Les grandes tendances déco de 2024

En 2024, la déco s’affranchit de toutes les règles et se montre singulière.

Cette année, les designers déploient tout leur talent pour nous offrir un feu d’artifice de couleurs, de formes et de motifs. La décoration s’appréhende alors de manière instinctive, faisant appel à notre créativité et à notre audace. Décryptage des tendances de 2024.

© WallPepper®

Une décoration ludique et créative

L’audace et l’amusement semblent être les maîtres-mots de cette nouvelle année. Il est désormais temps d’oser en préférant des objets extravagants, voire étranges, que ce soit par leur forme, leur couleur ou leur matière. L’idée étant de concevoir une décoration ludique et décalée qui s’affranchisse des codes, tout en étant dans la recherche d’un design pointu et de pièces uniques. Les matières nobles et le savoir-faire artisanal sont alors privilégiés, à l’image de la marqueterie et de certains matériaux tels que le cuir, le bois massif comme le frêne ou le noyer, ou encore le marbre et la pierre bouchardée.

© String

De la dopamine dans la déco

Les couleurs sont au cœur des nouvelles tendances de cette année 2024. Vives et intenses, elles s’affichent sous forme d’aplats, de dégradés, ou par petites touches disséminées. De quoi voir la vie en couleur ! Si les teintes terreuses sont toujours autant d’actualité, elles sont concurrencées par le bleu glacier, le vert gazon, le rose nude ou le jaune pastel. La bonne humeur des eighties n’est pas non plus très loin avec ses designs asymétriques et ses teintes primaires. Pour une déco dopaminée, on choisit également des objets talismans à disposer dans son intérieur pour se porter bonheur.

© Camille Hermand – Bellechasse

Seventies revival

Si les eighties se font encore discrètes, les seventies s’affirment au travers de formes et de couleurs psychédéliques. La finition chromée fait également son grand retour et s’impose avec son air futuriste. Le chrome se retrouve sur les lampes, les chaises et les objets déco, venant contraster avec des matières brutes comme le cuir et la pierre. La transparence est également de la partie, toujours inspirée des 70’s, invitant le verre lisse ou strié, le plexiglas et le polycarbonate dans nos intérieurs. Pour une table d’appoint qui surfe sur la tendance, on la choisit translucide et légèrement teintée.

© Fritz Hansen – fritzhansen.com

Modularité et maximalisme

Cette décoration ludique se traduit également par une certaine modularité. Les tables basses sont montées sur roulettes, et les assises se présentent sous forme de modules que l’on peut agencer de différentes façons. Initialement pensé pour des espaces restreints, le mobilier modulable incarne aujourd’hui un rêve de mouvement perpétuel. Il s’agit de faire évoluer notre intérieur au gré de nos humeurs et de la tendance. Cela fait aussi écho au souhait d’un mobilier évolutif, réemployable et durable. Ce mobilier modulable est souvent associé à une forme de maximalisme qui est également l’une des grandes tendances de cette année 2024.

© Lapalma – PLUS

Du mobilier réconfortant

Bien que modulable, le mobilier n’en reste pas moins confortable. Les assises, aux formes rondes et organiques, sont une ode au bien-être et à la volupté. Les designs sont fluides et enveloppants, afin de répondre à un besoin de douceur et de réconfort. L’ambiance se fait alors douillette et cocooning, renforcée par une lumière tamisée. Les coussins et les plaids s’invitent dans toutes les pièces de la maison, et les tapis se font shaggy ou tuftés pour encore plus de moelleux et de douceur, de même que le velours qui apparaît côtelé. Le bois laqué ou verni contribue aussi à cette ambiance chaleureuse, ainsi que les accessoires aux formes sculpturales qui apaisent le regard et confèrent du caractère à la décoration.

© Etro Home Interiors – Ratio Up

Des rangements filaires et aériens

À ces courbes organiques et à ce maximalisme, s’oppose la tendance filaire que l’on retrouve principalement sur les étagères suspendues, ainsi que sur certaines assises. Graphique et dynamique, le filaire est prisé de nombreux designers. Un minimalisme qui satisfait le regard par sa précision, et qui sait s’adapter à tous les aménagements intérieurs. Fils rigides, souples ou tubulaires créent des lignes aériennes qui confèrent une certaine élégance et une fraîcheur certaine à la décoration. Ces structures ajourées laissent également passer la lumière et créent de jolis jeux d’ombres sur les murs une fois la nuit tombée. La tendance est aux teintes pastel, au beige lin, au gris anthracite et au noir mat.

ZOOM : Peach Fuzz, la couleur Pantone de 2024

En décembre dernier, Pantone dévoile la couleur de l’année 2024. Chaleureuse, douce et veloutée, Peach Fuzz est une teinte porteuse d’un sentiment de bien-être. Son nom signifie d’ailleurs duvet de pêche. À mi-chemin entre un rose poudré et un terracotta, à mi-chemin entre la douceur d’un rose, l’éclat d’un oranger et la touche poudrée d’un terracotta, elle illumine nos intérieurs cette année. Enveloppante et poétique, elle invite au calme et à l’apaisement tout en soulignant des pièces au design raffiné. 

© Pantone

Comment l’adopter ?

Se prêtant parfaitement à la décontraction, on la retrouve dans la chambre et dans le salon au travers de coussins, de plaids ou d’une parure de lit. Dans l’entrée, elle s’invite au travers d’un papier peint lumineux et accueillant. Ici et là, on dissémine des objets couleur Peach Fuzz en jouant sur les matières et les finitions : un vase laqué, une carafe en verre, une bougie sculptée, un luminaire effet béton ciré, ou encore un canapé en velours côtelé.

© LightOnline

À quelles couleurs l’associer ?

La teinte Peach Fuzz se marie à merveille avec un bleu Klein ou un bleu ciel, un vert tendre ou un vert forêt, ou bien un jaune acidulé. Les teintes approchantes sont également les bienvenues telles qu’un rose pâle ou qu’un orange saumoné. Elle viendra aussi réchauffer des teintes neutres ou froides comme le gris, le blanc et le noir.

© Ressource – Stylisme Anne Ventura – Ph. Valérie Landry

À l’or et du bois

Sophie et Jean Blanc restaurent avec passion, du mobilier ancien en bois doré, dans leur atelier situé au sud de Toulouse. Présentation de deux talents complémentaires.

Alors qu’ils avaient entamé leurs carrières respectives dans le secteur bancaire et en électronique et informatique industrielle, Jean et Sophie Blanc ont tous les deux fait le choix du bois pour leur reconversion professionnelle. C’est au cours de leur formation qu’ils se rencontrent, donnant vie, quelque temps plus tard, à l’atelier de restauration À l’or et du bois.

