantation des arbres. » 

Axes et circulation 

À l’étage, deux volumes sont connectés par une passerelle légère aux gardes corps vitrés qui traverse la circulation centrale, l’un dédié aux parents et l’autre aux enfants. Ce dernier se trouve en porte-à-faux sur celui dévolu à la cuisine et à la salle à manger au rez-de-chaussée. Il vient protéger du soleil la baie vitrée à galandage de la cuisine, tout en abritant la terrasse. 

Depuis l’extérieur, le volume de l’étage, avec sa face habillée de bardage bois et cerné de casquettes en béton brut, donne l’impression qu’il est simplement posé sur les volumes du rez-de-chaussée.

Une architecture bioclimatique

Entièrement exposée au Sud, pour profiter de l’apport solaire en hiver, cette maison respecte les principes de l’architecture bioclimatique. En été, porte-à-faux, casquettes en béton et brise-soleil orientables (de chez Griesser) protègent les ouvertures de l’ensoleillement. Des ouvertures en bandeau sur la façade nord permettent une ventilation naturelle nocturne en été, complétée par le choix d’une VMC double flux. 

Des arbres très utiles

La maison a aussi été labellisée BBC. Une étude thermique dynamique (plus poussée que celle qui est obligatoire) a permis de constater que les arbres agissent comme une réelle

protection contre l’ensoleillement et la surchauffe en été. « Être dans un écrin de verdure a un véritable intérêt sur le plan thermique », appuie l’architecte. 

Une cuisine presque à l’extérieur

Autre prouesse technique : la maison a été réalisée avec la volonté de libérer certains angles des poteaux, afin de créer des ouvertures dans ces angles. C’est ainsi que des poutres de 90 cm de haut, remontant jusque dans le plancher de l’étage, ont permis la création de l’ouverture de la cuisine, malgré l’étage qui se trouve en porte-à-faux au dessus. Depuis la cuisine, ouverte vers l’extérieur grâce aux deux grands ouvrants de la baie vitrée à galandage, l’avancée propose une vue plongeante et permet de manger « dedans/dehors ». 

Du blanc, du gris et des touches de couleurs

Dans cette maison très claire, des tons de blanc et de gris règnent en maître. Au sol, le carrelage gris est hypnotisant : les grands carreaux de chez GranitiFiandre imitent le béton balayé. Quelques murs colorés (de la gamme Domaterra) contrastent dans certaines pièces : un orange « braise » dans la cuisine, un rouge « brique » dans la salle télé, du tulipe rouge dans la chambre parentale, un jaune lumineux dans la chambre du plus jeune… 

Les propriétaires ont choisi des matériaux nobles comme le chêne (avec les portes en chêne massif de Proboporte par exemple) ou d’autres plus intemporels comme la pierre d’ardoise dans la salle de bain parentale. Le mobilier oscille lui aussi entre gris, blanc et matières naturelles : tables et meubles Habitat, canapé Roche Bobois, luminaires provenant de chez Floss, Artemide et Globe, les tabourets intemporels About Stool de chez Hay dans la cuisine, des fauteuils en bambou… « Nous avons beaucoup joué sur le chêne pour contraster avec les menuiseries en alu plus froides, précise la propriétaire, en apportant aussi d’autres touches chaudes avec le parquet, des tapis vifs, les murs colorés… »

Une entrée bleue

Dans l’entrée, c’est donc un grand meuble bleu outre-mer qui se dresse. Cet ensemble menuisé a deux fonctions : il fait office de garde-corps et de rangement. « Ce gros cube tout en hauteur a été imaginé pour que le grand volume de l’entrée soit structuré avec un élément fort », détaille l’architecte.

En haut de cet escalier – en chêne lui aussi, tout comme le parquet de l’étage –, un panorama végétal s’offre à la vue : le regard fuit vers l’extérieur à travers les fenêtres positionnées tout en longueur. Du côté des chambres des enfants s’étend une longue coursive, avec vue sur un grand pin. 