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© Marion Saupin

Quel est votre parcours professionnel vers le bois ?

Sophie Blanc – « J’ai ressenti un attrait pour le travail du bois dès ma dernière année de collège, au cours de laquelle j’ai manifesté l’envie de devenir ébéniste. J’ai finalement suivi la même voie professionnelle que mes parents, à regret. Mais l’amour du bois m’a rattrapée lorsque, vivant seule en Lozère, j’occupais mon temps libre à la sculpture. »

Jean Blanc – « À un moment dans ma carrière, j’ai saisi une opportunité dans le secteur bancaire. Mais je suis rapidement revenu à mes premières amours. J’avais en effet commencé une formation de menuiserie, que j’ai finalement complétée avec un cursus en ébénisterie et en restauration de meubles. »
Sophie Blanc – « Lorsque nous avons créé notre entreprise, nous avons de tout de suite pensé que deux restaurateurs dans le même atelier, cela n’avait pas forcément d’intérêt. Alors, j’ai décidé de suivre une formation complémentaire en dorure et en restauration de bois doré, pour que notre atelier ait une véritable plus-value. »

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© À l’or et du bois

Qu’est-ce qui vous anime dans votre métier ?

Jean Blanc – « La passion nous anime chaque jour, car nous sommes tous les deux attirés depuis toujours par les meubles anciens. Mon arrière-grand-père était ébéniste… »

Sophie Blanc – « Je ressens mon attachement au bois comme un héritage familial. Une transmission que nous perpétuons à travers les formations que nous dispensons. »

J-B & S-B – « La variété est aussi un moteur de notre pratique. Nous discutons beaucoup tous les deux, et avec notre apprenti, de la manière d’interpréter les différents “process” permettant de réussir une restauration. » 

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© Samuel Cortès

Une restauration marquante ? 

Jean Blanc – « Oui, dernièrement nous avons participé, avec une équipe pluridisciplinaire, à la restauration du retable et du tabernacle en bois doré de l’église Saint-Pierre de Castillonnès (47). Pour ce projet d’ampleur, qui a eu lieu en plusieurs phases, la structure du retable ne pouvait être restaurée qu’in situ. Nous avons, par exemple, eu besoin d’installer une poutre de 6 mètres de long, à 8 mètres de haut. Pour les projets à venir dans un futur proche, nous repartons sur des restaurations plus communes, mais tout aussi enthousiasmantes : un lot de commodes datant des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, pour le compte d’un collectionneur. »

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© Marion Saupin

Sophie Blanc, Doreuse botaniste

Il y a 8 ans, tandis que Sophie ressent une certaine lassitude à l’égard de la restauration, elle réalise des citrons dorés, pour décorer le sapin de Noël de ses amis. 

Conquise par ses créations, une amie l’invite, en qualité d’artiste, à l’exposition Cub’ART d’Albi. « J’ai créé une série de pièces pour cette exposition, et le retour du public a été sensationnel », explique Sophie Blanc. 

Depuis, son talent connaît un retentissement international : elle est notamment référencée Master Artisan dans le Homo Faber Guide. Elle a également présenté, durant 9 mois, ses « Mémoires d’enfance », au Domaine de Chaumont-sur-Loire (saison 2023). 

site web : sophieblancdoreuse.cominstagram : @sophie.blanc.doreusefacebook : sophie.blanc.doreuse

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© Marion Saupin

Contacter À l’or et du bois

Rencontre à l’atelier, sur rdv

11 rue du Forgeron, 31540 Montégut-Lauragais

téléphone : 05 34 66 52 25

adresse mail : contact@aloretdubois.com

site web : aloretdubois.com – instagram : @aloretdubois – facebook : À l’or et du bois 

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© Marion Saupin

Un chalet cosy dans les Pyrénées

En mars 2022, Nathalie et Pascal se lancent dans le projet de construction d’un chalet qu’ils imaginent cosy et contemporain, pour répondre à la demande des vacanciers en quête d’évasion, de découverte et de détente.

Laurie et Florent Mir, dirigeants de Leicht by Arte Cuisines à Saint-Gaudens, nous font découvrir ce bien immobilier unique, qui allie authenticité et confort, dans un cadre intimiste. « Notre souhait à travers ce projet était d’investir dans l’immobilier, mais aussi de vivre une aventure humaine », précise la propriétaire. « Notre activité en tant qu’hôtes n’en est qu’à ses débuts mais  l’objectif est déjà bien atteint, c’est un pur régal ! »

© Laurie Mir

Un bien rare sur le territoire 

« Nous avons loué notre bien à un couple venu de Miami, qui nous a avoué, après son séjour, que la décoration avait beaucoup compté dans son choix de maison », nous confie Nathalie, la propriétaire des lieux. Il faut dire que, après la visite des 120 m² du chalet familial, on ne peut que constater le soin apporté à chaque détail : du linge de maison brodé, à la vaisselle, choisie dans les mêmes coloris que le mobilier. Rien n’est laissé au hasard

Bienvenue sur la « montée escarpée »

« Lorsque les vacanciers arrivent, souvent il fait déjà nuit, et ce n’est que le lendemain matin, au réveil, qu’ils découvrent la vue sur le Port de Vénasque et sur le sommet de l’Anténac, avec émerveillement », raconte Nathalie. Ce n’est donc pas pour rien que le chalet a été baptisé par ses propriétaires du nom occitan de l’Arapadou, qui signifie « la montée escarpée ». « C’était une façon pour nous de faire honneur à notre belle région

© Laurie Mir

Brasero, jacuzzi, plancha…

Pour ce qui est des prestations, les propriétaires voulaient créer un lieu où l’on peut vivre confortablement après le ski, une randonnée, une sortie vélo ou tout simplement après un bon bol d’air ! Dans la pièce à vivre, la grande table permet, pourquoi pas, de télétravailler avec aisance entre deux repas. Les enfants se réfugient avec joie sur la mezzanine aménagée pour eux. En témoignent les motifs du tapis et des coussins thème moutons de chez Benuta. 

© « L’arapadou »

Un cocon suréquipé

Aspiration centralisée, cave à vin et  champagne, draps en percale de coton, brasero, jacuzzi, machine à grains, télévision grand écran, barre de son, appareils électroménagers de qualité, poêle à granulés, plancha, plancher chauffant, terrasse de 80 m² et sa pergola, … La liste est longue des équipements qui contribuent à faire du chalet un véritable cocon. « On était venu pour aller se balader et on n’est même pas sorti », racontent certains vacanciers.

Une aventure humaine depuis le départ

« Avec mon mari, nous habitons une parcelle située au-dessus du chalet, ce qui a contribué à créer du lien avec les ouvriers durant les travaux. On prenait le café ensemble, ce qui nous a permis d’évoluer sur leurs conseils concernant le choix des matériaux, à un moment où les prix commençaient à flamber », nous raconte Nathalie. Cette proximité se présente aussi comme un atout majeur durant les séjours. Nathalie et Pascal, toujours présents pour les voyageurs, peuvent notamment organiser à leur arrivée : un repas raclette, tartiflette ou des planches apéritives, charcuterie ou fromage. Dans une ambiance tamisée et intimiste.

© « L’arapadou »

L’anecdote de chantier : une charpente ultra-locale

Pour se fondre parfaitement dans son environnement, l’Arapadou ne pouvait se doter que d’une charpente traditionnelle. Fabriquée à Cier-de-Luchon, cette « ferme » en bois a dû être transportée depuis les ateliers de l’entreprise locale Comet via un manuscopique. Une création purement ciéroise, et un moment qui restera gravé dans la mémoire des personnes présentes ce jour-là. 

Une cuisine conviviale pour tous

Soucieuse de faire du chalet une expérience agréable pour toute la famille, Nathalie sait, dès le départ, que la cuisine sera tournée face à la pièce de vie. « C’est mon fils, mon mari et moi-même qui avons dessiné les plans du chalet. Nous avons bien entendu fait valider le projet par Rémy Espouy, maître d’œuvre, mais nous avions une vision très claire du résultat final attendu, et nous n’avons fait aucune concession », raconte-t-elle. Côté façades et équipement, le couple opte, sur les conseils d’Arte Cuisines : pour du noir mat, parfaitement anti-traces, pour un plan de travail extra fin, imitation marbre, et pour la table de cuisson Bora dotée d’un dispositif aspirant invisible

Le bois dans tous ses états

Avec son plafond cathédrale de 7 mètres de haut, le chalet en impose. Mais l’aménagement et la décoration parviennent à apporter la chaleur nécessaire à une ambiance cocooning. L’escalier fer et bois ainsi que la grande table de la salle à manger par exemple, ont été conçus à partir d’un cèdre du Liban, coupé en 2022 et témoin de la vie de famille dans la maison des grands-parents, à Saint-Gaudens. Pour le bardage du chalet, le couple a choisi des lames claire voie modernes, en pin douglas teinté marron. 

© « L’arapadou »

Noir, blanc, bois, trio gagnant

Passionnée par la décoration, Nathalie s’imprègne durant des mois des tendances sur Pinterest, et des trouvailles qu’elle fait à La Ferme D’Espiau, boutique de décoration à Bagnères-de-Luchon, à l’image du luminaire 22 cloches, une pièce maîtresse dans le salon. Rapidement, elle décide d’adopter le trio noir, blanc et bois. « C’est une association de couleurs et de matière qui permet, je trouve, de ne pas se lasser de la déco. Cela confère au chalet une atmosphère chaleureuse et lumineuse ». La baie vitrée à galandage, et ses 3 mètres de long, ainsi que la fenêtre trapèze, jouent aussi leur rôle dans l’optimisation de la lumière naturelle

Le canapé design Camélia

Dans ce vaste salon, visible depuis la cuisine et la mezzanine, il était question d’installer un canapé qui soit esthétique, y compris « de dos ». Le couple de propriétaires choisit d’investir dans un modèle 6 places de 4 mètres de long, au design façon Camélia, shoppé en ligne sur Diiiz. La touche en plus ? Les mousquetons d’alpinisme qui habillent l’arrière de l’assise !

© « L’arapadou »

Quand est-ce qu’on revient ?

À leur arrivée, les vacanciers découvrent une box de bienvenue, personnalisée par Nathalie. Chaque couple et famille repart ainsi avec des créations signées du logotype de l’Arapadou :  bouchon de vin, marque-page, bougies artisanales… selon l’inspiration du moment. Nul doute qu’en allumant la mèche de leur bougie faite main à la cire de soja, les visiteurs se laisseront enivrer par la nostalgie, senteur cèdre, patchouli ou fleur d’oranger du moment convivial et reposant passé à l’Arapadou. « Le chalet a été labellisé 4 étoiles par Haute-Garonne Tourisme », précise la propriétaire. 

© « L’arapadou »

Vous pouvez joindre Nathalie au 06 11 42 01 82 – arapadou.fr


Une cuisine d’apparat

Cuisine

La cuisine, une pièce plus que jamais au centre de toutes les attentions.

La cuisine est désormais bien plus qu’une simple pièce dans laquelle mijotent de bons petits plats. On s’y retrouve pour se restaurer, cuisiner en famille, mais aussi discuter, travailler, ou passer un moment festif entre amis. Elle se mue alors en un véritable lieu de vie chaleureux, à l’élégance revendiquée.  

© Lapitec – Olive House

Une cuisine comme un salon

La cuisine se pare des plus beaux matériaux afin de ne faire qu’un avec le salon. Elle reprend pour cela les mêmes codes esthétiques et soigne ses finitions. Le plan de travail se distingue par des matériaux nobles et précieux, afin qu’il soit impossible de deviner qu’il s’agit de la cuisine. Les meubles s’étirent tout le long d’un pan de mur, à l’image d’un buffet bas en enfilade. Un épais tapis assure la jonction entre ces deux espaces pour parfaire l’illusion. Un soin particulier est apporté aux détails et aux hottes aspirantes intégrées à la plaque à induction.

© Elica

Délimiter une cuisine ouverte

Lorsque l’on opte pour une cuisine ouverte, il est également possible de rythmer l’espace sans la dissimuler. Les verrières d’atelier, longtemps plébiscitées, ont laissé place à des claustras en bois et à des cloisons ajourées. Ces dernières, en bois ou en métal, sont inspirées du moucharabieh. Elles apportent un charme certain à la pièce à vivre tout en marquant une séparation entre le salon et la cuisine. Une étagère sans fond, sur laquelle sont exposés des objets déco et de jolis accessoires de cuisine, est également une option à étudier.

© Albed

Un coin repas chaleureux et convivial

Que la cuisine soit entièrement ouverte sur le salon, fermée, ou simplement délimitée, il est essentiel de la rendre conviviale lorsque l’espace le permet. Cela passe par l’installation d’un coin repas. L’îlot central, toujours très en vogue, est néanmoins concurrencé par les tables familiales et authentiques qui sont une invitation à se retrouver. La tendance est aux lignes sobres et élancées, et au bois à la teinte chaude.