Un vaste espace de vie

Au rez-de-chaussée, l’originalité réside dans l’aménagement des pièces. La fluidité de circulation s’impose : tous les espaces à vivre peuvent communiquer ou être complétement privatifs grâce à des portes coulissantes à galandage. Le salon est la pièce centrale. Pas de télévision dans cette pièce à vivre – puisqu’on la retrouve dans le coin télé plutôt destiné aux enfants – mais plutôt une belle cheminée Stuv noire. Son grand habillage cache sur le côté des niches abritant des éclairages et quelques éléments de déco. La salle à manger se trouve deux marches plus bas, entourée de trois baies vitrées qui s’ouvrent sur le jardin, avec la vue sur un des trois chênes… et sur la piscine. 

Cette dernière, réalisée par la société Portelli et entourée de sa terrasse en bois, n’a pas été construite trop près de la maison, ni en plein milieu du terrain, pour conserver un espace de pelouse conséquent et pouvoir profiter du jardin (qui peut ainsi se transformer en terrain de sport). Une maison décidément construite pour y vivre dedans comme dehors.

Photos : Laurent Barranco


Bienvenue chez les Cabrel

L’ancienne coopérative de grains transformée en hôtel-restaurant dans les années 90 n’a rien perdu de sa superbe. De l’extérieur, l’immeuble semble ne faire qu’un. En réalité, en 1998, la famille Cabrel a acheté l’épicerie voisine – également maison d’habitation – pour agrandir Le Square. La jolie façade abrite aujourd’hui 12 chambres, deux salles gastronomiques, une salle bistrot, une grande terrasse et une salle de séminaire pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. 

L’identité de la pierre sauvegardée

Début 2018, Aurélie Cabrel, fille de Francis, a repris l’hôtel-restaurant Le Square, aux côtés du chef cuisinier aveyronnais Julien Amat, après une remise aux normes. Le lien entre les deux bâtisses a été préservé et la décoration refaite dans les chambres, la partie restaurant, les terrasses, la salle de petit-déjeuner et de séminaire.

Au départ, Le Square comptait sept chambres, deux salles de restaurants et une réception. Le nombre de chambres a ensuite doublé, avant d’arriver aux 12 chambres que nous connaissons aujourd’hui. Tous les aménagements ont été réalisés par des artisans de la région et les matériaux choisis sont des matériaux nobles, pour mettre en valeur la pierre de Vianne des deux anciennes maisonnées. 

Une ambiance chaleureuse et familiale

Après une fermeture du Square pendant plus de quatre ans, la volonté d’Aurélie Cabrel, était de redonner vie à l’établissement familial. C’est d’ailleurs comme ça que l’on se sent au Square : chez soi, en famille. Dès l’entrée, l’accueil est chaleureux. Le canapé coloré donne envie de s’y arrêter et d’y lire un livre confortablement installé. 

La décoration, c’est Mariette Cabrel, l’épouse de Francis et décoratrice d’intérieur, et leur fille qui en sont à l’origine. Les deux femmes ont notamment sélectionné avec soin tous les tissus des chaises et des fauteuils chez Villa d’Ouest à Boé, la boutique de décoration d’intérieur tenue par Mariette. Dans un style est résolument chic et contemporain. 

Le patio, colonne vertébrale

À quelques pas de la réception, se trouve un charmant patio reliant les espaces de restauration et la terrasse. De grandes fenêtres offrent une vue sur l’intérieur du patio. La couleur rouge des murs fait ressortir l’arbre central. L’atmosphère que dégage l’endroit est totalement dépaysante.

Des espaces de restauration à la française

Côté bistrot, la pierre de l’hôtel-restaurant est totalement mise en valeur par les grandes tablées en bois et les chaises rouges qui habillent la pièce. Aux murs, des photos en noir et blanc intriguent. On y croise entre autres Alain Souchon, Julien Doré, ou encore Vianney et Christophe Maé. Tous sont passés par Le Square pour l’événement musical Les Rencontres d’Astaffort. Une fois encore, la convivialité résonne, jusque dans la décoration. 