© Leroy Merlin

D’élégants rangements

Un îlot central offre quant à lui une possibilité supplémentaire de rangement. Le rangement est en effet la clef d’une cuisine chaleureuse et bien ordonnée. Si le mobilier a longtemps joué la carte de l’invisibilité, grâce aux boutons-poussoir et aux portes coulissantes, les poignées reviennent sur le devant de la scène. Loin de le faire dans la plus grande discrétion, elles s’affirment dans des teintes de bronze, d’argent et de doré, ainsi que dans des formes alliant élégance et simplicité. Au-delà de leur aspect pratique, elles deviennent ornementales.

© Superfront – Ph. Karl Anderson

Des accessoires utiles et décoratifs

Il en va de même pour les accessoires de cuisine qui s’avèrent aussi bien esthétiques que pratiques. D’où l’importance de les choisir avec soin et de veiller à ce qu’ils forment un ensemble harmonieux. La tendance est aux accessoires en bois dont il émane un parfum de savoir-faire artisanal. La vaisselle en grès émaillé et en verre teinté continue elle aussi de s’exposer. Des objets intemporels et conçus pour durer, collant ainsi à l’une des grandes tendances de cette année qui consiste à décorer de manière éthique et durable.

© Superfront – Ph. Karl Anderson

Du choix dans la couleur

En matière d’ambiance et de colorimétrie, plusieurs grandes tendances s’affrontent. Les teintes pastel se réservent généralement aux cuisines fermées, leur apportant une certaine clarté et beaucoup de fraîcheur, de même que les crédences en zelliges et que le papier peint panoramique. Les cuisines ouvertes préfèrent quant à elles la chaleur du bois ou l’élégance du marbre blanc. Les plans de travail et les crédences noir mat et vert sombre sont aussi particulièrement en vogue

© La Manufacture Royale de Lectoure – GAGGENAU (3)

Les matériaux à privilégier

La cuisine joue la carte des matières brutes et nobles pour s’apparenter toujours plus au salon.

  • L’inox : Souvent réservé aux cuisines professionnelles des plus grands chefs, l’inox confère un caractère certain à la cuisine.
  • Le marbre: Blanc ou noir, il est plus que jamais d’actualité. On l’adopte en total look, du plan de travail à la crédence.
  • Le bois: Le bois massif, français ou européen, est toujours très recherché et préféré dans des teintes de beige et de caramel.
© Charlotte Bron – Cuisines Morel x Bina Baitel – Collection Origine Atelier

REGARD D’EXPERT

Maxime Jordan

Carmes Interior Design – Maxime Placards et Cuisines

Les grandes tendances actuelles ?

La cuisine est la pièce à laquelle les particuliers accordent le plus d’importance. C’est un lieu de partage où l’on reçoit ses amis au même titre que le salon. Désormais, la salle à manger s’efface au profit d’une cuisine de plus en plus spacieuse. Les îlots, qui sont toujours un incontournable, sont souvent prolongés par une table. La tendance consiste également à assortir les meubles du salon et de la cuisine.

Les couleurs star de cette année ?

On retrouve toujours le blanc et le noir, mais d’autres couleurs plus inattendues comme le rose poudré et le vert foncé ont beaucoup de succès. 

Les finitions les plus plébiscitées ?

Le mobilier est à la fois sobre et chic. Rien ne doit dépasser, tout doit être dissimulé. Les systèmes de gorge, pour l’ouverture des portes de placard, sont les plus demandés. Les panneaux ont une finition lisse et douce qui ne laisse pas apparaître les traces de doigts. Les portes à cadre en bois, inspirées d’un style ancien, reviennent aussi dans la tendance.

Quels conseils pour une cuisine ouverte ?

Il est essentiel de choisir une hotte performante, comme celles qui sont intégrées à la plaque de cuisson. Un îlot équipé d’un large plan de travail est également indispensable pour cuisiner tout en profitant de ses amis.

Des astuces gain de place ?

Il faut utiliser toute la hauteur sous plafond. On retrouve de plus en plus de murs d’armoires, ainsi que des étagères coulissantes. Les îlots habillés de rangements sont aussi très pratiques et permettent d’afficher un plan de travail bien rangé

© Cuisines Morel – ph. Charlotte Bron

Une cuisine sur mesure

Maria nous invite dans sa cuisine. Il l’a voulue hyper fonctionnelle et lumineuse. Le très grand îlot central, dont le plan de travail en céramique a été réalisé sur mesure par sa société Camille carrelage, ainsi que la crédence, permet à toute la famille de se réunir pour préparer les repas ensemble, et les partager ensuite.

Maria a opté pour une combinaison céramique, bois (placage fénix) et couleur (vert comodo, réalisé sur mesure) qui rend la cuisine très chaleureuse et conviviale.

© Camille Carrelage – camille-carrelage.fr

Raphaël de Just, sculpteur, plasticien, artificier

À partir de simples cagettes de bois, il réalise des œuvres gigantesques dont certaines sont vouées à être brûlées au cours de fêtes regroupant toutes les générations. Raphaël de Just nous raconte son parcours vers un art qu’il veut populaire : la sculpture monumentale et combustible ».

Après 12 années passées dans son atelier, mis à disposition par un mécène, Raphaël de Just va s’installer dans un nouveau lieu de production, qui devra nécessairement être muni d’une porte à la hauteur de son univers. En effet, l’artiste réalise des sculptures pouvant atteindre jusqu’à 8 mètres de haut.

© ADAGP, Paris, 2023

Depuis combien de temps exercez-vous votre métier ?

Mes premières sculptures « embrasives » datent de 2001. À l’époque, je travaillais dans le service culturel d’une mairie, et on m’avait demandé de réfléchir à une manière de faire se rencontrer les anciens habitants de la ville et les néo-ruraux. J’ai alors pensé au carnaval et conçu une vache folle de 4 x 3 x 2 mètres, à laquelle nous avons mis feu après l’avoir correctement jugée le jour de mardi gras. Cet événement a beaucoup plu. J’ai réitéré avec des sculptures plus grandes et envisagé certaines qui dureraient dans le temps.

© ADAGP, Paris, 2023

Qu’est-ce qui a inspiré votre pratique artistique ?

J’ai toujours eu un grand respect pour le feu. Et puis le carnaval est une forme de catharsis dont nous avons besoin. Les événements que j’organise sont fondamentalement un acte politique de libération. Cela permet au public de jeter le sac de pierres qui lui courbe le dos  au cours d’une fête partagée. Ce qui me plaît c’est ce feu qui réunit. On symbolise une silhouette oppressive pour s’en détacher par les flammes.

© ADAGP, Paris, 2023

Quels sont vos matériaux de prédilection ?

Mes sculptures se composent d’une charpente, recouverte de lames de bois. Je réutilise des cagettes abandonnées pour donner une seconde vie à ce matériau noble qu’est le bois. Le rendu est semblable à des centaines de coups de crayon qui accentuent l’effet graphique de mes sculptures. L’idée est de réaliser une œuvre assez solide et équilibrée pour une déambulation carnavalesque en toute sécurité au milieu d’une foule. Mais je voulais aussi que ces évocations puissent disparaître physiquement, être ramenées à la terre, tel Saint-Georges terrassant le dragon.

© ADAGP, Paris, 2023
© ADAGP, Paris, 2023

Contacter Raphaël de Just

Atelier en région toulousaine – 06 13 08 26 62 – raphael.dejust@gmail.com – instagram : @raphaeldejust


Cultur’bois, spécialiste des projets bois en Occitanie

Rencontre avec

Depuis début 2023, l’équipe Cultur’bois reçoit ses clients sur rendez-vous dans son showroom toulousain de 200 m², situé dans la zone industrielle de Thibaud. 

Des réalisations modernes et architecturales alliant le bois et le ciment, telle est la marque de fabrique des aménagements et des constructions Cultur’bois. Le showroom qui a ouvert ses portes en juin 2023, illustre cette signature esthétique. Rencontre avec une marque experte des projets bois, pour l’intérieur comme l’extérieur, qui fait rimer savoir-faire traditionnel et problématiques environnementales

© Laurent Miaille

Qui sont les membres de l’équipe Cultur’bois ?

Tom Couturier – Originaire de Haute-Savoie, j’ai été formé au métier de charpentier par les anciens dès l’âge de 14 ans. C’est tout naturellement que j’ai suivi cette voie, en créant Cultur’bois avec mon associé, après des études de gestion d’entreprise. 

Antoine le Louarn – Formé à l’aménagement paysager, après l’obtention de mon BTS, je me suis spécialisé dans la réalisation de terrasses bois. Complémentaire avec Tom, j’ai foncé dans l’aventure. Maintenant, j’apporte mon expertise sur les projets bois destinés à l’extérieur : terrasses, claustras, pergolas, …

La société se répartit en deux pôles : d’une part, le gros œuvre et le bardage, d’autre part, l’agencement intérieur et les aménagements extérieurs. Notre équipe de 11 collaborateurs est principalement constituée de jeunes, formés en apprentissage au sein de l’entreprise. Cela nous permet de garder la maîtrise de notre savoir-faire, et notre niveau d’exigence. 

Qui sont vos clients ?

Nous établissons des partenariats durables avec des constructeurs, architectes et décorateurs d’intérieur. Ces professionnels peuvent accompagner leurs clients dans l’espace conseil de notre showroom. Notre îlot de documentation et notre matériauthèque de bois sont également ouverts aux particuliers, auxquels nous proposons des solutions techniques personnalisées.

© Laurent Miaille

Répondez-vous aux appels d’offres de marché public ?

C’est plus rare, mais nous avons effectivement quelques belles références dans le secteur du bâtiment public. La terrasse en bois du muséum de Toulouse et le magasin de ski Casat Sport, à Superbagnères, sont quelques exemples de réalisations publiques par Cultur’bois. 

Quelle est la tendance des projets bois pour 2024 ?

Il y a une tendance de fond qui ne cesse de s’amplifier : c’est la demande de nos clients d’accéder à des matériaux écoresponsables. C’est pourquoi, nous avons à cœur de proposer des sélections de bois coupés et transformés en France. Nous avons aussi mis en place des partenariats pour le recyclage de nos déchets.

© Laurent Miaille

Une réalisation marquante ?

Oui, un chantier sort du lot : une maison individuelle réalisée en 2022 dans le style Cap Ferret, sur les hauteurs de Vieille-Toulouse. Cultur’bois est partenaire de la coopérative artisanale Kirigami, avec laquelle nous bâtissons près de 10 maisons bioclimatiques par an, en contrat CCMI. Des projets à la fois design et bas carbone. 

Votre avantage concurrentiel ?

Les réalisations Cultur’bois se distinguent par une véritable signature visuelle, alliant le bardage bois à des panneaux de fibrociment Viroc, pour des constructions résolument modernes. Mais notre vraie valeur ajoutée, c’est d’offrir à nos clients un interlocuteur unique pour l’ensemble de la construction ossature bois, de l’aménagement extérieur jusqu’à l’agencement intérieur.

Des ambitions pour l’avenir ?

Récemment, nous avons étendu nos opérations dans le sud de l’Occitanie, renforçant ainsi notre volonté de promouvoir la marque Cultur’bois en établissant de nouvelles antennes dans la région. On pourra y retrouver notre sélection de bois issus des marques les plus réputées du secteur.

Contacter Cultur’bois

Visite du showroom sur rdv uniquement 

35 avenue de Larrieu-Thibaud – 31100 Toulouse

Par téléphone : 06 78 72 49 61Via le site web : www.culturbois.fr

Adresse mail : contact@culturbois.frInstagram : @cultur.bois


Yulturn, création d’objets design en bois

Formé au tournage du bois à l’école Escoulen, Stève Perrot conçoit depuis 2012, des objets design épurés dans son atelier de Saint-Sulpice-sur-Lèze (31). 

Alignées sur le mur de son atelier, les gouges à bois de Stève Perrot sont les outils indispensables pour creuser et sculpter la matière jusqu’à en obtenir un bol, un luminaire, un vase et même des enceintes connectées. Découvrez comment, avec sa marque Yulturn, cet artisan fait rimer métier ancestral avec design actuel. 

© Stève Perrot

Votre parcours avant Yulturn ?

Je suis diplômé du master 2 en arts appliqués au sein duquel j’ai été formé aux arts plastiques et au design. Après un parcours en tant que freelance dans des domaines variés (webdesign, informatique, hardware, dépannage réseau), je suis parti au nord de la Bretagne puis à Marseille. J’ai exercé dans ces villes le métier de charpentier aménageur sur des bateaux. C’est par ce biais que j’ai découvert l’univers du bois

Comment passe-t-on du nautisme au design ?

C’est la rencontre avec ma compagne, Steffi Rost, restauratrice de meubles, ébéniste et doreur, qui m’a donné l’envie d’avoir un projet commun. C’est à ce moment-là que je me suis inscrit à l’école Escoulen d’Aiguines (83), pour y apprendre le tournage du bois. Depuis 2012, nous partageons notre atelier saint-sulpicien et il y a parfois des projets où Yulturn et l’Atelier Rosso travaillent en synergie. J’ai dernièrement tourné un pied de table en bois pour les besoins d’une restauration de mobilier. 