Côté restaurant, c’est dans un cocon plus tamisé, charmant et élégant que l’on se retrouve devant un bon petit plat. Les couleurs douces et chaudes font de ce lieu un endroit feutré et apaisant. Des lampes à poser, de-ci, de-là, ajoutent des touches lumineuses à la pièce. Les tables rondes sont entourées de fauteuils cosy en tissu. On reconnaît la signature des marques Ligne Roset et Côté Table.

En cuisine, c’est avec fierté que le chef Julien Amat a repris le flambeau du chef étoilé Michel Latrille. Sa cuisine moderne, créative et généreuse, mais néanmoins classique, s’accorde parfaitement avec l’environnement des deux restaurants. 

Une terrasse coupée du monde

Au-dessus du restaurant se trouve une grande terrasse, qui semble coupée du monde. De grands coussins colorés sont adossés aux murs de pierre. Une fontaine de mosaïques d’Italie transporte le visiteur en bord de Méditerranée. Les tables en pierre de lave et de fabrication artisanale complètent le tableau. 

À chaque chambre son code couleur

C’est au même étage que se trouvent les chambres. Une suite et une chambre de luxe dotée d’une terrasse privative sont souvent occupées par les artistes des Rencontres d’Astaffort. 

De belles moquettes habillent les sols des chambres, ainsi que de somptueux tapis de chez Ligne Roset et Toulemonde Bochart. Le tissu est l’élément central de la décoration. À motifs, avec des lignes, ou tout simplement uni, il apporte un côté chic aux pièces. Cette palette provient des éditeurs Patrick Frey, Designers Guild et Casamance. 

Les chambres sont équipées de salle de bain privatives. Elles se parent de pierre de lave et de mosaïques en pâte de verre Bisazza. Chacune est équipée d’une baignoire thalasso.

Des projets d’agrandissement

« Nous projetons de rajouter une piscine et encore d’autres aménagements », précise Aurélie Cabrel. Bientôt, le jardin derrière Le Square sera investi pour y construire une piscine dans une ambiance fleurie et champêtre. 

 

5 Place de la Craste

47220 Astaffort

Réservation hôtel :

05 53 47 20 20

contact@lesquareasstaffort.fr

lesquareastaffort.fr

 

Crédit photos : Nathalie Dalzovo


Une toulousaine entre astuce et démesure

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Dès l’entrée, le visiteur est marqué par une impression de volume. Qu’il s’agisse du couloir face à lui ou de la pièce de vie qui déroule ses 96 m2 sur sa gauche, les dimensions impressionnent. Sur ce rez-de-chaussée, l’architecte d’intérieur Olivia Dubus a su jouer de la présence de deux murs porteurs pour créer une sorte de noyau central (doté de placards et du local technique côté couloir d’entrée) sur lequel s’adosse la cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger. Un effet de circulation a été créé autour de ce noyau et de la cuisine en incluant des niches aux deux extrémités. L’une fait office de meuble d’entrée pour déposer les clés et quelques objets design tandis que l’autre abrite un bureau pour « travailler sur le pouce ». 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Démesure 

Impossible d’imaginer qu’il y a encore quelques mois la pièce de vie était en réalité constituée de plusieurs petites pièces au plafond bas. Au plus haut, le plafond atteint désormais les 4m60 et deux grandes baies vitrées de presque 6 m de long noient la pièce de lumière. Plutôt que d’installer la poutre maitresse au milieu de la pièce comme l’envisageaient les propriétaires, c’est en décalé, au dessus de la cuisine qu’Olivia Dubus a choisi de la positionner. Une façon majestueuse de découper l’espace sans y toucher. Au sol, un parquet en chêne vernis mat pour plancher chauffant, posé par l’entreprise Jacquet Baptiste, artisan, menuisier et parqueteur situé à Merville.