© Stève Perrot

Comment définir le style Yulturn ?

Je mène une recherche continue sur la matière et les textures qui donne lieu à un style épuré, à des lignes tendues. Je fais parfois intervenir la peinture sur mes pièces : quelques traits blancs ou noirs, des touches de couleur. Mes réalisations sont influencées par le tournage japonais et aussi par ce que font les céramistes. Je trouve qu’ils sont en avance en matière d’artisanat. Ils parviennent à introduire des éléments de nouveauté dans leur pratique. 

Qui sont vos clients ?

Je vends mes pièces aux particuliers. Jusqu’alors, j’étais présent sur les marchés, mais je cherche à me rendre visible sur d’autres lieux de vente. Je confectionne des pièces en très petites séries, pour donner au public une idée du style Yulturn. Mais j’aime l’idée de travailler uniquement sur commande, de réaliser une pièce unique, qu’elle soit utilitaire ou décorative. Ma pratique se situe donc à la croisée de l’artisanat et de l’art

© Mark Ward

Quelles sont vos sources d’inspiration au quotidien ?

C’est le bois lui-même qui m’inspire. La pièce se crée pendant que je tourne. Je commence alors à imaginer ce que je pourrais en faire. Par exemple, si je décide de réaliser un saladier à bord d’écorce, je sais que je vais partir d’un tronc plutôt que d’un panneau de bois. Et c’est justement ce beau tronc, très particulier, qui va me dicter la forme finale de l’objet. C’est donc un travail très long. Il faut s’adapter au matériau, tourner doucement. On ne soupçonne généralement pas tout le travail fourni lorsqu’on a la pièce finie devant soi.

Quels types de bois privilégiez-vous ?

J’apprécie beaucoup le tilleul pour ses propriétés mécaniques. C’est un bois très stable, qui ne se déforme pas après une coupe. Mais en réalité, je sélectionne les essences à tourner en fonction de l’effet recherché. Par exemple, pour les enceintes speakers Yulturn, j’ai privilégié le frêne et le tilleul car ce sont des bois très blancs, qui confèrent un aspect moderne à la pièce. Pour designer un objet plus sombre, j’utiliserai plutôt du noyer. Tous ces bois proviennent de forêts locales : Pyrénées et Dordogne. 

© Stève Perrot

Des ambitions pour l’avenir ?

J’aimerais pouvoir confier mes pièces à des lieux d’expositions-ventes, trouver des personnes de confiance avec lesquelles collaborer en ce sens. 

© Stève Perrot

Contacter Yulturn

Visite de l’atelier sur rendez-vous

6 rue du 14 Juillet – 31410 Saint-Sulpice-sur-Lèze 

06 99 10 34 40 

steve.perrot@laposte.net

instagram : @yulturn_

site web : www.yulturn.com


Se ressourcer Dans les Arbres 

Appuyer sur le bouton « pause » le temps d’un séjour ou d’un événement, c’est ce que propose depuis début 2022 le gîte Dans les Arbres, situé à Lanta. 

À deux pas du convivial centre de Lanta et inscrit dans un cadre apaisant de verdure, le gîte Dans les Arbres est avant tout une aventure familiale. Juste avant le confinement, Cloé et Olivier Doumerc s’impliquent dans le dessin et la construction d’une maison qu’ils imaginent comme un lieu de déconnexion. Depuis son ouverture à la location, au début de l’année 2022, le lieu n’a de cesse d’évoluer. Zoom sur les événements et projets qui donnent envie de se percher encore et toujours dans les arbres.

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© Céline S Photographie

Du dessin à la réalité

Quelque temps après le début de la construction du gîte à l’automne 2020, Cloé et Olivier ont l’idée de confier à l’illustratrice Delphine Balme*, la réalisation de plusieurs aquarelles représentant le lieu en devenir. On y découvre une maison contemporaine faite de pierres et de bois, longée par une petite forêt et faisant face à des champs. Une fois sur place, la peinture devient réalité. La villa et sa terrasse suspendue se dressent discrètement dans leur environnement pour accueillir tout au long de l’année : des séjours familiaux, entre amis, entre collègues ou encore des ateliers, animations et événements à thème. Qu’il soit question d’organiser une réunion, un séminaire, une journée de teambuilduing, … Ou simplement de se relaxer.

*Rue des Souvenirs 

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© Delphine Balme

Appuyez sur « pause »

L’aviez-vous remarqué ? Le logotype du gîte Dans les Arbres – réalisé par le Studio de production Hozzer – représente la touche « pause » de nos appareils musicaux et multimédia. Il met ainsi l’accent sur la vocation de cette villa implantée sur les terres du pastel : se tourner vers l’essentiel et vivre différemment le temps d’un séjour. 

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Des matériaux naturels

Passionné d’architecture, Olivier Doumerc supervise durant 18 mois les travaux du gîte Dans les Arbres, en collaboration avec un réseau d’artisans locaux. Son leitmotiv ? Sélectionner des matériaux naturels afin de conférer au lieu une atmosphère à la fois chaleureuse et intemporelle, à l’image du parquet et de la terrasse réalisés en bois français. Après de nombreuses heures de travail de leurs mains, pari gagné pour le couple qui a, depuis, vu leur gîte obtenir la labellisation de qualité et le classement Gîtes de France®, de niveau 4 épis. 

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© Céline S Photographie

La nature pour décor

Dans le salon du gîte, le châssis vitré donnant à voir les arbres est un appel à se mettre au vert. Au-delà de ce cadre naturellement idyllique, Cloé et Olivier ont défini ensemble une atmosphère propre à ce lieu. Ils ont aussi collaboré avec de nombreuses marques locales de décoration pour infuser dans la maison une ambiance cosy : « Les luminaires ont été confectionnés par Up&Bo à partir de matériaux de récupération, les tables et l’escalier du gîte, réalisés sur mesure par Le Petit Atelier, et les coussins sont des pièces uniques de la créatrice d’ICI Interior », explique Cloé Doumerc. Les bouquets de fleurs séchées de chez Terres de Violettes et La Fille aux Fleurs parsèment un peu de poésie aux quatre coins de la maison. Et les chocolats de bienvenue de chez Criollo Lanta promettent un doux séjour.