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Dans la démesure avec ses presque 5 m de long, l’ilot central de la cuisine donne le ton du mélange des matières recherché par l’architecte d’intérieur avec sa structure en métal créée par l’atelier Atmos Fer et son plan de travail en chêne massif. Fondue sous une arcade adossée au mur porteur, la cuisine, conçue par Créations Daniel Simon, joue sur les gris, clair et anthracite et sur un plan de travail foncé en Dekton. L’électroménager se niche dans les colonnes de l’arcade. Le peu qui reste visible se veut discret : acier brossé et couleurs sombres dominent.  

Des niches astucieuses

Face à la cuisine, deux très grandes niches structurent le mur de la pièce à vivre, permettant de suggérer finement les limites de deux espaces : le salon à droite, en carré autour du poêle ; la salle à manger à gauche, positionnée dans le prolongement de la cheminée. En plus d’un intérêt structurel, ces deux niches servent à cacher astucieusement tout ce qui a l’origine était dans le grenier et est devenu apparent en remontant le plafond. Un « deux en un » gagnant. Pour mettre en valeur ce grand espace, le choix s’est porté sur un éclairage à base de spots encastrés ou posés sur la poutre maitresse, complété de luminaires pendus ou posés. 

Porte tiercée

Suite de la visite avec la chambre parentale à laquelle on accède via le couloir d’entrée et une ancienne porte tiercée rénovée par l’entreprise ATM et dont la serrurerie massive a été conservée. Lumineuse, la chambre de 28 m2 donne sur le jardin via une grande baie vitrée. Derrière le mur sur lequel s’appuie le lit, une salle de bain de 17 m2 a été aménagée. Aveugle, elle bénéficie pourtant d’un grand apport en lumière grâce aux deux portes à galandage qui l’encadrent. À l’intérieur, un tryptique incontournable pour les propriétaires : douche, baignoire en ilot et wc. La décoration de la chambre laisse transparaître leur volonté de conserver au maximum ce qui faisait le charme de cette toulousaine. Ici, la porte tiercée, la cheminée et les tommettes au sol. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Un étage à niveaux

L’escalier qui mène au premier étage est lui aussi d’origine. Il fait accéder le visiteur à un palier salle de jeu dominé par un mur aux colombages apparents. Rénovés par l’entreprise Zanoni, ils donnent un charme fou à l’espace. Créé par l’adjonction de plusieurs bâtiments au fil du temps, cet étage joue sur différents niveaux. Il faut par exemple monter trois marches pour accéder à une première chambre destinée aux invités, ou, a contrario, en descendre une pour entrer dans la première chambre d’enfant. Au total, ce sont trois chambres, toutes dotées de leur salle d’eau privative, ainsi qu’un wc séparé, qui occupent l’étage. L’une des chambres dispose même d’une petite « pièce secrète » transformée en salle de jeu.  On retrouve encore cette volonté de conserver l’ancien avec les colombages évidemment mais également les tommettes au sol des chambres des deux filles.

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Des camaïeux de couleurs

Côté couleurs, Olivia Dubus a préconisé dans toute la maison une dominante de blanc cassé,  « pour la chaleur ». Les propriétaires souhaitaient quant à eux jouer sur le bleu et le vert. Un camaïeu de chaque couleur habille donc les murs, parfois avec parcimonie, comme dans la pièce de vie, ou en dominante profonde, a l’instar des murs bleus du couloir d’entrée. Petites infidélités au bleu et vert dans la chambre parentale où domine un camaïeu de kaki très « nuit » qui s’harmonise avec les tommettes, tandis que des touches de rose égayent les chambres d’enfants. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

L’architecte d’intérieur a aussi su jouer avec l’ancien, d’origine ou non, en conservant un pan de mur en briques et galets (rénové là encore par l’entreprise Zanoni, tout comme les façades extérieures donnant sur le jardin) ou en rajoutant des carreaux de ciment dans le couloir d’entrée. 

Prochain chantier : rénover la grange adjacente à la chambre parentale pour la transformer en chambres d’amis et en pool house. Jardin et piscine suivront, de même qu’un atelier photo amateur auquel il sera possible d’accéder via la deuxième entrée de la maison. 

Laurent Barranco - Olivia Dubus

Photos : Laurent Barranco