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© Céline S Photographie

Un gîte kids friendly

« La piscine est parfaite, la maison est méga bien. Bisous – Prune 8 ans. » Ce commentaire laissé dans le livre d’or du gîte Dans les Arbres, résume bien la philosophie des lieux, inspirée par le hygge danois. « Nous avons vécu dans le gîte avec nos deux filles et voulions que tout le monde y trouve sa place, petits et grands », raconte Cloé. Aussi, retrouve-t-on par exemple, sous les escaliers, un coin lecture réservé aux enfants.

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© Céline S Photographie

Au fil des saisons

Dans les Arbres, chaque chambre est une saison : au printemps, une hirondelle veille sur la nuit des dormeurs, en été les murs s’habillent d’un vert d’eau apaisant. La chambre Hiver décline une décoration en bleu et blanc scintillant tandis que les tons de jaune et de bordeaux évoquent l’automne. Au rez-de-chaussée, la chambre Été Indien se présente comme un cocon familial, avec son couchage adulte et ses lits superposés. Dans chaque chambre, les suspensions triples coupoles signées La Case de Cousin Paul, diffusent une lumière douce et feutrée. Les portes à galandages ouvrent sur des salles d’eau habillées de travertin. Chouette des savonnettes ! sont à disposition, pour un moment de détente au naturel, sous la douche à l’italienne

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© Céline S Photographie

Les événements Dans les Arbres

Dans les Arbres, expérience de l’événementiel et partenariats avec des prestataires de choix, permettent de proposer des expériences personnalisées et cousues main :

  • confection de savons aux huiles essentielles avec une savonnière locale, 
  • séances de sophrologie avec Muriel Carme, 
  • ateliers d’œnologie sensorielle avec La Contre-Cave, 
  • ou encore ateliers floraux et végétaux avec Terres de Violettes. 

« Côté traiteur et ateliers culinaires, nous faisons appel à Mademoiselle Fourchette (saveurs d’ici et d’ailleurs) et à Shiawassé (cuisine japonaise traditionnelle)» précise le couple.

Un jardin entre champs et forêt

Frênes, chênes et saules pleureur s’enracinent dans le jardin de la maison Dans les Arbres. « Nous avions à cœur de penser ce lieu sans dénaturer l’environnement existant. C’est pourquoi, nous avons dessiné le gîte en fonction des arbres et des variétés qui étaient déjà présentes », précise Olivier Doumerc. Près de la piscine, un potager en permaculture est à la disposition des convives. « Il n’est pas rare de voir passer, aux abords du jardin, un chevreuil ou un lièvre », précise Cloé Doumerc. 

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© Céline S Photographie

Le gîte en hiver

La maison se prête aussi à une ambiance chaleureuse pour de douces soirées d’hiver. Cloé et Olivier Doumerc vont d’ailleurs installer un poêle à bois dans le salon ainsi qu’un bain norvégien en extérieur. « Sentir les bonnes odeurs de bois et contempler la nature, bien au chaud, en savourant un thé fumant. Rien de plus agréable, d’autant que ces plaisirs ont l’avantage d’être éco-responsables », souligne le couple. 

Un lieu multiple

Le gîte Dans les Arbres accueille des groupes familiaux et amicaux (couchage jusqu’à 12 personnes), des résidences d’artistes pour créer et partager, et des événements fédérateurs pour les entreprises (teambuilding, séminaires, …). Des séjours individuels relaxants et gourmands sont également proposés, en étroite collaboration avec Romain Laval – chef du restaurant Mets Racines – ainsi que des soirées gastronomiques ponctuelles orchestrées par des chefs locaux. 

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© Céline S Photographie

Comment réserver un séjour Dans les Arbres ?

Site web : www.dans-les-arbres.fr – 09 77 69 46 89  – contact@dans-les-arbres.fr – 17 rue Notre Dame – 31570 Lanta – Instagram : @dans_les_arbres_lanta 


Des paravents dans l’air du temps

Optez pour une solution sculpturale afin de rythmer l’espace de votre habitat et de créer une intimité visuelle.

Balla – Cassina

Le paravent Balla, de la collection Cassina iMaestri, est inspiré d’une esquisse originale sur papier réalisée à la gouache et au crayon par l’artiste Giacomo Balla. Ce paravent est composé de trois panneaux en bois reliés par des charnières en laiton satiné. Un objet design et coloré, idéal pour délimiter différents espaces d’une maison.

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© Cassina – Balla

Designer : Giacomo BallaDimensions : H.202 et L.181 cmPrix : 7 668 € www.cassina.com

Tramonto a New York – Cassina

L’artiste Gaetano Pesce s’est inspiré de la lumière qui illumine la ville de New York au coucher du soleil pour imaginer cet incroyable paravent semblable à un kaléidoscope de couleurs. Afin de reproduire les nuances évocatrices des façades des bâtiments new-yorkais, de la résine colorée a été coulée dans des moules. Un processus complexe, réalisé à la main.

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© Cassina – Tramonto a New York

Designer : Gaetano PesceDimensions : H.200 et L.221 cmPrix : 24 594 € www.cassina.com

Panama III – Reda Amalou

Le paravent Panama III fait partie des trois paravents présents dans la Collection Galerie de l’architecte et designer Reda Amalou. Il se compose de sept panneaux en essence de noyer et de zapatero. Cette œuvre d’art est un hommage à la forêt immergée du lac Gatún d’où provient le bois aux caractéristiques exceptionnelles. Une pièce unique qui laisse s’exprimer la nature au travers d’un dessin brut et de l’irrégularité soyeuse de ses panneaux. 

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© Reda Amalou Galerie – Panama – Ph. Mikael Benard

Designer : Reda AmalouDimensions : H.180 et L.210 cmPrix : 35 000 € www.redaamalou.com

Hilton – Porada

Élégance et simplicité caractérisent ce luxueux paravent autoportant et pliant composé de deux éléments en noyer Canaletta massif, reliés par des charnières en métal finition Bronzoro. Ce paravent, designé par Tarcisio Colzani, existe également en trois éléments. Il sera parfait pour rythmer les espaces et la déambulation dans une maison.

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© Porada – Hilton

Designer : Tarcisio ColzaniDimensions : H.191,4 et L.126 ou H.191,4 et L.189 cmPrix : 8 917 €  ou 13 555 € www.porada.it

Gemstone – Cinna

En frêne massif et cannage naturel, le paravent Gemstone est l’incarnation d’un savoir-faire artisanal. Façonné à la main par des artisans d’exception, il est l’objet tout trouvé pour créer une intimité visuelle et habiller l’espace en lui conférant un certain cachet. Sa forme abstraite et organique n’est pas s’en rappeler l’Art nouveau français.

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© Cinna – Gemstone

Designer : Brad AscalonDimensions : H.185 et L.102,5 cmPrix : 2 393 € www.cinna.fr

Claustra Mistral – Matière Grise

Voici un paravent paré d’élégants motifs ajourés. Nomade, il se déplace très facilement au gré de vos envies et de vos besoins d’agencement. Fabriqué en aluminium, le paravent Claustra Mistral peut aussi bien trouver sa place à l’intérieur de la maison que dans le jardin, et ce en toutes saisons. De fabrication 100 % française, il se décline en 38 coloris.

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© Matière Grise

Designer : Luc JozancyDimensions : H.187 et L.81 cmPrix : 1 158 € www.matieregrise-design.com

Toucano – Maisons du Monde

Ce paravent ne sert pas seulement à délimiter les espaces de la maison. Il contribue également à créer une atmosphère chaleureuse et exotique grâce à sa toile imprimée au motif tropical. Sa structure en bois issu de forêts durablement gérées est un atout supplémentaire. Agrémentez-le de plantes vertes pour donner un air de vacances à votre intérieur.

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© Maisons du Monde

Designer : Maisons du MondeDimensions : H.180 et L.136,5 cmPrix : 99,99 € www.maisonsdumonde.com

Jakarta – Maisons du Monde

Aussi à l’aise à l’intérieur que dehors, le paravent Jakarta apporte une touche exotique. Conçu en métal vert ajouré, il se distingue des paravents plus classiques en toile ou en bois. Simple objet de décoration, il peut aussi se révéler très utile pour créer un peu d’intimité. Il trouvera sa place dans des intérieurs aux styles très différents.

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© Maisons du Monde

Designer : Maisons du MondeDimensions : H.171 et L.50 cmPrix : 99,99 € www.maisonsdumonde.com


Asymétrie sur mesure

En novembre 2022, le couple de propriétaires déménage au sud d’Escalquens pour habiter une maison de plain-pied en forme de « U ». Son souhait ? Dupliquer l’aménagement moderne de son ancien logement dans le nouveau.

Anne-Marie et Charly se projettent tout de suite dans cette maison de 150 m² bâtie en 2014 à l’angle d’un quartier résidentiel paisible. Toutefois, le couple ressent le besoin d’améliorer l’aménagement existant par l’apport de meubles sur mesure. Conquis par le travail des artisans de Quadro Balma – qui avaient réalisé le salon ainsi que la chambre et son dressing, dans leur précédente demeure – le couple sollicite de nouveau Vincent Gimeno, gérant de l’entreprise. Résultat ? Une villa contemporaine et chaleureuse, où le rangement est roi.

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Un mot d’ordre : apporter de la chaleur

Construite dans un style très contemporain avec sa cuisine minimaliste donnant sur le séjour, la villa se prête d’emblée à une décoration sobre : nuances de blanc, de gris et de noir y dominent. L’enjeu est cependant d’apporter de la chaleur dans la maison. Les propriétaires ramènent de la matière en disposant un tapis ethnique au centre du living et quelques coussins ornés de pompons pour habiller le canapé jaune moutarde. De son côté, Quadro se charge d’apporter de la chaleur et une ambiance cosy aux lieux en concevant des meubles en bois et mélaminé. 

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’optimisation du rangement

« Dès la première visite, nous avons su que la maison correspondait à nos attentes en matière de disposition des pièces, d’orientation et de style », explique la propriétaire des lieux. Bien que la maison soit récente et bien pensée, les nouveaux acquéreurs décident d’y faire installer dès leur arrivée, deux centrales d’aspiration, pour le confort ménager au quotidien. Cette mise en place des aspirateurs intégrés dans le mur se présente, avec le recul, comme le chantier le plus contraignant.

Un salon qui gagne en élégance

La console gris anthracite jambage asymétrique vient s’enchevêtrer dans le claustra en bois, pensé pour délimiter l’espace entrée. « Toutes les pièces sont lumineuses et les aménagements réalisés donnent vie à la maison, au salon en particulier, qui a gagné en élégance », précise Anne-Marie. Le meuble TV, en mélaminé, combine avec brio le gris anthracite mat et le noyer doré. Dans l’une des niches dédiées à la décoration, le spot de bijoutier, orientable, permet d’illuminer une sculpture aux courbes féminines.

Zoom sur : le mobilier suspendu 

Le bar situé à gauche du meuble TV tout comme les tables de nuit de la chambre à coucher, sont fixés au mur, dépourvus de piètement. Selon Vincent Gimeno de Quadro, ce mobilier en suspension possède un double avantage : « Cela donne aux réalisations une touche de légèreté. Et puis c’est aussi un atout pour l’entretien par rapport à une table de chevet classique. »

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Du verre laqué noir mat pour la cuisine

Le projet de réagencement de la cuisine s’affirme dans un second temps. L’idée de départ, qui était d’introduire une cave à vin, se concrétise finalement dans le garage. Mais les propriétaires se laissent tenter par la création d’une colonne en verre laqué noir mat, intégrant la machine à café. À partir de ce même matériau haut de gamme, l’équipe Quadro réalise aussi un meuble coulissant doté de vastes et nombreux tiroirs pour le rangement de la vaisselle. 

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

Une chambre comme dans les grands hôtels

Dans l’unique chambre à coucher ayant profité d’un réaménagement complet, l’attention s’est portée sur la création d’une tête de lit, d’une commode située en face du couchage et d’un vaste dressing. Dans cette pièce, l’utilisation répétée du blanc, du bois et de touches de doré, lui confère une belle unité. Les boutons en laiton, présents sur l’ensemble du mobilier, sont assortis aux liseuses couleur or de chez Lampe Service Éclairage Balma (LSE)

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’asymétrie, marque de fabrique

En détaillant la commode du salon, située derrière le canapé blanc, on s’aperçoit qu’il est pourvu d’un plateau fin (8 mm), en noyer doré. Surfaçage qui se poursuit subtilement sur le versant droit du meuble. Cette asymétrie, assumée, est un véritable fil conducteur du projet d’aménagement. On la remarque également, outre le piétement de la console du hall, au niveau de la tête de lit de l’une des chambres, munie d’un double panneautage blanc qui ne court volontairement pas sur toute la longueur du mobilier.

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© Karine Gleizes – « Clin d’œil »

L’astuce trompe-l’œil par Quadro

« Dans le couloir menant à la suite parentale, nous avons mis en place une enfilade de colonnes qui a permis d’installer une porte double battant, imitant celle d’un simple placard. Aussi le visiteur est-il surpris lorsqu’il pousse cette porte, de découvrir une vaste chambre à coucher et sa salle de bains. Un trompe-l’œil que nos clients adorent ».